Les XXIIe JTA
> Présentation
> Programme
> Comité scientifique
> Intervenants
> Contacter les JTA

En pratique
> S'inscrire
> Renseignements
> Hébergement
> Programme social
> Post-congrès

Les archives
> Andrologie
> Biologie
> Gynécologie
> Infertilité
> Médecine foetale
> Néonatologie
> Nutrition
> Obstétrique
> Pédiatrie
> Périnatalité
> Périnéologie
> Phlébologie
> Psychosomatique

Rechercher

Titre: Les troubles du cycle en périménopause
Année: 2003
Auteurs: - Rozenbaum H.
Spécialité: Gynécologie
Theme: Périménopause

Les troubles du cycle
en périménopause

Henri ROZENBAUM

1. Définition

On désigne par :

•   période d'activité ovarienne l'intervalle entre la puberté et la ménopause. Cette période englobe donc la « premenopause » des anglo-saxons ;

•   périménopause désigne les quelques mois ou années d'irrégularités menstruelles et/ou de troubles fonctionnels précédant la ménopause, ancienne « préménopause » au sens français du terme, et la période d'incertitude d'un an environ qui suit l'arrêt apparent des règles ;

•   la ménopause proprement dite se situe donc au sein de la périménopause ;

•   la post-ménopause ou ménopause confirmée correspond à la période de la vie de la femme qui va s'écouler après l'arrêt définitif des règles, donc après la ménopause et la périménopause (figure 1).

Récemment, Mitchell et coll. (1) ont proposé des définitions plus détaillées des différentes étapes de la transition ménopausique :

•   prétransition : aucune modification du cycle ;

•   transition ménopausique précoce : modification d'abondance ou de longueur du cycle,

•   transition ménopausique moyenne : irrégularités menstruelles mais sans absence de cycle ;

•   transitions ménopausique tardive : absence d'un ou plusieurs cycles ;

•   postménopause : pas de saignement depuis au minimun 12 mois.

106   H. ROZENBAUM

Figure 1

2. Age de début de la périménopause

Fixer l'âge de début de la périménopause n'est pas facile. En prenant comme critère les premières perturbations du cycle menstruel, Treloar, dans sa publication de référence (2), calcule un âge médian de 45,5 ans, à partir de l'étude de 291 femmes ayant tenu un calendrier de leur cycle pendant les 12 années précédentes. Chez 50 % d'entre elles, les premiers signes de périménopause se sont manifestés entre 42,8 et 47,8 ans.

5 % seulement ont constaté des symptômes avant 39 ans, et 5 % autour de 51 ans. L'âge médian de survenue de la ménopause fut de 49,8 ans.

Mc Kinlay et coll.(3), étudiant pendant 5 ans 2 570 femmes âgées de 45 à 55 ans dans le Massachusetts, estiment à 47,5 ans l'âge médian de début de la périménopause. Dans cette étude, l'âge moyen de la ménopause fut de 51,3 ans.

   LES TROUBLES DU CYCLE EN PéRIMéNOPAUSE   107

Figure 2. Age de début de modifications du cycle menstruel.
Etude américaine (Seattle) sur 184 femmes d'âge moyen.

Marès, lors de l'enquête «premiers signes», effectuée sur 1509 femmes calcule une moyenne de 48,4 ans (4).

Ces chiffres ne sont que des moyennes ou des médianes. En présence d'une patiente, rien ne permet à l'heure actuelle, de prévoir l'âge de début de la périménopause.

La figure 2 résume l'âge de début des modifications du cycle menstruel observées par Mitchell et coll. (1) sur une cohorte de 184 femmes âgées de 35 à 55 ans.

3. Durée de la périménopause

Treloar (2), sur les 291 femmes étudiées, calcule une durée médiane de 4,8 ans. Une période de transition n'excédant pas 2 ans est observée dans moins de 5 % des cas, tandis que cette période dure jusqu'à 10 ans chez certaines femmes.

Pour Mac Kinlay et coll., la durée de la périménopause est de 3,8 ans, avec des écarts très importants autour de cette moyenne.

Comme pour l'âge de survenue de la périménopause, rien ne permet à titre individuel de prévoir la durée de la phase de périménopause.

108   H. ROZENBAUM

Toutefois, les femmes plus âgées ont en moyenne une durée de périménopause plus courte. Il en est de même des fumeuses (3).

4. Évolution du cycle menstruel en fonction de l'âge

Les irrégularités menstruelles constituant les premières manifestations de la périménopause, il importe de connaître l'évolution du cycle menstruel pendant la période d'activité ovarienne de la femme et de définir ce que l'on considère comme un cycle menstruel « normal ». Le travail de référence sur ce sujet est celui de Treloar et coll. (5). Il s'agit d'une étude commencée en 1934 aux USA, ayant porté sur 526 étudiantes de l'université du Minnesota. D'autres participantes ont par la suite été incluses, de 1935 à 1938, puis de 1962 à 1964. Les filles des participantes ont ainsi été enrôlées, permettant d'étudier 2 générations. Ces femmes ont tenu un calendrier de leurs événements menstruels, permettant ainsi de disposer de plus de 35 000 années-femmes d'étude.

En 1967, une première publication, portait sur 2702 femmes suivies en moyenne pendant 9,6 ans (2).

En 1981, 763 des femmes étudiées étaient ménopausées, soit naturellement, soit chirurgicalement.

En 1997, une réanalyse de ce travail, focalisée uniquement sur les femmes ne recevant pas de traitement hormonal et n'étant pas enceintes, fut publiée. Elle portait sur plus de 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans (6).

La durée moyenne du cycle menstruel fut de 32 jours à 15 ans, 29 jours à 20 ans, 27 à 41 ans et 29 à 49 ans. Cette remontée de la durée du cycle provient du fait qu'il s'agit de moyenne, et reflète en fait les irrégularités menstruelles de cette période, de nombreuses femmes ayant des épisodes d'espacement des règles.

Entre 21 et 41 ans, 70 % des femmes ont une durée de cycle menstruel comprise entre 23 et 32 jours. Si on tient compte des variations comprises entre le 5e et le 95e percentiles, la moyenne d'un cycle menstruel normal oscille entre 24 et 42 jours respectivement.

La durée moyenne des règles fut de 6,6 jours à 15 ans, puis de 6 jours de 21 à 49 ans. Entre 15 et 43 ans, la variation de durée des règles n'excède pas 3 jours chez 75 % des femmes.

Enfin la proportion de femmes avec cycles menstruels réguliers fut de 70 % entre 15 et 19 ans, 92 % entre 35 et 39 et 75 % entre 45 et 49 ans.

   LES TROUBLES DU CYCLE EN PéRIMéNOPAUSE   109

Figure 3. Longueur moyenne du cycle : chez des femmes à distance de la ménopause et chez des femmes qui vont devenir ménopausées.

Etude australienne d'une cohorte de 438 femmes âgées de 45 à 55 ans

Plus récemment, Taffe et Dennerstein (7) ont étudié, au sein d'une cohorte de femmes australiennes, les caractères du cycle menstruel de 438 femmes âgées de 45 à 55 ans. Au sein de cette cohorte, deux groupes ont été distingués :

•   97 femmes continuant à être réglées ;

•   31 femmes qui deviendront ménopausées en cours d'étude.

Dans le 1er groupe, la durée du cycle a été, sauf exception, de 21 à 35 jours, sans tendance à une modification quelconque. En revanche, la durée du cycle menstruel des femmes du 2e groupe a augmenté, dépassant en moyenne les 35 jours lors des 10 derniers cycles précédant l'arrêt définitif des menstruations. Plus précisément, des cycles de durée supérieure à 42 jours après 45 ans constituent, selon ces auteurs, un signe prémonitoire de la ménopause, celle-ci survenant alors avant la fin des 20 cycles à venir (figure 3).

Les travaux de l'équipe australienne apportent ainsi des précisions supplémentaires, considérant comme régulier un cycle dont la durée est comprise entre 21 et 35 jours, et comme annonciateur d'une ménopause prochaine, avec un maximum de 20 cycles encore à venir, un cycle dont la durée excède en moyenne 42 jours après 45 ans.

110   H. ROZENBAUM

Enfin un autre phénomène important, noté par Treloar, a été confirmé par d'autres auteurs par la suite : le racourcissement progressif de la durée du cycle menstruel avec l'âge : 2 jours entre l'âge de 20 et celui de 41 ans, la durée du cycle passant de 29 à 27 jours. Chamberlain et coll. (8), sur 1615 femmes médecins étudiées en Angleterre, chiffrent ce racourcissement à 0,58 jours par décennie.

Ce racourcissement du cycle menstruel avec l'âge provient d'une diminution de la durée de la phase folliculaire (9-10).

5. Irrégularités menstruelles

Les perturbations du cycle menstruel constituent les premières et les plus fréquentes des manifestations de la périménopause.

Ce sont soit des cycles plus longs, soit des cycles plus courts. La coexistence cycle longs - cycles courts est fréquente en périménopause. Le nombre de femmes ayant une augmentation de la durée de leurs cycles s'élève. Des épisodes d'aménorrhée peuvent survenir ; d'autre part l'abondance et la durée des règles se modifient souvent, avec parfois tendance aux ménorragies (11).

Selon Sulak (12) des irrégularités du cycle menstruel apparaissent chez 90 % des femmes en périménopause.

Lors de l'enquête «premiers signes» de P. Marès (4), 48 % des femmes signalaient des irrégularités menstruelles, 29 % des épisodes d'aménorrhée ; dans 12 % seulement des cas, le cycle menstruel était inchangé, le caractère du cycle n'ayant pas été précisé dans 11 % des observations.

Burger et coll. (13), lors d'une étude transversale ayant porté sur 380 femmes âgées de 45,6 à 56,9 ans, observent :

•   pas de modification du caractère du cycle dans 27 % des cas ;

•   23 % de modification isolée de l'abondance des règles ;

•   9 % de modification de fréquence sans modification de l'abondance des règles ;

•   28 % de modification portant à la fois sur la fréquence et l'abondance ;

•   13 % de femmes enfin n'ont pas eu de règles depuis au moins 3 mois.

Dans l'enquête de McKinlay et coll. (3), les femmes se sont déclarées plus gênées par les perturbations du cycle menstruel que par les bouffées de chaleur.

   LES TROUBLES DU CYCLE EN PéRIMéNOPAUSE   111

Lors de l'enquête « premiers signes » (4), 12 % des femmes ayant un cycle inchangé se plaignaient déjà de troubles de la série ménopausique.

Duddley et coll. (14), sur une cohorte de 250 femmes australiennes âgées de 45 à 55 ans constatent que la proportion de femmes devenues ménopausées pendant les 4 années à venir était de :

•   12 % chez les femmes n'ayant noté aucune modification du caractère des règles ;

•   14 % chez les femmes ayant observé une modification de l'abondance des règles ;

•   58 % chez les femmes ayant observé une modification de la fréquence des règles ;

•   53 % chez les femmes ayant observé une modification de la fréquence et de l'abondance des règles ;

•   94 % chez les femmes ayant observé des épisodes d'aménorrhée de 3 à 11 mois.

Nous avons vu précédemment que, pour Taffe et Dennerstein, des cycles dépassant 42 jours étaient prédictifs d'une ménopause lors d'un délai ne dépassant pas 20 cycles.

6. Diminution du capital folliculaire ovarien

La diminution du nombre de follicules ovariens constitue la caractéristique morphologique essentielle du vieillissement ovarien (15).

Deux phénomènes majeurs, dont les mécanismes sont encore mal élucidés, contribuent à l'épuisement de la réserve folliculaire avec l'âge :

•   l'atrésie : 50 % des follicules sont atrésiques à la naissance. Ce pourcentage décroît avec l'âge, se stabilisant vers 30-35 ans ;

•   l'entrée en phase de croissance des follicules devient le mécanisme majeur au delà de 30 ans.

Entre 31 et 35 ans, le nombre de follicule est de 25 000 environ.

Au-delà de 38 ans, l'épuisement de la réserve folliculaire s'accélère.

À la ménopause, l'ovaire ne contient plus que quelques dizaines à quelques centaines de follicules.

112   H. ROZENBAUM

Figure 4. Schémas de prescription d'un progestatif en THS.

7. Irrégularités des sécrétions hormonales

La périménopause se caractérise par l'extrême variabilité des sécrétions de l'axe hypophyso-ovarien, rendant inutile tout dosage hormonal en pratique courante, tout au moins chez les femmes non hystérectomisées.

8. Les traitements de la périménopause

Un traitement hormonal sera utile :

•   pour régulariser le cycle menstruel ;

•   pour atténuer ou faire disparaître les signes fonctionnels susceptibles d'apparaître ou de se majorer pendant cette période : syndrôme prémenstruel, mastodynie, etc. ;

   LES TROUBLES DU CYCLE EN PéRIMéNOPAUSE   113

Tableau 1 : Progestatifs utilisables en périménopause.

 

˙Spécialité

˙Progestatif

˙Classification

˙Affinités

 
˙ 

˙ 

˙présentation,

˙ 

˙pour le récepteur

˙ 

˙ 

˙dosage

˙ 

˙des androgènes

   Utrogestan®   progestérone micronisée   progestérone   0
      100 mg, 30 capsules molles

   Duphaston®   dydrogstérone 10 mg   rétroprogestérone   0
      10 cp sécables

   Androcur® (1)   acétate de cyprotérone 50 mg   prégnane   0
      20 cp sécables

   Colprone 5®   médrogestone 5 mg   prégnane   0
      20 cp

   Gestoral®   acétate de médroxyprogestérone   prégnane   0
      14 cp sécables

   Lutéran 2®   acétate de chlormadinone 2 mg   prégnane   0

   Lutéran 5®   acétate de chlormadinone 5 mg   prégnane   0
      10 cp

   Lutényl®   acétate de nomégestrol 5 mg   norprégnane   0
      10 cp sécables

   Surgestone 0,125®   promégestone 0,125 mg   
   Surgestone 0,250®   0,250 mg, 10 cp   norprégnane   0
   Surgestone 0,500®   0,500 mg, 10 et 12 cp

   Orgamétril® (2)   lynestrénol 5 mg   dérivé de   +
      2 plaquettes de 15 cp/boîte   la nortestostérone

(1) Anti-androgène.

(2) Risque de perturbations métaboliques.

•   pour compenser des manifestations d'hypo-œstrogénie, au premier rang desquelles les troubles vaso-moteurs ;

•   pour prévenir les conséquences des perturbations hormonales de la périménopause : constitution à bas bruit d'une hyperplasie de l'endomètre, décompensation de fibromes jusque là bien tolérés ou totalement latents, perte osseuse en cas d'oligoménorrhée.

Une difficulté majeure : les variations spontanées des sécrétions hormonales rendent souvent la périménopause plus difficile à traiter que la ménopause elle-même.

Si la prise cyclique d'un progestatif suffit le plus souvent pour régulariser le cycle menstruel, ce traitement s'avèrera insuffisant en présence de troubles vaso-moteurs et/ou d'oligoménorrhée.

Aussi divers schémas thérapeutiques ont-ils été proposés pour traiter les troubles de la périménopause :

•   progestatifs seuls en cures cycliques ;

•   schéma dit de freinage - substitution ;

•   cycles artificiels (figure 4).

114   H. ROZENBAUM

Progestatifs seuls

La prescription d'un p.s. seul en deuxième partie du cycle menstruel constitue le schéma thérapeutique le plus souvent utilisé.

On choisira de préférence un progestatif dénué d'effet métabolique défavorable (tableau 1). Plusieurs schémas sont possibles :

Prescription 10 jours par cycle

La prescription d'un progestatif 10 jours par cycle, généralement du 16e au 25e jours pour un cycle de 28 jours constitue le schéma le plus couramment utilisé.

Ce traitement suffit le plus souvent pour régulariser le cycle menstruel.

Il pourra, selon les cas, être modulé : prise plus précoce si le cycle spontané est plus court, plus tardive au contraire si le cycle est plus long ;

Ce traitement suffit à régulariser le cycle tant que persiste une sécrétion endogène d'œstrogènes. En cas d'absence de règles, et si ce phénomène n'est pas imputable à une grossesse, il importe de recommander à la patiente de recommencer la cure thérapeutique 1 mois plus tard, en calculant les jours de prise comme si les règles étaient normalement survenues. Dans la majorité des cas en effet, des règles réapparaîtront au cycle suivant, l'absence momentanée de règles traduisant simplement un état d'hypo-œstrogénie transitoire.

Cette précaution permettra d'éviter de laisser persister une sécrétion œstrogénique, peut être diminuée, mais pouvant aboutir à la longue à la constitution d'une hyperplasie de l'endomètre.

Schémas de traitement progestatif plus longs

Dans certains cas, surtout en cas de pathologie organique associée, un schéma de prescription plus long permettra d'obtenir un meilleur résultat. Le progestatif pourra être pris dès le 14e jour du cycle, voire plus tôt parfois.

Ces schémas seront utiles si on souhaite inhiber au moins partiellement les sécrétions œstrogéniques ovariennes.

Prescription d'un p.s. 20 jours par cycle

   LES TROUBLES DU CYCLE EN PéRIMéNOPAUSE   115

Ce schéma offre l'avantage de réduire, mais sans les supprimer totalement, les sécrétions œstrogéniques ovariennes. Il peut être utile en cas de mastopathie sévère par exemple. Mais il ne permet plus d'assurer un cycle menstruel régulier. Selon l'importance de l'atrophie endométriale induite par le progestatif, il peut se produire une absence d'hémorragie de privation ou la survenue de légers saignements per thérapeutiques.

Le schéma dit de « freinage-substitution »

Ce schéma a été imaginé pour remédier aux irrégularités de sécrétions œstrogéniques ovariennes de la période périménopausique. La prise 20 jours par cycle d'un p.s. prégnane ou norprégnane inhibe les sécrétions hypophysaires et réduit les sécrétions œstrogéniques ovariennes. Un œstrogène est ajouté des 10 ou 12 derniers jours du traitement pour compenser les conséquences de l'insuffisance œstrogénique.

Ce schéma est séduisant en théorie. On manque cependant, pour l'instant, d'études ayant porté sur un nombre suffisant de femmes pendant une durée assez longue pour en apprécier réellement les effets et surtout la tolérance clinique.

9. Hormonothérapie substitutive œstro-progestative

Une hormonothérapie substitutive traditionnelle est parfois proposée d'emblée aux femmes en périménopause, surtout si celles-ci sont en oligoménorrhée ou si apparaissent des troubles vaso-moteurs.

Elle fera appel à des posologies modérées, et devra être modulée en fonction des signes cliniques : suppression ou diminution des œstrogènes en cas de réapparition d'une activité ovarienne importante.

   LES TROUBLES DU CYCLE EN PéRIMéNOPAUSE   117

10. Bibliographie

[1]   MITCHELL E.S., WOODS N.F., MARIELLA A. Three stages of the menopausal transition from the Seattle Midlife Women's Health Study : toward a more precise definition. Menopause, 2000 ; 7 : 334-49.

[2]   TRELOAR A.E., BOYNTON R.E., BEHN B.G., BROWN B.W. Variation of the human menstrual cycle through reproductive life. Int. J. Fertil. 1967, 12, 1, 77 - 126

[3]   McKINLAY S.M., BRAMBILLA D.J., POSNER J.G. The normal menopause transition. Maturitas, 1992, 14 : 103-105.

[4]   ENQUÊTE « PREMIERS SIGNES » (enquête nationale multicentrique sur les premiers phénomènes thermovasomoteurs de la ménopause). Coordination nationale : Pr Pierre Marès - Hopital Caremeau, CHRU de Nîmes. Comment vos patientes vivent-elles leur périménopause ? Laboratoires Zyma Ed, Rueil-Malmaison 1995, 28 pages.

[5]   TRELOAR A.E. Menstrual cyclicity and the pre-menopause. Maturitas, 1981, 3, 249 - 264.

[6]   BELSEY E.M., PINOL A.P.Y. AND TASK FORCE ON LONG-ACTING SYSTEMIC AGENTS FOR FERTILITY REGULATION. Menstrual Bleeding Patterns in Untreated Women. Contraception 1997 ; 55 : 57-65.

[7]   TAFFE J.R., DENNERSTEIN L. Menstrual patterns leading to the final menstrual period. Menopause, 2002 ; 9 : 32-40.

[8]   CHAMBERLAIN G. ROMAN E., PHARAON P. et coll. The effect of age and gravidity on menstruation. Brit. J. Obstet. Gynecol. 1981, 88, 895-898.

[9]   LENTON E.A., LANDGREN B.M., SEXTON L. Normal variation in the lengh of the luteal phase of the menstrual cycle : identification of the short luteal phase. Brit. J. Obstet. Gynecol. 1984, 91, 685-689.

[10]   KLEIN N.A., BATTAGLIA D.E., FUJIMOTO V.Y. et coll. Reproductive Aging : Accelerated Ovarian Follicular Development Associated with a Monotropic Follicle-Stimulating Hormone Rise in Normal Older Women. J. Clin. Endocrinol. Metab. 1996, 81 : 1038 - 1045.

[11]   TREVOUX R. Etude clinique et histo-hormonale des troubles du cycle dans la périménopause (troubles organiques exclus). A propos de 863 femmes suivies pendant 13 ans : 6 ans avant et 7 ans après la ménopause. Reprod. Hum. Horm., 1992, 6, 471-477.

[12]   SULAK P.J. The Perimenopause : A Critical Time in a Woman's Life. Int. J Fertil. 1996, 41 supplement (2), 557-561.

[13]   BURGER H.G., DUDLEY E.C., HOPPER J.L. et coll. The Endocrinology of the Menopausal Transition : A Cross-Sectional Study of a Population-Based Sample. J. Clin. Endocrinol. Metab., 1995, 80 : 3537 - 3545.

[14]   DUDLEY E.C., HOPPER J.L., TAFFE J., GUTHRIE J.R., BURGER H.G.,DENNERSTEIN L. Using longitudinal data to define the perimenopause by menstrual cycle characteristics. Climacteric, 1998 ; 1 : 18-25.

[15]   GOUGEON A. Relations entre vieillissement et nombre de follicules dans l'ovaire humain. Reprod. Hum. Horm., 1996, 9, 91-98.

[16]   ROZENBAUM H. La périménopause Eska édit., Paris, 1998, 1 vol., 30-41.