Controverse - résultats, évolution
des techniques de PMA
R. FRYDMAN*
Initialement destinée à pallier l'absence de trompes
fonctionnelles, la fécondation in vitro, cheville ouvrière
de toutes les assistances médicales à la procréation,
a vu depuis 15 ans une extension de ses indications.
Ainsi les stérilités tubaires ont vu leur pourcentage
baisser [1] progressivement pour atteindre aujourd'hui à
peine la moitié des indications de la fécondation
in vitro et transfert d'embryons (FIVETE).L'endométriose,
les anomalies cervicales, les dysovulations, les stérilités
inexpliquées et tout récemment les stérilités
d'origine masculine constituent un pourcentage notable d'indications
nouvelles. Le don d'ovules [2] lié à l'absence d'ovaires
appelle une substitution de gamètes s'est installé
depuis les années 1987-1988.
Enfin, des indications en dehors même de la stérilité,
se sont faites jour telles que le Diagnostic génétique
Pré-Implantatoire [3] qui s'adresse à des couples
tout à fait fertiles mais dont la descendance peut être
atteinte d'une maladie d'origine génétique dont
le diagnostic peut être porté dès les premiers
stades de la division de l'uf. Ainsi, les quinze premières
années de la Procréation Médicalement Assistée
ont vu un élargissement notable de ses indications.
1 - Qu'en est-il de l'efficacité de la méthode
?
Les résultats exprimés en grossesses évolutives
par prélèvements ovocytaires réalisés
montrent une légère mais constante amélioration
atteignant d'après le registre FIVNAT près de 25
% en 1994. Il faut se rappeler que le cycle naturel du fait d'un
nombre important d'avortements précoces, de fausses-couches
du premier trimestre donne pour un couple normalement constitué
un taux de succès de 20-25 %.Cependant, l'interprétation
des résultats a toujours été un point de
litige car les résultats d'une équipe de PMA varient
si l'on compare une trop courte période à une autre
du fait de variations mal élucidées. Les résultats
doivent donc porter sur plusieurs mois ou au moins sur une année
pour avoir un sens.
Le taux moyen d'un pays inclut les prouesses de tel centre comme
les difficultés de tel autre.
Le taux de succès varie en fonction de certains facteurs
maintenant bien identifiés : l'âge de la femme, la
durée de l'infertilité, les indications. Il faut
donc savoir quelle population est analysée (le couple dont
la femme a plus de 40 ans et le conjoint une anomalie de sperme
ne peut être comparé à un couple dont la femme
est âgée de 25 ans et dont le conjoint à un
sperme correct).
En particulier, l'âge de la femme est un facteur très
important, à 38 ans les résultats chutent de moitié,
toute chose étant égale par ailleurs.
La durée de l'infertilité va dans le même
sens, plus celle-ci est longue moins les chances de succès
sont élevées. A l'inverse, plus le nombre d'embryons
transférés est grand plus la chance de survenue
d'une grossesse est grande mais celle d'une grossesse multiple
également.
Les résultats peuvent être exprimés en grossesse
ou en naissance. Lorsque l'on analyse le pourcentage de grossesses
cliniques (inférieures à 3 mois), de grossesses
évolutives (supérieures à 3 mois mais n'ayant
pas encore accouché), ou d'accouchements réalisés
le chiffre sera différent. Enfin, s'il y a eu des embryons
congelés, il faudrait attendre leur issue lors du futur
transfert lequel peut se faire plusieurs années après
la ponction, pour véritablement apprécier les résultats
de ladite tentative. Enfin, lorsque l'on parle d'accouchement
avec retour à la maison d'un enfant bien portant, il faut
distinguer l'accouchement d'un enfant ou de jumeaux.
Les résultats peuvent donc s'exprimer en grossesse, en
accouchement, en nouveau-né mais chacun de ces paramètres
peut être rapporté à un dénominateur
qui peut être soit les tentatives de fécondation
débutées (éventuellement abandonnées)
les tentatives ayant atteint le stade de la ponction, ou celui
du nombre de transferts, enfin ces données peuvent être
rapportées au couple et non aux tentatives. Imaginons une
situation concrète : en une année dans le centre
X, 70 couples ont été pris en charge totalisant
65 tentatives débutées ; parmi celles-ci 110 tentatives
ont bénéficié d'une ponction et 100 d'un
transfert embryonnaire, 20 grossesses cliniques ont été
relevées, 5 ont avorté au premier trimestre et 15
femmes ont accouché, parmi celles-ci 10 avaient une grossesse
unique, 4 une grossesse gémellaire et 1 grossesse triple.
Vingt et un enfants sont nés en bonne santé. Il
faut noter que 10 patientes gardent un total de 30 embryons congelés.
Si on exprime le résultat en 15 accouchements par tentative
débutée cela fait 15/125 = 12 %.Si on exprime en
accouchement par ponction cela fait 15/110 = 13,6 %.Si on exprime
le résultat par 21 nouveau-nés en bonne santé
par ponction cela fait 21/110 = 19 % auquel il faut ajouter la
probabilité de 3 grossesses et de 2 nouveau-nés
issus d'embryons congelés soit 23/110 : 20,9 %.Comparons
encore : si ces 110 tentatives correspondant à 65 couples
ayant été ponctionnés, on aboutit pour ces
couples à 21 nouveau-nés vivants soit près
de 33 %. Ainsi faut-il analyser avec soin le dénominateur
et le numérateur pour comprendre la signification exacte
de l'expression des résultats.
2 - Que savons-nous sur l'évolution des grossesses
après PMA et le devenir des nouveau-nés ?
La majorité des grossesses après PMA surviennent
chez des primipares âgées, ayant un long passé
d'infertilité. C'est donc un terrain caractéristique
et il est difficile d'avoir une population de référence.
Les grossesses sont marquées par un fort pourcentage de
grossesses multiples (20 % de grossesses gémellaires, 25
% de grossesses triples), et le taux de prématurité
et de retard de croissance intra-utérin supérieur
aux données habituelles, ceci même chez les grossesses
uniques [4]. Par contre, le point rassurant des diverses études
internationales [5] montre que le taux de malformations à
la naissance n'est pas plus élevé que ce que l'on
est en droit d'attendre, ceci aussi bien après la fécondation
in vitro classique que après congélation.
En ce qui concerne les données des enfants ayant été
conçu après une injection intra-cytoplasmique, les
données sont encore toutes récentes. Elles semblent
indiquer un taux de malformations chromosomiques légèrement
supérieur à ce qui est attendu, nécessitant
la poursuite de l'étude. Peu d'études ont été
faites sur le devenir à long terme de ces enfants. Nous
avons pu présenter [6] récemment une étude
rétrospective portant sur 358 enfants âgés
de 6 à 13 ans (avec 9 % de perdus de vue), nous avons pu
constater que la croissance en termes de poids et de taille, l'évolution
générale et les performances scolaires étaient
tout à fait satisfaisantes. Pour cette dernière
appréciation les enfants FIV se trouvent pour un tiers
d'entre eux en tête de classe, les bonnes performances scolaires
peuvent s'expliquer, non pas par la méthode de conception
mais par le fait que se sont pour la plupart d'entre eux des enfants
uniques longtemps attendus et donc particulièrement entourés
et soutenus par leurs parents.
3 - Les complications des PMA
Il n'y a pas d'intervention médicale sans risque de complications.
Les PMA n'échappent pas à la règle générale,
cependant, il faut mentionner d'emblée leur faible fréquence.
L'hyperstimulation des ovaires soumis à la stimulation
hormonale observée dans 1 à 2 % des cas, atteint
rarement le stade de gravité nécessitant une hospitalisation
ou des traitements appropriés [8]. La réduction
embryonnaire présente un paradoxe puisqu'il s'agit d'interrompre
l'évolution d'un ou de plusieurs ftus lorsqu'il y
a une grossesse multiple de haut rang [9] obtenue après
FIV. Ces réductions embryonnaires qui entraînent
un risque de fausse-couche de près de 10 % devraient voir
leur pratique diminuer en fonction d'une politique de transfert
embryonnaire prudente.
4 - Les techniques de PMA
Elles comportent 4 stades :
1 - La stimulation de l'ovulation
2 - Le recueil ovocytaire
3 - La fécondation au laboratoire
4 - Le transfert embryonnaire
Le recueil embryonnaire et le transfert embryonnaire sont stabilisés
dans leur technique. Les évolutions de ces dernières
années ont porté sur les phases 1 et 3, c'est-à-dire
sur les stimulations ovariennes et au niveau du laboratoire.
Les stimulations ovariennes ont vu apparaître des produits
nouveaux, les gonado-stimulines d'origine hypophysaire se sont
progressivement purifiées pour bientôt être
des FSH ou LH recombinantes. Les antagonistes du GnRH ont été
utilisés selon les protocoles courts ou longs s'appuyant
sur leur effet flare-up ou non afin d'empêcher l'ovulation
spontanée et de permettre une meilleure maîtrise
de l'organisation des PMA.
Bientôt, les antagonistes du GnRH [10] permettront vraisemblablement
d'alléger les modes de stimulation tout en empêchant
l'ovulation spontanée. Le retour au cycle spontané
n'est pas exclu compte tenu de la lourdeur du coût et éventuellement
des risques ultérieurs de multiplication des stimulations
ovariennes [11]. En effet, si aucune étude n'est probante
il faut garder en tête l'alerte d'une éventuelle
augmentation de fréquence de cancer ovarien chez les femmes
infertiles ayant subi une stimulation ovarienne intense et répétée
[12-13]. Au niveau du laboratoire, un chapitre mérite que
l'on s'y arrête un instant : la congélation embryonnaire.
Celle-ci permet de garder une chance aux embryons obtenus après
fécondation in vitro qui ne peuvent être transférés
immédiatement. Cette congélation embryonnaire des
embryons dits surnuméraires s'appuie sur des méthodes
mises au point chez l'animal, largement développées
dans l'élevage ovin ou bovin. Le passage aux basses températures
provoque un effet de sidération, mais il est nécessaire
de s'entourer du maximum de précautions afin que l'oeuf
ne soit pas détruit à la décongélation.
La soustraction partielle de l'eau intra-cellulaire permet d'éviter
la formation de cristaux de glace. On l'obtient en plaçant
l'embryon dans une solution hyper-osmotique. L'addition d'un agent
cryoprotecteur protège les cellules de l'effet néfaste
de la congélation. Il peut s'agir du DMSO, du glycérol,
ou du 1-2 propanédiol. L'embryon est alors disposé
dans une paillette soigneusement étiquetée puis
déposée dans un conteneur d'azote liquide à
-196°C.
Toutes ces manipulations n'ont aucune conséquence génétique
de l'uf, cependant les performances de la congélation
restent stables et globalement nettement inférieures aux
embryons tranférés immédiatement. Les enfants
obtenus après cette méthode ont un développement
tout à fait satisfaisant [14].
5 - La Coculture
La culture d'embryons en présence de cellules immunologiquement
compétentes telles que les cellules de rein de singe [15,16]
ou les cellules de l'endomètre ou les cellules tubaires
humaines permettent de faciliter la culture in vitro de l'embryon
à un stade plus avancé que celui de 4 ou 6 blastomères.
Le transfert peut ainsi être plus tardif au stade de blastocyte.
Ces techniques permettent de ne transférer que 1 ou 2 embryons,
dont on peut penser qu'ils sont plus aptes à se développer
et ont déjà franchi plusieurs jours en culture.
C'est une voie en cours d'évaluation chez les patientes
dont le taux d'implantation est nul malgré un nombre correct
d'embryons.
6 - L'éclosion embryonnaire assistée
Certains embryons présentent une membrane pellucide épaisse
qui peut gêner l'éclosion embryonnaire et l'adhérence
aux cellules du blastomère avec les cellules de l'endomètre.
Ainsi s'observe chez les femmes âgées de plus de
38 ans, qui ont une FSH de base élevée.
Plusieurs équipes [17,18,19] ont proposé une fragilisation
de la membrane pellucide afin de favoriser l'implantation dans
de telles circonstances.
7 - Micro-injection de spermatozoïdes
En cas de stérilité d'origine masculine, certains
spermatozoïdes n'ont pas suffisamment de pouvoir fécondant.
Il est alors tentant, sous contrôle du microscope, de guider
cette fécondation à l'aide d'une micro-pipette de
verre à pointe très effilée qui traverse
la coque de l'ovocyte. Dans les années 90, il a alors été
possible d'introduire entre la membrane du cytoplasme et la membrane
de l'ovocyte un ou quelques spermatozoïdes, puis il y a 3-4
ans, la pipette était conduite jusqu'à l'intérieur
du cytoplasme réalisant les injections intra-cytoplasmiques
qui sont un véritable tournant dans la prise en charge
d'origine masculine jusque-là sans grande solution [20].
On a pu ainsi réaliser chez des hommes ayant très
peu de spermatozoïdes mobiles fléchants, voire chez
les hommes présentant des agénésies, des
déférents grâce à un recueil épididymaire
[21], et enfin tout récemment après un recueil testiculaire
[22], l'injection de spermatides aboutit à la fécondation
et au développement embryonnaire. Si des précautions
doivent être prises compte tenu des risques particuliers
à cette méthode (bilan génétique du
couple préalable, information de la technique), c'est incontestablement
une technique qui a pour corollaire une diminution au recours
de l'IAD chez ces couples qui ont un espoir raisonnable d'enfanter
avec leur propre gamète, ce d'autant que la femme ne présentant
habituellement aucun caractère de stérilité,
une fois la fécondation in vitro réalisée
ces embryons ont un fort potentiel de développement.
Un certain nombre de techniques annexes à la fécondation
in vitro ont eu des moments de gloire puis ont disparu, c'est
le cas de la fécondation intra-tubaire ou GIFT selon l'appellation
anglo-saxonne, du transfert intra-tubaire de féconder ou
ZIFT (Zigote Intra-Fallopian Transfer), enfin, du tranfert intra-tubaire
d'embryons ou TET (Tubal Embryo Transfer), et enfin du POST :
Péritonian Oocyte Spermatozoid Transfer. La PMA connaît
également ses phénomènes de modes, mais une
évaluation rigoureuse de ces résultats permet de
voir des tendances qui se dégagent progressivement.
8 - Le futur appel a deux axes essentiels
Congélation ovocytaire in vitro et Maturation ovocytaire
in vitro [23] dans le but de réduire la production d'embryons
surnuméraires et l'amélioration de l'implantation
embryonnaire par une meilleure connaissance des mécanismes
intimes de l'implantation, tel le rôle de certaines cytokines
[24] au niveau de l'endomètre.
CONCLUSION
L'assistance médicale à la procréation a
pris droit de citer dans le traitement des stérilités
du couple. Ces techniques sont pour certains couples la seule
possibilité d'obtenir un enfant. Les résultats du
devenir des grossesses et des enfants après fécondation
in vitro sont globalement très positifs. Cependant, une
vigilance et une évaluation restent nécessaires,
tant sur le plan maternel afin d'évaluer à long
terme l'effet des stimulations ovariennes chez les femmes que
sur le plan des nouveau-nés en particulier issus de fécondation
in vitro après les techniques récentes telles que
la micro-injection. Enfin la rencontre de la médecine de
la procréation et de la génétique ouvre à
l'aube du XXIe siècle des perspectives nouvelles qui ne
manqueront pas de devoir s'entourer de règles éthiques
afin que ces formidables outils de la connaissance restent au
service de l'homme et ne soient pas dévoyés de leur
objectif.
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Service de Gynécologie-Obstétrique, Hôpital
Antoine Béclère, 157, rue de la Porte de Trivaux,
92141 Clamart.
: JOURNÉES
DE TECHNIQUES AVANCÉES EN GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE
ET PÉRINATALOGIE PMA, Fort de France 11 - 18 janvier 1996
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