Quel
protocole pour quelle femme en AMP ? Les anti-œstrogènes
J.N. HUGUES*, I. CéDRIN-DURNERIN*
Introduction
Le Citrate de Clomiphène est l'inducteur
de l'ovulation le plus prescrit en France puisqu'il représente environ 350
000 cycles de traitement chaque année. Si l'on considère qu'une femme
est traitée en moyenne 5 cycles, on peut estimer qu'environ 70 000 femmes reçoivent
cette thérapeutique, soit plus de la moitié des femmes présentant
un problème d'infertilité.
Pourquoi ce traitement est-il aussi
prescrit ?
• C'est un traitement
qui a fait ses preuves. Mis sur le marché en 1967 en France, il est utilisé
depuis plus de 35 ans.
• C'est un traitement
simple, administré par voie orale avec une posologie standard et un monitorage
minimal.
• C'est un traitement
peu coûteux, environ 5 Euros la boîte de 10 cp.
• C'est un traitement
théoriquement peu risqué, qui n'entraîne pas d'hyperstimulation ovarienne
grave, mais peut être à l'origine de grossesses multiples.
Il est actuellement utilisé dans
deux indications principales.
• Une indication
classique, les anovulations et dysovulations du groupe II de l'OMS.
• Une indication
plus empirique: la stimulation de l'ovulation chez les femmes normo-ovulatoires
dans le cadre de programme d'insémination intra utérine ou dans le cadre
des infertilités idiopathiques.
Il est néanmoins parfois utilisé
de façon imparfaite : mauvaises indications, prescriptions stéréotypées
sans évaluation réelle de son efficacité. De plus, depuis quelques
années, des incertitudes existent sur le risque de cancer ovarien en cas d'utilisation
prolongée (> 12 mois de traitement), en particulier dans les infertilités
inexpliquées (1). Enfin, à l'heure du développement de nouvelles
molécules innovantes (SERM à visée plus cibléee, anti-aromatases),
il faut bien admettre qu'il persiste de nombreuses incertitudes sur son mode d'action.
L'ensemble de ces considérations
justifie une réévaluation de son utilisation.
Molécule et mécanismes d'action
Le Citrate de Clomiphène un dérivé
triphényéthylène, comme le diéthylstilbestrol. Il est composé
d'un mélange de deux isomères. Une isomère trans (En), active à
demie vie courte et une isomère cis (Zu), inactive à demie vie longue,
5 à 7 jours.
Le Citrate de Clomiphène peut
être considéré comme un SERM de première génération
qui se lie aux récepteurs des estrogènes avec une action agoniste ou antagoniste
suivant le tissu cible :
• Effet antagoniste
central : son action anti-estrogénique au niveau hypothalamique est responsable
de la libération de GnRH qui induit la libération de FSH et LH et, de
ce fait, le processus de maturation folliculaire.
• Effet hypophysaire,
estrogène-like : l'action agoniste au niveau hypophysaire se traduit par
une augmentation de la LH. Dans des conditions de cultures de cellules hypophysaires
en présence de GnRH, l'estradiol et le Citrate de Clomiphène augmentent
la sécrétion de LH. In vivo, le Citrate de Clomiphène augmenterait
la sensibilité hypophysaire au GnRH, en entraînant une liaison aux récepteurs
hypophysaires plus longue.
• Effet ovarien
estrogène-like : les estrogènes et Citrate de Clomiphène potentialisent
l'action de la FSH sur l'aromatase.
• Effet anti-estrogénique
au niveau de la glaire, avec diminution du volume, de la viscosité,
de la filance et de la cristallisation.
• Effet anti-estrogénique
au niveau de l'endomètre, responsable d'une diminution de l'épaisseur
de l'endomètre avec diminution de la densité des glandes et augmentation
des cellules vacuolées. Cet effet anti-estrogénique se traduit également
par une élévation des index de pulsatilité des artères utérines.
• Effets
systémiques à type de flush, céphalées, nausées, scotomes.
Ces effets sont tous dose-dépendants, réversibles à l'arrêt
du traitement, non constants et d'intensité variable selon les patientes.
Indications
1. Anovulations et dysovulations
a. Indications et contre-indications
• Le Citrate
de Clomifène est, jusqu'à ce jour, le traitement de première intention
recommandé pour les anovulations ou les dysovulations du groupe II a et IIb
de l'OMS (avec (b) ou sans (a) ovaires micropolykystiques), ce qui représente
80% des troubles de l'ovulation.
• Par contre,
il est contre-indiqué dans les anovulations du groupe I (aménorrhée
centrale) ou du groupe III (insuffisance ovarienne). C'est dire la nécessité
d'un bilan préalable du trouble de l'ovulation avant de prescrire le Citrate
de Clomiphène.
• Ce bilan comporte
des dosages hormonaux à réaliser en début de cycle ou après
un saignement de retrait progestatif : dosages de FSH, LH, Estradiol, Prolactine
et des androgènes. Ce bilan doit également comporter une échographie
ovarienne à la recherche d'un aspect polykystique des ovaires : augmentation
du volume ovarien (supérieur à 10 cm3) avec. en périphérie,
une couronne de micro-follicules (>12) et au centre, un stroma dense. L'existence
d'un profil hormonal évocateur (LH > FSH, hyperandrogénie) ou un aspect
échographique typique doit amener à explorer l'aspect métabolique
des OPK à la recherche d'une insulinorésistance qui se traduit par une
diminution de la SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) et du rapport glycémie/insulinémie
à jeun.
• Il est bien
démontré que la mise en évidence d'un OPK expose à un risque
de réponse multifolliculaire et de grossesses multiples et doit amener à
moduler la prescription de Citrate de Clomiphène.
b. Prescription
La posologie habituelle est de 50
mg par jour mais elle doit être modulée en fonction du poids. Au-delà
de 70 kg, la réponse est habituellement obtenue avec des doses de 100 mg/jour.
Le début de l'administration a
lieu entre le 2e et le 5e jour des règles ou d'un saignement
de retrait progestatif et la durée de l'administration est habituellement de
5 jours.
La surveillance doit comporter :
• une échographique,
au moins lors du 1er cycle, pour vérifier le nombre de follicules
en développement, l'épaisseur de l'endomètre et la vascularisation
utérine ;
• une évaluation
de la glaire en période ovulatoire dont le moment optimal de réalisation
est facilement déterminé avec l'échographie réalisée au
préalable. Cette étude de la glaire passe par la réalisation d'un
test de Hühner qui devra être répété en l'absence de spermatozoïdes
mobiles dans la glaire ;
• La surveillance
hormonale ne s'impose pas d'emblée. L'échographie avec l'épaisseur
de l'endomètre et l'aspect de la glaire donne une bonne idée de l'imprégnation
œstrogénique. L'élément le plus intéressant est finalement le
dosage de LH, car un effet délétère de taux élevés de LH
après administration de Citrate de Clomiphène a pu être démontré
(2) ;
• La courbe
de température permet d'affirmer le caractère ovulatoire du cycle et de
s'assurer que la durée de la phase lutéale est correcte. Il faut éviter
de prescrire un traitement progestatif systématique du 15e au 25e
jour du cycle qui peut d'une part coaguler la glaire au moment de l'ovulation si
celle-ci a lieu après J15 et, d'autre part, rendre l'endomètre sécrétoire
avant l'ovulation.
Durée du traitement :
Le traitement ne doit pas être
poursuivi en l'absence de grossesse, après six cycles ovulatoires. Il faut
alors réévaluer les causes de l'infertilité et passer aux stimulations
par les gonadotrophines.
c. Résultats
• taux d'ovulation
: 70 à 80 % par cycle ;
• taux de grossesse
: 15 à 25 % par cycle ;
• taux cumulatif
de grossesse : 40 à 97 %.
1) Facteurs prédictifs d'ovulation
(seuil de FSH)
Selon une étude (3) portant sur
environ 200 patientes anovulatoires du groupe II de l'OMS, les facteurs prédictifs
de résistance au Citrate de Clomiphène sont :
• une hyperandrogénie,
soit l'index de testostérone libre = testostéronémie/SHBG. L'hyperinsulinisme
souvent associée participe à la résistance par la baisse de la SHBG
qu'elle induit ;
• l'aménorrhée,
par rapport à la spanioménorrhée ;
• l'indice de
masse corporelle (BMI) ;
• le volume
ovarien, avec une importance du stroma plus que du nombre de follicules.
2) Facteurs prédictifs de grossesse
(qualité ovocytaire)
Le même groupe (4) a pu montrer
sur 160 patientes ovulant avec le Citrate de Clomiphène que les facteurs prédictifs
positifs de grossesse sont l'âge, l'aménorrhée (versus la spanioménorrhée)
et une LH de base augmentée dans le bilan initial. Ce dernier facteur n'est
plus prédictif lorsqu'on réalise une analyse multivariée.
d.Thérapeutiques adjuvantes
• Les agonistes
dopaminergiques
Ils ont longtemps
été prescrits pour traiter l'hyperprolactinémie modérée
souvent associée au syndrome des OPK. Leur efficacité dans cette indication
n'a pas été démontrée. Leur prescription n'est donc pas justifiée.
• Le Dectancyl
Il est utilisé
pour freiner la production des androgènes par la surrénale et son utilisation
s'accompagne souvent d'un hypercorticisme responsable d'une prise de poids. Son
utilisation doit être réservée aux cas de bloc enzymatique partiel
au niveau surrénalien, mis en évidence par un test au synacthène
avec dosage de la 17 hydroxyprogestérone.
• Les œstroprogestatifs
Ils sont également
utilisés pour freiner l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien et réduire l'hyperandrogénie.
En cas de résistance au CC, un traitement de deux mois permet d'obtenir par
la suite environ 75 % de cycles ovulatoires après CC (5). L'efficacité
de ce freinage semble plus importante chez les OPK minces que obèses.
• La lutte
contre l'hyperinsulinisme
La perte de poids
est souvent une mesure négligée du traitement des OPK, alors qu'elle devrait
être recommandée en première rétention. En effet, une perte
de poids de 10 % du poids du corps améliore de façon significative la
réponse au Citrate de Clomiphène et les chances de grossesse (6).
Néanmoins, elle
n'est pas toujours facile à obtenir et de grands espoirs reposent sur l'utilisation
des médicaments sensibilisants à l'insuline, en particulier, la metformine
(7) dont l'utilisation en association au Citrate de Clomiphène permet d'augmenter
le nombre de cycles ovulatoires et des taux de grossesse, voire de diminuer les
risques de fausse-couches.
II. Stimulations chez les femmes normo-ovulantes
1. Stimulations en vue d'insémination pour infertilité
masculine
Dans cette indication, les stimulations ovariennes
ont été réalisées de façon empirique depuis de nombreuses
années. Leur efficacité a dernièrement été prouvée
et semble d'autant plus importante que le facteur masculin est peu important et
que la cause féminine est prédominante (13).
Peu d'études ont été
réalisées avec le Citrate de Clomiphène utilisé seul dans ce
cadre et son efficacité semble discutable.
En association avec les gonadotrophines,
l'utilisation de Citrate de Clomiphène permet de diminuer le nombre d'ampoules
utilisées mais rend plus difficile la maîtrise du nombre de follicules
à ovuler. Or, il existe une relation étroite entre le nombre de follicules
pré-ovulatoires et les chances de grossesse, mais également les risques
de grossesses multiples (8). Dans les études réalisées avec des stimulations
par gonadotrophines, les taux de grossesses doublent quand on passe de un à
deux follicules pré-ovulatoires. L'augmentation ultérieure des taux de
grossesse avec trois follicules ou plus, semble plus marginale. Par contre, les
risques de grossesses multiples s'accroissent.
Dans l'étude de Dickey, sur 2841
cycles d'inséminations intra utérines réalisées après stimulation
par Citrate de Clomiphène, on retrouve de la même façon une relation
entre le taux de grossesse et la dose de Citrate de Clomiphène utilisée,
elle-même en relation avec le nombre de follicules pré-ovulatoires obtenus
(9).
2. Dans les infertilités idiopathiques
L'analyse des résultats des thérapeutiques
proposées dans le cadre de ces infertilités idiopathiques doit prendre
en compte la fécondabilité résiduelle de ces patientes, qui est dépendantes
de deux facteurs pronostiques principaux : l'âge et la durée de l'infertilité.
Le rationnel de l'utilisation du CC
dans cette indication serait la correction de troubles de l'ovulation à minima
et diverses études ont effectivement montré des petites anomalies du cycle
chez ces patientes malgré tout à cycles apparemment ovulatoires. La plus
fréquente semble être une diminution de la réserve ovarienne. Ce
fut l'un des mérites du CC que de participer à la mise en évidence
de ce trouble de l'ovulation grâce au »CC Challenge test » (10).
L'élévation anormale de la FSH après la prise du dernier comprimé
du CC traduit une insuffisance ovarienne débutante. Ce test est, à ce
jour, de plus en plus souvent remplacé par les dosages hormonaux plasmatiques
de FSH, d'estradiol, d'inhibine B ou d'AMH.
L'effet bénéfique du CC utilisé
seul dans les infertilités idiopathiques reposent sur des études anciennes
avec des effectifs souvent peu importants. Des études plus récentes randomisées
(11) semblent, au contraire, montrer un effet non favorable voire néfaste du
CC en particulier lorsqu'il est administré de J5 à J9 (12). Cependant,
une méta-analyse récente n'exclut pas un rôle potentiel du CC dans
ce contexte d'infertilité idiopathique. Il faut bien reconnaître que les
contradictions observées dans la littérature tiennent à l'hétérogénéité
habituelle de la définition de l'infertilité idiopathique et, de ce fait,
des patientes qui sont inclues dans ces études.
Conclusions
Le Citrate de Clomiphène reste le traitement
de première intention des anovulations et dysovulations du groupe II de l'OMS
Sa prescription nécessite un bilan
préalable permettant le diagnostic étiologique du trouble de l'ovulation.
Ce bilan doit comporter des dosages hormonaux et une échographie. Il permet
d'éliminer les contre indications que sont les anovulations du groupe I et
du groupe III de l'OMS.
Dans les anovulations du groupe II,
le sous groupe des ovaires polykystiques représente un terrain particulier
à risque de réponse multifolliculaire et de grossesses multiples, et justifie
une surveillance systématique échographique au moins au 1er
cycle de traitement. C'est également un facteur de risque de résistance
au CC, en particulier, en présence d'un surpoids, d'une hyperandrogénie
et d'un hyperinsulinisme. Dans cette indication, il ne faut pas négliger l'effet
bénéfique d'une perte de poids avant même d'utiliser le CC.
L'utilisation du CC ne doit pas être
stéréotypée, mais doit prendre en compte la cinétique du cycle
menstruel. Donc, pas de prescription de CC et progestatif J15-J25 systématique,
pas d'injection de gonadotrophines sans monitorage préalable.
Les taux de succès de cette thérapeutique
dépendent bien évidemment de la capacité à corriger les troubles
de l'ovulation mais également des autres facteurs d'infertilité : trompes,
sperme, interaction glaire/sperme et implantation qui devront être pris en
compte.
Enfin, la durée d'administration
du CC devrait être limité à 6 cycles ovulatoires maximum.
Chez les femmes normo-ovulatoires,
il n'y a pas à l'heure actuelle d'indication à utiliser le CC comme moyen
de stimulation de l'ovulation dans les inséminations intra utérines ou
les inséminations avec sperme de donneur car son efficacité n'est pas
démontrée. Il ne doit également pas être utilisé comme
placebo dans les infertilités inexpliquées, en particulier chez les femmes
de plus de 35 ans où les insuffisances ovariennes latentes sont fréquentes.
Ces patientes devront d'emblée être orientées vers des centres spécialisés.
Le CC est une molécule qui a rendu
et continue de rendre bien des services lorsque sa prescription est raisonnée
et justifiée. Ses principaux effets néfastes tiennent à son action
anti-estrogénique sur la glaire et l'endomètre. Le développement
de nouvelles molécules SERM à action plus ciblée ou l'utilisation
des inhibiteurs de l'aromatase permettront probablement de se soustraire de ces
effets indésirables. Ces molécules détrôneront peut-être
le CC comme inducteur de l'ovulation le plus prescrit.
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