Chapitre XIV
Les problèmes proctologiques dans les suites de l'accouchement
Patrick ATIENZA
Introduction
La grande fréquence des pathologies proctologiques durant la grossesse
et après l'accouchement est signalée par plusieurs travaux. Deux études, Ruiz - Moreno
en 1970 (18) et Pradel en 1983 (14) concordent pour constater que 80% des femmes
attribuent à leur grossesse ou premier accouchement leurs pathologies proctologiques. La
prévalence des thromboses hémorroïdaires du post partum est estimée entre 10 et 30%.
Les mécanismes physiopathologiques invoqués sont (10) :
- la proximité anatomique des structures génitales et anorectales.
- la présence de récepteurs aux oestrogènes dans les plexus
hémorroïdaires (19).
- les modifications anatomiques et physiologiques induites par la
gravidité (modifications vasculaires, augmentation de l'activité sécrétoire des
glandes sébacées, des sécrétions vaginales et des glandes anales) et l'accouchement
(contrainte sur la musculation sphinctérienne).
La gravidité favorise :
- le prurit anal, par augmentation des sécrétions vaginales avec
modification du pH,
- l'oedème des hémorroïdes,
- les troubles du transit,
- la résurgence des condylomes vénériens et des lésions
herpétiques.
L'accouchement favorise :
- la maladie thrombotique hémorroïdaire allant de la thrombose
asymptomatique interne ou externe au prolapsus circonférentiel oedémateux irréductible,
conséquence de multiples thromboses simultanées.
- le prolapsus muco-hémorroïdaire cause de suintements et favorisant
la survenue d'une fissure.
- les fissures anales souvent antérieures dues à la faiblesse du
septum rectovaginal sans hypertonie systématique du canal anal.
- les déchirures des sphincters anaux, source d'incontinence anale.
- les épisiotomies défectueuses, responsables de douleurs ou de
suppuration chronique le plus souvent associées à une fistule anale authentique. Ces
suppurations sont à différencier des granulomes sur corps étranger et d'une
endométriose sur la cicatrice.
L'examen proctologique en post-partum doit être fait selon les règles
habituelles de la spécialité chez une femme en position genu-pectorale, informée des
actes réalisés (toucher anal puis rectal, anuscopie et rectoscopie). Si un geste
chirurgical local est décidé, une anesthésie à la xylocaïne adrénalinée à 1 % est
de mise.
1 - Les complications hémorroïdaires du post-partum
11 - Définition et rappel anatomique
Les hémorroïdes peuvent être définies comme des formations
vasculaires sous-muqueuses, situées à la partie haute et basse du canal anal. Leur
vascularisation complexe comporte une composante artérielle.
Classiquement asymptomatiques, leurs complications définissent la
maladie hémorroïdaire.
Les quatre grades anatomiques sont :
- Grade I : Hémorroïdes internes non procidentes, visibles lors
des efforts de poussée au cours de l'anuscopie.
- Grade II : Hémorroïdes s'extériorisant et se réintégrant
spontanément lors de la défécation.
- Grade III : Hémorroïdes se prolabant en dehors de la
défécation et nécessitant des manoeuvres digitales de réintégration.
- Grade IV : Prolapsus hémorroïdaire, voire
muco-hémorroïdaire, permanent.
Les complications de la maladie hémorroïdaire sont au nombre de trois
:
. les rectorragies
. les thromboses
. le prolapsus muco-hémorroïdaire.
12 - Les rectorragies
Classiquement indolores, rarement importantes, elles inquiètent plus
par leur présence que par leur quantité souvent surévaluée. En cas de grande abondance
elles doivent être différenciées d'une hémorragie par ulcération thermométrique.
13 - Les thromboses hémorroïdaires
C'est le motif de consultation proctologique le plus fréquent du
post-partum.
Une étude prospective (Roillon JN, 1991) (17) portant sur 184
accouchées successives évalue à 12% la prévalence des thromboses du post -partum.
L'hémorroïdectomie radicale préventive est demandée par certaines
patientes envisageant une autre grossesse.
La présentation clinique est très variable allant de la thrombose
hémorroïdaire asymptomatique au prolapsus circonférentiel thrombosé hyperalgique. Le
traitement doit s'attacher à faire disparaître les symptômes algiques.
131- Dans les thromboses généralement petites et multiples du post
partum, la composante oedémateux est importante. Le traitement médical est de règle
associant :
. Anti-inflammatoires non stéroïdiens.
La contre-indication majeure à leur utilisation est l'ulcère
gastroduodénal en évolution.
- en l'absence d'allaitement : Profenid® (Ketoprofène) per os
à la dose de 2 gelules à 50 mg pendant les repas x 2 fois par jour durant 3 à 5 jours
associé à un protecteur gastroduodénal.
- en cas d'allaitement : Nifluril® (acide niflurique) per os, 1
gélule à 25O mg x 3 fois par jour pendant les repas durant 5 jours est préféré du
fait de son faible taux d'excrétion dans le lait maternel.
. Médications locales : pommade Quotane® à visée cicatrisante
et anesthésiante sur un suppositoire "vecteur" type Proctolog® ou
Titanoréïne® après chaque selle durant 2 semaines.
. Régulateurs du transit :
- hydratation suffisante
- Laxamalt® (paraffine)
- Duphalac® (lactulose) durant au moins 3 semaines.
132 - Dans les thromboses volumineuses, une thrombectomie sous
anesthésie locale est indiquée au mieux le 3 ème jour, suivant son apparition, après
traitement anti-inflammatoire.
- en position genu-pectorale, infiltration sous-cutanée et dans la
thrombose infiltration de xylocaïne adrénalinée à 1%.
- Incision radiée avec traits de refend pour réaliser l'aspect en
"T"
- Thrombectomie par dissection aux ciseaux.
- Découpage des bords de la plaie pour éviter une fermeture trop
rapide, source de récidive.
- Hémostase :
. soit par nitratage,
. soit par mise en place d'un fil de catgut 000 dans le canal anal liant
les 2 berges muqueuses et le sphincter interne de l'anus.
- Un toucher rectal biquotidien avec une pommade cicatrisante type
Avibon® et un bain de siège bétadiné matin et soir durant 5 jours, complète la
cicatrisation.
133 - Les prolapsus thrombosés circonférentiels hyperalgiques,
rares, devront bénéficier rapidement d'une hémorroïdectomie réglée (3) après un
court traitement anti-inflammatoire de 24 h.
L'intervention sera faite au bloc opératoire sous anesthésie
générale ou locorégionale par un proctologue qualifié.
L'hospitalisation durera 6 jours et les soins post opératoires (toucher
rectal / bains de siège biquotidiens) pendant 4 semaines devront être régulièrement
surveillés par le chirurgien responsable du geste.
13 - Le prolapsus muco-hémorroïdaire
Indolore et se réintégrant spontanément, il ne nécessite pas de
geste particulier.
Responsable de douleurs, de suintements et en l'absence de
réintégration spontanée, on préconisera, à distance de l'accouchement (2 mois), un
traitement ambulatoire par ligatures-congélations (2) ou chirurgical par
hémorroïdectomie radicale (3).
2 - La fissure anale
La fissure anale est une affection fréquente, de physiopathologie
encore controversée. Son diagnostic clinique est aisé, mais impose d'éliminer les
fissurations et ulcérations spécifiques anales. Le traitement curateur, variable dans
ses modalités (16), est classiquement chirurgical et s'attache à réduire les fibres du
sphincter interne ; cette attitude doit être nuancée chez la femme venant d'accoucher.
L'association fissure-complications hémorroïdaires est très fréquente en post-partum.
L'observation clinique et les explorations manométriques ont confirmé
l'hypertonie du canal anal chez les sujets atteints de fissure (7). Celle-ci serait la
conséquence d'anomalies du tonus sphinctérien lisse (responsable de 80 % de la pression
basale intracanalaire), hypertonie basale ou au décours du RRAI (overshoot) (12). Le
rôle des anomalies histologiques de ce sphincter à type de fibrose rapportées lors des
fissures anales (4) reste à préciser (1,8). Des travaux plaident pour le caractère
primitif de cette hypertonie malgré certaines objections (6) ; la réduction de celle-ci
est à la base des traitements chirurgicaux efficaces (5,11,13,15,16).
La fissure anale est évoquée chez une accouchée récente sur :
. la douleur : hyperalgique, elle peut motiver la demande de
consultation en urgence. Caractéristique par son horaire, elle constitue le syndrôme
fissuraire.
. les rectorragies (ou "anorragies") : classiquement,
traces de sang sur le papier, elles peuvent toutefois motiver la consultation.
. le prurit anal : il est souvent associé en dehors des
épisodes hyperalgiques. Les lésions de grattage et la fissure peuvent être responsables
de suintements.
. Rarement, l'examen proctologique systématique retrouve la cicatrice
d'une fissure anale ignorée d'une patiente, mais l'exposant à une récidive.
Son diagnostic repose sur la triade classique, à l'origine d'une
autonomie nosologique :
. Douleur anale,
. Contracture anale,
. Ulcération commissurale ou fissure anale proprement dite.
. La douleur anale : l'interrogatoire retrouve le syndrôme
fissuraire. C'est une brûlure déclenchée par le passage de la selle avec courte
rémission douloureuse post-défécation et réapparition secondaire des algies dans les
heures suivant l'exonération. Ces douleurs très intenses obligent l'accouchée à
retenir voire décaler ses selles. La douleur est bien localisée par la malade. Devant
une douleur atypique, l'effleurement du fond de la fissure par un coton reproduit l'algie
caractéristique.
. La contracture anale : d'intensité variable, elle est la
conséquence visible et palpable du spasme sphinctérien. Très intense, elle gêne le
déplissement minutieux de tous les plis marginaux permettant de montrer la déchirure
triangulaire, à bords plus ou moins nets selon le stade évolutif, située au pôle
postérieur à la partie inférieure du canal anal ; son sommet n'atteint pas la ligne
pectinée située au milieu du canal anal. Une anesthésie sphinctérienne est souvent
nécessaire pour la vaincre. Aucune goutte de pus n'est observée.
. La fissure anale : unique, elle est représentée par une
ulcération triangulaire avec, dans les formes chroniques, une marisque externe sentinelle
ou "capuchon". Une fistule anale trans-sphinctérienne inférieure associée est
à éliminer.
Le toucher anal puis rectal doit être fait avec douceur compte-tenu du
renforcement de la contracture à la moindre pénétration. L'anesthésie
intra-sphinctérienne par injection de Xylocaïne adrénalinée à 1 ou 0,5% en quatre
points est souvent nécessaire à un examen complet.
Il élimine une papille hypertrophique sus-jacente et surtout un abcès
inter sphinctérien ou intra-mural associé.
L'anuscopie, le plus souvent réalisée avec un modèle pédiatrique,
vérifie l'intégrité de la ligne pectinée et élimine une pathologie rectale
concomitante (rectite associée).
La rectoscopie confirme la normalité du rectum sus-jacent.
Les aires ganglionnaires inguinales sont vérifiées.
Classiquement, le traitement curateur de la fissure anale est
chirurgical. Chez l'accouchée ce jugement doit être nuancé et un traitement médical
apporte une cicatrisation généralement durable.
La fatigue physique et psychique du post-partum, la nécessité de
parfois renouveler une anesthésie, la prolongation de l'hospitalisation, le risque de
réaliser une léïomyotomie excessive sur un appareil sphinctérien possiblement lésé
incite à tenter largement le traitement médical. Après un délai de 5 jours, en cas
d'échec de ce dernier, l'attitude interventionniste doit être préconisée.
21 - Méthodes
211 - Traitement médical
Il a deux inconvénients : la récidive et l'absence d'histologie.
Il associe : les topiques locaux dans un but anesthésique (Quotane®,
Xylocaïne®) ou cicatrisant (Titanoréine®, Mitosyl®) d'efficacité souvent médiocre
et la lutte contre la constipation par absorption d'huile de paraffine ou mucilage.
Le stress, souvent présent, impose la mise sous anxiolytique (Librax®,
Lexomil®).
L'injection traçante sous-fissuraire de Quinine-urée tire son
intérêt d'une efficacité indéniable et de sa réalisation possible lors de la
première consultation. Une anesthésie à la xylocaïne® sous fissuraire est de règle
avant l'injection de 0,5 à 1 ml du produit juste sous la fissure. Outre la récidive,
deux autres complications ont été attribuées à cette méthode : l'abcès et la
transformation de la fissure en une ulcération atone n'ayant aucune tendance à la
guérison. Le recours à la chirurgie devient alors nécessaire.
212 - Traitement chirurgical
a) Manuel , il est représenté par la dilatation anale digitale.
Certains lui gardent un crédit, toutefois son caractère approximatif et parfois excessif
l'ont tenu pour responsable de certaines incontinences anales (9) L'histologie de la
fissure n'est pas réalisable.
b) Instrumental , il regroupe 3 méthodes d'indications
différentes.
- la léïomyotomie latérale
Elle n'aborde pas directement la fissure et ne permet pas l'étude
histologique. Cette intervention élégante peut être réalisée durant une courte
hospitalisation voire en ambulatoire par un proctologue entrainé. Elle consiste, après
anesthésie locale, à réaliser une incision radiée latérale
gauche, repérer le sphincter interne puis sectionner ses fibres
inférieures. Les douleurs et soins post-opératoires sont mineurs (20).
- La fissurectomie avec léïomyotomie postérieure et anoplastie
Préconisée par Parnaud (13), elle ôte la fissure et permet son examen
histologique, réduit l'hyperpression du canal anal et apporte du tissu sain pour
améliorer la souplesse et la cicatrisation anale.
- La résection diathermique
Elle consiste en une fissurectomie avec confection, au bistouri
électrique, d'une raquette de drainage cutanée externe puis léiomyotomie postérieure
dans la plaie.
22 - Indications
221 - Traitement médical
Il impose d'avoir éliminé une fissure secondaire. Son indication est
la fissure jeune, non compliquée chez un patient refusant l'intervention.
222 - Traitement chirurgical
C'est le seul traitement curateur à long terme.
La dilatation anale pour certains, et la léïomyotomie latérale
doivent être réservées aux formes hyperalgiques, sans inquiétude histologique.
Modalités de la fissurectomie :
2221 - Fissure postérieure
- Léïomyotomie latérale : fissure jeune hyperalgique non compliquée.
- Fissurectomie, léïomyotomie et anoplastie postérieure : fissure
chronique isolée ou associée à une papille hypertrophique ou à des hémorroïdes
(grade III, IV) justifiant une exérèse réglée.
- Résection diathermique : fissure infectée ou associée à une
fistule voire un abcès intra-mural.
2222 - Fissure antérieure
- isolée : léïomyotomie latérale simple (fissure jeune) ou associée
à une fissurectomie au bistouri électrique (fissure chronique).
- associée à des hémorroïdes : hémorroïdectomie réglée emportant
la fissure avec léïomyotomie dans la plaie de 3 h ou anoplastie postérieure. En aucun
cas, une anoplastie antérieure ne doit être réalisée.
La réalisation correcte des soins post-opératoires durant 4 à 6
semaines est une condition nécessaire à la guérison. Ils consistent en des bains de
siège et un toucher rectal bi-quotidien dès la première selle. Seule une cicatrisation
dirigée évitera les guérisons imparfaites, sources de récidive.
3 - Le prurit anal
31 - Anite érosive : Elle est reconnaissable par l'existence de
rhagades radiées périnéales et suintantes. Le haut canal est normal. La prise
d'antibiotique (Bêta lactamine) est fréquemment retrouvée. Un traitement associant
toilette locale (hydralin, Emulave), applications de Fluorescéine à l'eau puis de
Tridésonit ® à 0,05 % durant 3 semaines.
32 - Anite mycosique : Elle est souvent associée à une
mycose vaginale. Le traitement associe toilette locale (hydralin, Emulave), applications
de Fluorescéine à l'eau et Mycolog® durant 3 semaines. En cas de doute un prélèvement
mycologique doit être réalisé.
4 - L'incontinence anale doit faire éliminer, en premier, la
fausse incontinence du fécalome. Elle pose le problème de son exploration (voir
l'article : "Place des explorations fonctionnelles du périnée postérieur au
décours des accouchements dans le dépistage et la prévention de l'incontinence fécale
idiopathique") par les explorations fonctionnelles périnéales afin d'évaluer les
rôles respectifs de l'atteinte sphinctérienne, lisse ou striée et d'un processus de
dénervation périnéale associé ou non. Ces explorations sont utiles à réaliser avant
toute chirurgie réparatrice d'une incontinence anale.
5 - Le fécalome. Son diagnostic est aisé par le toucher rectal
percevant un rectum rempli de matières dures. Il se révèle le plus souvent par une
fausse incontinence anale, angoissant l'accouchée, conséquence de pertes fécales par
rengorgement. Le traitement repose sur la mise en place de lavements évacuateurs type
Normacol® associé aux laxatifs doux (Laxamalt®).
6 - L'abcès de la marge anale
Il impose à être différencié d'une suppuration au niveau de
l'épisiotomie bien que cette dernière puisse révéler une fistule anale authentique
sous-jacente.
L'abcès de la marge n'est le plus souvent que le stade initial d'une
fistule anale impliquant un traitement évacuateur de l'abcès, puis un traitement
curateur secondaire de la fistule en un ou deux temps.
7 - L'extériorisation d'un prolapsus rectal
L'accouchement par voie basse peut révéler un trouble de la statique
du périnée postérieur latent. Le traitement immédiat du prolapsus extériorisé
consistera en sa réduction par taxis et facilitation du transit intestinal. Après un
délai de 2 mois, un bilan périnéal complet jugera de l'opportunité de la technique
chirurgicale à accomplir (promonto-fixation type Orr-Loygues, intervention de Delorme,
…).
8 - Les algies anopérinéales
Il faut y penser devant des algies périnéales du post-partum se
prolongeant bien au-delà du délai habituel. D'étiopathogénie discutée (neurogène,
musculaire, ligamentaire), elles se caractérisent par leur siège imprécis, leur horaire
diurne, leur caractère postural et leur absence d'accentuation voire parfois un
soulagement lors de la défécation.
C'est un diagnostic d'élimination aussi doit-on s'assurer de
l'intégrité des structures osseuses du bassin (coccyx) avant de les évoquer. Les
médications à base d'Halopéridol, à faible dose (Vésadol®), obtiennent les meilleurs
résultats en prescription chronique.
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Docteur Patrick ATIENZA Unité de Proctologie Médico-Chirurgicale
Hôpital des Diaconesses
75012 Paris
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