place de la réduction embryonnaire :
acte de vie ou acte de mort ?
J. BELAISCH-ALLART et J.-B. BERNARD
Grâce aux politiques de transferts adaptés visant
à réduire le nombre d'embryons transférés
à 2 ou 3, sauf cas particulier, on ne devrait plus observer
de grossesses triples ou quadruples en Procréation Médicalement
Assistée (PMA). Cependant, les exceptions existent, 2 embryons
transférés peuvent être source de 3 embryons
implantés, un transfert de3 embryons après
40 ans peut entraîner une grossesse triple, il faut
donc avoir parfois recours à la réduction embryonnaire.
De même avec les techniques actuelles de monitorage de l'ovulation
par les dosages rapides de l'estradiol plasmatique et les échographies
folliculaires, on ne devrait plus observer de recrutement folliculaire
excessif dans les cycles où une ponction folliculaire n'est
pas prévue. Cependant la sensibilité aux gonadotrophines
de certaines patientes (vraies porteuses d'ovaires micropolykystiques,
(PCO) ou patientes dites " PCO like "), voire l'application
hors FIV de protocoles faits pour être suivis de ponction
folliculaire font que l'on se trouve parfois face à des
taux d'estradiol élevés (> 1500 pg/ml)
avec plus de 5 à 6 follicules matures lors de stimulation
a priori non suivies de ponction folliculaire et que surviennent
des grossesses multiples.
Le pronostic obstétrical des grossesses triples et plus,
bien qu'amélioré par l'administration de corticoïdes
pendant la grossesse, reste médiocre comme l'a démontré
une étude de Pons et al. sur 91 grossesses triples suivies
à Béclère, où le taux de prématurité
était de90,1 %, avec une durée moyenne de grossesse
de 32,9 + 3,5 semaines, les poids de naissance
des enfants s'échelonnaient entre 780 et 3140 grammes
et la mortalité périnatale était de 8,3 %
[1]. Le pronostic des grossesses quadruples et plus est encore
pire avec une mortalité périnatale de 29 % [2].
Quelle que soit la qualité de la prise en charge obstétricale,
le devenir de ces grossesses est imprévisible et chargé
de haut risque, c'est pourquoi il est préférable
d'éviter les grossesses triples ou plus. De plus le devenir
psychologique des mères de grossesse triple est difficile,
plus de la moitié présentant une dépression
dans les mois ou années qui suivent la naissance. Enfin
les pères ne résistent pas mieux et la proportion
de conjoints qui préfèrent abandonner un foyer devenu
une crèche est impressionnante [3, 4].
Il est aisé d'affirmer qu'il ne faudrait transférer
dans les cycles FIV qu'un seul embryon pour n'obtenir que des
grossesses uniques, mais les chiffres FIVNAT parlent d'eux-mêmes
: avec un embryon transféré 9,4 % de grossesses
cliniques par transfert, avec deux : 23,0 %, avec trois : 28,7
%, avec quatre 28,9 % et avec cinq : 22,1 % [5].
Cette augmentation du taux de grossesses s'accompagne malheureusement
d'une augmentation de grossesses multiples si les transferts sont
faits sans discernement. Quant à la PMA en cycle spontanée,
elle n'est possible que dans les (rares) cas où l'ovulation
et le spermogramme sont parfaits et expose au risque de décharge
spontanée de LH. Il faut admettre qu'un certain pourcentage
de grossesses multiples est probablement le prix à payer
pour obtenir un taux correct de grossesses en FIV. Les politiques
dites de transfert adaptées visent à réduire
au minimum ce risque, mais ne l'évitent pas toujours. La
politique dite de transfert adaptée consiste à adapter
le nombre d'embryons transférés à chaque
cas en fonction du risque de grossesse multiple. Un certain nombre
de facteurs favorisant les grossesses multiples ont été
mis en évidence par Fivnat [6], il s'agit du jeune âge
de la patiente, du nombre d'embryons transférés,
des indications masculines et du taux de fécondation. Dans
FIVNAT, le rang de la tentative n'intervient pas, mais jusqu'à
1993 cette donnée était peu précise, enfin
la qualité embryonnaire n'est pas prise en compte dans
l'analyse FIVNAT, faute de données, mais est prise en compte
dans chaque équipe pour le choix du nombre d'embryons déposés
in utero. Cette politique de transfert adaptée réduit
considérablement le nombre de grossesses triples et plus
mais ne les évite pas totalement. Les exceptions existent :
des grossesses triples après transfert de trois embryons
chez des patientes de plus de 40 ans sont rapportées
et certains embryons une fois replacés ont la fâcheuse
idée de se diviser et de créer ainsi un nouvel embryon
non prévu [7].
Contrairement aux idées reçues, la FIV n'est pas
la principale cause des grossesses triples en France. Les travaux
de Blondel et al. [8] ont révélé que seulement
4 % des grossesses gémellaires et 25 % des grossesses triples
entre 1985 et 1989 provenaient de la FIV, les autres provenant
des stimulations de l'ovulation dites classiques, hors FIV.
C'est pour tenter d'améliorer le pronostic obstétrical
et postnatal des grossesses multiples que la réduction
embryonnaire a été proposée. Cette technique
ne saurait remplacer un monitorage soigneux de l'ovulation, ni
une politique de transfert embryonnaire adaptée, tant elle
pose de problèmes éthiques et psychologiques.
Techniques opératoires
Deux types de techniques ont été décrits,
sous échoguidage, l'aspiration transcervicale et la ponction
transpariétale, l'une et l'autre pouvant être réalisées
sous neuroleptanalgésie ou sous anesthésie générale.
La technique transcervicale, applicable avant 10 semaines d'aménorrhée,
consiste à aspirer le ou les embryons les plus bas situés,
au moyen d'une canule de Karman, ou à les supprimer grâce
à une pince à biopsie de trophoblaste.
Les techniques transpariétales, désormais préférées
aux techniques transcervicales, consistent entre 8 et 12 semaines
d'aménorrhée à introduire une aiguille dans
le thorax embryonnaire, si possible dans le cur. La ponction
est réalisée le plus souvent à travers la
paroi abdominale maternelle sous contrôle échographique,
quelques cas de réduction par voie vaginale et échoguidage
endovaginal ont également été rapportés.
Les premières réductions n'utilisaient que l'effet
mécanique de la ponction pour arrêter l'activité
cardiaque, il est désormais habituel d'injecter du chlorure
de potassium (parfois associé à un hypnotique) dans
la cavité cardiaque ou dans le thorax jusqu'à ce
que l'activité cardiaque s'arrête [9]. Des progestatifs
voire des tocolytiques et un traitement antibiotique (au moins
en flash per opératoire) sont recommandés par la
majorité des équipes. Une échographie 24 heures
après la réduction confirme l'efficacité
de l'intervention et l'évolution des embryons préservés.
Les embryons interrompus évoluent vers la résorption
ou l'état papyracé. Le repos est préconisé
pendant le reste de la grossesse surtout si plusieurs embryons
sont laissés en place.Toute réduction doit être
précédée d'une échographie approfondie
pour permettre de choisir au mieux le ou les embryons à
laisser en place. Le diagnostic de la forme bichoriale ou monochoriale
biamniotique est indispensable pour le choix des embryons à
réduire, et pour fixer le pronostic obstétrical
de la grossesse qui ne dépend pas du zygotisme mais du
nombre de placentas et de l'existence d'une cloison amniotique.
Un grand nombre de malformations est accessible au diagnostic
échographique dès ce terme : anomalies des
membres, anencéphalie surtout, volumineuses closomies,
suspicion d'anomalies chromosomiques [hygroma du cou, (monosomie X),
ascite, épanchement péricardique, épanchement
pleural (trisomie 21), anomalies du placenta (trisomie 13, triploïdie)].Le
choix du ou des embryons à réduire repose sur des
critères " majeurs " exceptionnels
et des critères " mineurs " fréquents.
Les critères majeurs sont la découverte d'une malformation,
la suspicion d'anomalie chromosomique, les grossesses monoamniotiques
ou même seulement monochoriales, enfin le retard de croissance
embryonnaire. Les critères mineurs sont l'accessibilité,
la position par rapport au col, un décalage de terme (c'est-à-dire
un embryon dont la taille dès le départ est plus
petite mais qui présente la même vitesse de croissance
que les autres). Les critères majeurs étant exceptionnellement
rencontrés, c'est en règle générale
l'accessibilité de l'embryon qui le fera choisir.
Complications des réductions
Le risque majeur est celui de fausse-couche spontanée aboutissant
à la perte de toute la grossesse, soit précoce,
soit dans les 4 à 10 semaines suivant la réduction,
sans doute par un phénomène d'infection retardée.
Les taux de fausses couches spontanées rapportés
dans la littérature vont en diminuant, probablement avec
l'expérience des opérateurs et l'abandon des techniques
transcervicales, de 33 % en 1988 pour Berkowitz et al. [10] à
4 % en 1990 pour Wapner et al. [11]. L'usage de la voie transpariétale
fait diminuer de moitié le taux de fausses-couches spontanées.
Aucune séquelle physique n'a jusqu'à présent
été décrite chez les enfants nés après
réduction embryonnaire de leur co-jumeau, sauf dans le
cas de ftus laissés en vie après échec
de ponction, ce qui justifie donc le repérage parfait des
embryons visés et le contrôle échographique
à 24 heures s'assurant de l'absence d'activité
cardiaque et, le cas échéant, recommençant
alors l'interruption sélective sur le même embryon.
Des complications ischémiques identiques à celle
de jumeau survivant après décès spontané
in utero d'un des jumeaux n'ont pas été rapportées
après réductions embryonnaires, sans doute parce
que celles-ci sont effectuées au 1er trimestre, et
qu'il s'agit habituellement de grossesses multizygotes. Le retentissement
à long terme en particulier psychologique de ces réductions
a été peu étudié, cependant l'étude
de Brandes et al. sur 7 enfants âgés de 12,5 à
38 mois n'a mis en évidence aucune différence
physique ou mentale entre ces enfants et un groupe témoin
[12]. Le retentissement psychologique des réductions embryonnaires
sur les parents n'est guère décrit dans la littérature.
Dans notre série personnelle, lorsque les parents parlent
c'est pour exprimer leur soulagement après le geste. Une
de nos patientes (grossesse quadruple après pompe au LH-RH
réduite à 1'embryon) a résumé les
choses en disant " maintenant, je me sens enceinte de mon
bébé, avant j'avais trop peur de tout ce qu'il y
avait dans mon ventre ".
Molenat et al. ont étudié 45 patientes ayant
bénéficié d'une réduction embryonnaire
et ont mis en évidence l'importance de la communication
avec le médecin pour que ces réductions soient bien
vécues [13]. La proposition d'une interruption sélective,
écrivent-ils, représente une solution satisfaisante
pour ceux qui ressentent la découverte d'une grossesse
multiple comme traumatique, tandis que d'autres couples acceptent
l'idée d'avoir 3 enfants. Leurs conclusions plutôt
optimistes rejoignent totalement notre sentiment sur l'importance
de la relation médecin malade et le vécu finalement
positif de la réduction. Seul Garel et al. ont observé
des difficultés psychologiques importantes chez 7 femmes
sur 18 grossesses réduites [14]. L'information des parents
de grossesse triple n'est toutefois pas simple. Il est facile
de leur annoncer les 90 % de prématurité ou 8,3
% de mortalité périnatale, chiffres publiés
[2]. Il est facile de parler de l'amélioration du pronostic
des enfants grâce à l'administration de corticoïdes.
Par contre le taux de fausses-couches spontanées des grossesses
triples qu'il serait fondamental de pouvoir comparer à
celui des grossesses triples après réduction est
mal connu, et est rarement rapporté dans les publications
sur les grossesses triples. Il serait de 9,8 % sur 81 grossesses
triples à Port Royal [9], mais cette équipe de référence
ne reçoit probablement pas les grossesses triples à
leur tout début et les fausses- couches spontanées
avant 20 semaines sont probablement sous-estimées.
Dans le centre de PMA de Sèvres, depuis 1992 nous avons
observé 20 grossesses triples, 5 provenant de
stimulation hors FIV, 13 de FIV et 2 après transfert d'embryons
congelés. Parmi les 10 qui ont choisi de conserver
leur grossesse triple, nous avons observé 3 fausses-couches
spontanées tardives et une mort in utero d'un des triplés
avec naissance de 2 enfants vivants (soit 30 % de fausses-couches
spontanées). Parmi les patientes ayant choisi la réduction
embryonnaire, nous n'avons observé qu'une fausse-couche
spontanée (soit 10 %). Ces effectifs sont bien entendu
trop faibles pour conclure. Ces patientes qui ont bénéficié
de la réduction ont toutes été revues, l'une
est à nouveau enceinte, pour toutes la réduction
a été vécue comme un acte de vie, offrant
la meilleure qualité de vie anté et postnatale aux
survivants et non comme un acte de mort, il est clair que les
patientes reflètent là le discours médical
de notre équipe, équipe qui cependant respecte totalement
le désir des patientes puisque 50 % d'entre elles conservent
leur grossesse triple !
Quand faire la réduction ?
La technique transpariétale étant la plus répandue,
l'idéal est entre 10 et 12 semaines d'aménorrhée.
Plus tôt on risque de faire un geste inutile un certain
nombre de grossesses multiples se réduisant spontanément
(Vanishing twins) et on peut passer à côté
de malformations, plus tard on peut craindre une augmentation
du taux de fausses-couches spontanées et on se place hors
du délai légal de l'IVG.évaluation de la
technique
L'âge gestationnel à la naissance est le critère
fondamental d'évaluation de l'utilité de la réduction
embryonnaire [9]. Une enquête multicentrique récente
a permis le suivi de 463 patientes ayant bénéficié
d'une réduction embryonnaire depuis 1981. En moyenne le
terme à la naissance est voisin de 36 semaines d'aménorrhée.
Le risque d'accouchement prématuré est indépendant
du nombre initial d'embryons avant la réduction, mais fortement
lié au nombre d'embryons laissés en place [15].
Cependant même si un seul embryon est laissé en évolution,
la réduction embryonnaire ne permet jamais de revenir au
risque spontané de prématurité observé
dans les grossesses monoftales naturelles [9].
Combien d'embryons faut-il laisser ?
Le principal intérêt de la réduction embryonnaire
est de diminuer la prématurité. Jusqu'à présent,
il était habituel de réduire à deux embryons
(sauf exception médicale) par crainte de voir mourir le
dernier survivant. On peut s'interroger sur le bien-fondé
d'une telle conduite, si l'on veut vraiment diminuer la prématurité,
il faudrait probablement réduire à un seul embryon,
comme le suggèrent les données de Dommergues et
Dumez [9]. Une étude comparative randomisée des
réductions à 1 ou à 2 embryons pourrait
seule fournir une réponse définitive à cette
difficile question.
Indications des réductions embryonnaire
S'Il faut prendre en compte pour l'indication d'une réduction
embryonnaire le nombre d'embryons implantés, l'âge
de la femme, son passé d'infertilité, son éventuelle
histoire obstétricale antérieure, et le désir
du couple.
La réduction embryonnaire ne se discute pas à partir
de quatre embryons ou plus présents, avec activité
cardiaque à 10 semaines d'aménorrhée
en raison du désastreux pronostic obstétrical. Avec
deux embryons, il n'y a pas habituellement d'indication de réduction
embryonnaire sauf d'exceptionnelles indications médicales,
patientes porteuses d'utérus cicatriciel, ayant été
exposées au DES in utero, ou présentant une béance
cervico-isthmique. Les grossesses triples posent les problèmes
les plus délicats, leur pronostic obstétrical est
désormais amélioré par l'administration systématique
de corticoïdes mais la détresse psychologique des
mères, accablées de tâches matérielles
persiste, de même que la difficulté des relations
mère-enfant dans un tel contexte [3]. Les futurs parents
doivent être correctement et objectivement informés
de toutes ces données, de la possibilité de réduction
embryonnaire et de ses risques par leur médecin pour pouvoir
choisir la réduction ou la conservation de la grossesse
triple, en toute connaissance de cause.
Aspects juridiques et éthiques
La réduction embryonnaire s'effectue actuellement dans
un vide juridique complet. Par référence à
l'IVG, certains considèrent que la réduction (sauf
indication médicale, ftus malformé, etc.)
ne doit s'accomplir qu'avant 12 semaines d'aménorrhée
et qu'il faut un consentement écrit du couple. Le problème
éthique est essentiellement le risque de " dérapage ",
d'acceptation délibérée du recours à
la réduction embryonnaire comme seule prévention
de grossesses multiples.
La réduction embryonnaire ne doit être que l'ultime
recours en cas d'échec de monitorages de l'ovulation bien
conduits et de politiques adaptées de transfert embryonnaire
bien respectées. Dans cette optique, elle est préférable
aux conséquences désastreuses physiquement et psychologiquement
des grossesses multiples, et doit être proposée dès
trois embryons pour les auteurs de ces lignes, dès quatre
embryons pour d'autres.
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[14] GAREL M., STARCK C., BLONDEL B., LEFEBVRE G., VAUTHIER
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embryonnaires. J. Gynécol Obstet Biol Reprod, 1995, 24,
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pregnancy reduction. Collaborative Experience Among the World's
largest centers Obstetrics and Gynecology, 1993, 82, 61-66.
J. BELAISCH-ALLART et J.-B. BERNARD
CHI Jean Rostand, 141, Grande Rue, 92311 Sèvres Cedex.
Service du P.R. TAURELLE, Hôpital Boucicaut, 75730 Paris
Cedex 15.
: JOURNÉES
DE TECHNIQUES AVANCÉES EN GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE
ET PÉRINATALOGIE PMA, Fort de France 11 - 18 janvier 1996
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