Chapitre 8 - La grande prématurité : jusqu'où aller ?
REFLEXIONS A PROPOS DES LIMITES DE LA VIABILITE
M. DEHAN* Service de pédiatrie et réanimation
néonatales. Hôpital Antoine-Béclère, 92141 Clamart.
La naissance d'enfants extrêmement prématurés (entre 23 et 27 semaines d'âge
gestationnel : AG) est un problème très difficile à gérer au sein des équipes
obstétricales et pédiatriques. Le spectre d'un enfant survivant avec des handicaps
graves hante les esprits, aussi bien chez les professionnels que chez les parents. Aussi,
chacun s'est plus ou moins fixé des limites d'intervention, compte tenu de ses
convictions personnelles, de son expérience, de ses connaissances, de son environnement
et des moyens à disposition. Mais il est facile de remarquer combien souvent ces limites
sont variables d'une équipe à l'autre, d'un individu à l'autre, car elles sont
fréquemment fondées sur un a priori personnel plus que sur une évaluation objective des
possibilités réelles. De nombreuses raisons peuvent être fournies pour expliquer un tel
constat, mais ceci ne peut pas satisfaire la recherche d'une objectivité que la médecine
tend à introduire dans ses concepts et dans ses actes.
LE CONSTAT : ATTITUDES DES EQUIPES FACE A LA TRES GRANDE PREMATURITE
Plusieurs enquêtes ont exploré la diversité des comportements des professionnels
face à la grande prématurité.
Au Etats-Unis, Amon et coll. ont interrogé en 1986, 405 obstétriciens
" spécialistes de la médecine materno-foetale " [1]. On demandait à
ces professionnels à partir de quel âge gestationnel (ou quel poids de naissance
estimé) une césarienne d'indication foetale était réalisée. Le fait marquant des
réponses concernait la diversité des attitudes, certains acceptant la césarienne dès
24 semaines, d'autres la reculant jusqu'à 28 semaines d'aménorrhée (SA). Une enquête
plus récente, celle de Haywood et coll. illustre la méconnaissance des éléments
objectifs du pronostic parmi 224 obstétriciens américains [2]. Comme le montre la figure
1, ces professionnels ont tendance à sous-estimer de façon très importante les taux de
survie sans handicap des grands prématurés. Dans ces conditions, il est clair que les
obstétriciens peuvent avoir tendance à prendre des décisions inappropriées en cas de
menace d'accouchement très prématuré ou de grave retard de croissance : les
résultats dans ces conditions seront forcément mauvais, confortant ainsi l'idée qu'il
n'est pas nécessaire d'intervenir chez les grands prématurés.
Figure I- Comparisons of actual versus estimates of freedom form handicap for infants
of 23 to 36 week's gestation. Respondents' underestimations of freedom from handicap were
significant (p<0,05) from 23 through 36 weeks' gestation when compared with results of
a meta-analysis of outcome sutudies (d'après 2).
En France, une étude a été réalisée en 1994 par Bréart et coll., par
l'intermédiaire d'un questionnaire auprès d'un échantillon au quart des membres du
Collège national des gynécologues et obstétriciens, et auprès des membres de la
Fédération nationale des groupes d'études en néonatologie [3]. Le support de cette
enquête était une série de questions concernant les décisions d'extraction, de
transfert et de réanimation. Il a été ainsi mis en évidence un grand étalement des
réponses pour les mêmes questions, entre 24 et 32 SA quel que soit le poids de naissance
(figures 2 et 3). Une référence nette à 28 SA et 1 000 g, surtout pour les
obstétriciens, apparaissait nettement. De plus, on notait une réserve plus marquée de
la part des obstétriciens par rapport aux néonatologistes pour accepter des césariennes
très précoces. La comparaison avec enquête de Amon et coll. montrait en outre une très
grande différence entre les attitudes française et américaine : 90 % des
obstétriciens américains acceptent une césarienne d'indication foetale à 26 SA, alors
que les obstétriciens français n'interviennent à ces termes que dans moins de 10 % des
cas.
Figure 2 - Enquête auprès des obstétriciens et néonatalogistes français.
Pourcentage cumulé de praticiens acceptant le principe d'une extraction par césarienne
pour une indication strictement foetale (d'après 3).
Au total, ces enquêtes révèlent qu'il n'existe aucun consensus sur les attitudes à
respecter vis-à-vis de la très grande prématurité, et que, dans un certain nombre de
cas, une meilleure connaissance des résultats sur le devenir à long terme de ces enfants
pourrait éviter des abstentions thérapeutiques indues.
Figure 3 - Enquête auprès des obstétriciens et néonatalogistes français.
Pourcentage cumulé des praticiens acceptant le principe d'une réanimation en cas de
naissance en état de mort apparente, en fonction de l'âge gestationnel (d'après 3).
QUELLES SONT LES RAISONS EXPLIQUANT UNE TELLE VARIETE D'ATTITUDES ?
Ces raisons sont certainement nombreuses, intriquées et complexes à démêler. Parmi
les causes les plus évidentes, on peut citer les suivantes :
1. La situation ambiguë des équipes françaises peut tout d'abord provenir des
règles concernant la déclaration légale, et donc obligatoire, de la naissance en
France. Pendant longtemps, cette déclaration a été fixée à 28 SA, alors que dans de
nombreux pays, elle doit être effectuée dès 24 SA, l'OMS recommandant même pour sa
part une déclaration dès 22 SA ou 500 g, afin de faciliter les comparaisons
épidémiologiques. Ainsi, jusqu'à une date récente en France, la population des
nouveau-nés d'AG inférieur à 28 SA n'avait pas de référence légale, incitant à
considérer que les accouchements avant ce terme pouvaient entrer dans le cadre des
fausses couches tardives. Pour tenter de remédier à cette situation, la loi n° 93-22 du
8 janvier 1993, publiée au Journal officiel du 9 janvier 93, relative à l'état civil, a
modifié les modalités de déclaration des nouveau-nés. Depuis cette date, les enfants
nés vivants et viables sur production d'un certificat médical, ont un acte de naissance
et éventuellement un acte de décès, à partir du moment où ils sont nés au-delà de
22 SA ou qu'ils pèsent plus de 500 g (malheureusement, cette loi n'inclut pas les
déclarations des mort-nés). Cette modification de la loi va certainement contribuer à
modifier les attitudes.
2. Pendant longtemps, les possibilités thérapeutiques offertes pour traiter les
grands prématurés après leur naissance étaient très limitées. Notamment, les
méthodes de ventilation artificielle, techniques dont dépend la survie immédiate des
enfants, n'étaient pas adaptées à la physiopathologie des problèmes posés. La
mortalité précoce était importante, et parmi les survivants, on observait très
fréquemment une maladie respiratoire chronique redoutable, la dysplasie
broncho-pulmonaire, qui grevait très lourdement le pronostic respiratoire. De plus, le
pronostic neurologique restait toujours incertain faute de moyens d'investigations
suffisamment performants pendant la période néonatale. On comprend que dans ces
conditions, les équipes n'étaient pas très portées à " secourir " les
grands prématurés.
3. La réanimation néonatale s'est développée progressivement au cours des trois
dernières décennies. Les priorités se sont d'abord portées sur les détresses vitales
des nouveau-nés à terme, puis des enfants présentant une prématurité moyenne
(supérieure à 32 SA). Ce n'est que peu à peu que la disponibilité des lits a permis
d'accueillir des enfants plus jeunes, dont la durée de séjour à l'hôpital, notamment
en réanimation-soins intensifs, est inversement proportionnelle à l'âge gestationnel.
Il y a une dizaine d'années, une enquête menée en région Ile-de-France avait montré
que, alors que les grands prématurés (< 32 SA) représentaient 1 % des naissances,
ils occupaient 50% des lits de réanimation soins intensifs néonatals.
4. Dans le cadre de cette réflexion, on ne peut ici qu'évoquer les problèmes de
coûts, qui ont été considérés pendant longtemps comme excessifs compte tenu des
résultats obtenus, forte mortalité, taux élevé de handicaps graves. Cependant, bien
que les contraintes économiques actuelles doivent être prises en considération, il faut
réfléchir à ces problèmes en relativisant les coûts par rapport aux autres choix
budgétaires de santé : par exemple le coût du séjour d'un nouveau-né en
réanimation est inférieur de 50 % à celui d'un adulte hospitalisé dans une structure
équivalente, et cela pour une espérance de vie bien supérieure. En outre, à une
époque où la dénatalité est importante, il paraîtrait déraisonnable de ne pas donner
les moyens suffisants pour tenter de sauver plusieurs milliers d'enfants chaque année.
Les prématurés nés à moins de 27 SA représentent actuellement 0,3 à 0,5% des
naissances, soit 2 000 à 3 000 enfants par an.
PLAIDOYER POUR UNE ATTITUDE PLUS RIGOUREUSE
Depuis le début des années 1990, beaucoup d'éléments sont venus transformer le
regard pessimiste posé auparavant sur les grands prématurés, et le temps est venu
d'adopter des attitudes plus rigoureuses vis-à-vis de ces enfants.
Tout d'abord, les moyens thérapeutiques à disposition ont complètement transformé
le pronostic vital (cf. article de T. Lacaze). La surveillance prénatale et les
techniques d'exploration du foetus, l'utilisation large de la corticothérapie
anté-natale aux fins de maturation enzymatique, la diffusion des surfactants exogènes,
ont permis de franchir progressivement des étapes d'intervention : les résultats
actuellement obtenus pour les enfants de 28 semaines sont comparables à ceux qui étaient
obtenus au-delà de cet âge gestationnel, il y a une dizaine d'années. A titre
d'exemple, la figure 4 présente le taux de mortalité hospitalière observé dans une
population de 196 prématurés de moins de 27 SA hospitalisés dans le service de
réanimation de l'hôpital Antoine Béclère, entre 1992 et 1995. Ces chiffres confirment
que dès 25 semaines, le pourcentage de survivants est largement supérieur à 50 %. La
figure 5 étudie le devenir de 50 enfants nés à moins de 27 SA pendant la même
période, et suivis pendant plus d'un an : près de la moitié d'entre eux sont
considérés comme normaux, et seuls 12 % ont des séquelles lourdes. Ces chiffres
corroborent ceux de la littérature (4, 6).
Figure 4 - Mortalité de 196 enfants de moins de 27 SA hospitalisés à l'hôpital
Antoine-Béclère (Clamart) entre 1992 et 1995.
Figure 5 - Devenir neurologique de 50 enfants nés à moins de 27 SA et âgés de plus
d'un an.
Le deuxième élément de progrès concerne l'évaluation du pronostic en période
néonatale précoce. Depuis une dizaine d'années, les méthodes de détection des
lésions cérébrales susceptibles d'entraîner chez les grands prématurés des handicaps
ultérieurs, se sont affinées. Parmi ces méthodes, le monitorage EEG et l'échographie
transfontanellaire occupent une place prépondérante. Le monitorage EEG (2 à 3 EEG
pendant la première semaine de vie, puis un toutes les semaines jusqu'au moins 32
semaines), permet de dépister précocement les figures appelées pointes positives
rolandiques (PPR) qui sont la résultante directe des lésions ischémiques
périventriculaires. Ces lésions de la substance blanche évoluent généralement vers
des leucomalacies cavitaires dont la visualisation précoce peut être effectuée par des
échographies transfontanellaires répétées. Ces échographies ont bénéficié des
avancées techniques récentes dans le domaine des ultrasons, et donnent actuellement,
entre des mains entraînées, des images d'une grande précision et d'une grande
sensibilité. En cas de doute, ou pour préciser l'extension ou la localisation exacte des
lésions, le recours à l'IRM est possible, même chez l'enfant en ventilation
artificielle. Ce sont actuellement ces examens qui permettent, beaucoup plus que
l'anamnèse ou la clinique, de porter un pronostic. En cas de normalité de tous ces
examens, à condition qu'ils aient été effectués dans de bonnes conditions, le risque
de survenue d'un handicap ultérieurement est minime. En revanche, la présence de PPR
nombreuses et répétées, associées à des images de leucomalacie cavitaire, est
associée à la survenue de handicaps graves. C'est ici poser le problème de la
légitimité de la poursuite des soins chez ces enfants. Bien que ne connaissant pas de
façon précise la physiopathologie complexe de la leucomalacie périventriculaire, des
facteurs de risque ont récemment été mis en exergue : Zupan et coll. [7] ont
montré que des enfants extraits par césarienne pour RCIU sévère avant l'apparition
d'une souffrance foetale aigu', avaient un risque 10 fois moins important de développer
une leucomalacie périventriculaire que les prématurés, d'âge gestationnel égal, nés
dans un contexte infectieux (ouverture prématurée de la poche des eaux, chorioamniotite)
ou hémorragique (placenta praevia, hématome rétro-placentaire) (figure 6). De plus, des
résultats préliminaires tendent à montrer l'effet protecteur d'un accouchement par
césarienne en cas de chorioamniotite, la césarienne réduisant de 85 % le risque de
leucomalacie dans ce contexte [8]. L'approfondissement de ces données permettra sans
doute à l'avenir de mieux gérer les menaces d'accouchement et les naissances très
prématurées.
L'abord rigoureux des problèmes d'éthique au sein des équipes
obstétrico-pédiatriques est un élément important de l'attitude de ces équipes
vis-à-vis de la grande prématurité. En effet, compte tenu des résultats possibles, il
est difficile de justifier une abstention thérapeutique systématique lorsqu'il existe
par exemple plus de 50 % de chances de succès. On ne concevrait pas que dans d'autres
domaines de la médecine, les équipes médicales n'essaient pas de soigner des individus
lorsqu'il existe une telle chance que " ça marche ". Il est donc
éthiquement plus facile de défendre une attitude inverse, c'est-à-dire tournée a
priori vers la vie et vers l'espoir. Une telle attitude aboutit alors au fait que
l'obligation de moyens doit être mise au service de tous les nouveau-nés, même s'ils
sont très prématurés. En revanche, dans un certain nombre de cas, il faudra savoir
accepter d'interrompre une réanimation lorsque les lésions cérébrales s'avèrent être
étendues, afin de ne pas faire survivre malgré tout un enfant handicapé [9]. Cette
prise de position éthique, affirmée et reconnue au sein des équipes
obstétrico-pédiatriques, clairement exprimée et mise en pratique, conduit à une
confiance réciproque des obstétriciens et des néonatologistes, et à un partage entier
des responsabilités. Une telle démarche favorise en outre la cohérence médicale face
à l'interrogation des parents, tout en permettant des adaptations en fonction des
situations individuelles.
Figure 6 - Incidence de la survenue d'une leucomalacie périventriculaire en relation
avec l'anamnèse obstétricale (d'après 7).
Des moyens thérapeutiques efficaces, des résultats en progression constante, des
attitudes médicales plus cohérentes justifient enfin la réflexion qui doit être menée
actuellement en faveur de l'organisation des soins périnatals. En dehors de
considérations économiques qui, par ailleurs, sont tout à fait justifiées, il est
clair que la prise en charge de la très grande prématurité ne peut se concevoir que
dans des centres particulièrement équipés et intéressés par ce problème. Le
repérage des situations à risque d'accouchement très prématuré et le transfert avant
la naissance vers des centres spécialisés, s'imposent si l'on veut donner une chance
raisonnable de succès à ces enfants. Il convient donc de mettre en place
progressivement, mais rapidement, au niveau de chaque région, une telle organisation.
Dans cette optique, les professionnels concernés doivent mener des actions communes
auprès des tutelles, et notamment des nouvelles agences régionales de santé.
27 semaines d'AG, 26, 25, 24... mais jusqu'où aller ? N'y a-t-il pas tout de
même une limite ? A cette question, on peut répondre par les éléments objectifs
que représente la physiologie foetale [10]. En effet, la physiologie impose ses propres
limites, qui sont schématiquement sous la dépendance de 3 ordres de facteurs. Le premier
correspond à l'immaturité pulmonaire, liée aux capacités de synthèse du surfactant
(qui apparaît dès la 20e semaine, mais dont la production ne commence à être efficace
que 2 à 4 semaines plus tard) et au développement des structures anatomiques
(alvéolisation et développement des capillaires pulmonaires dont dépend l'efficacité
des échanges gazeux). Le deuxième facteur concerne l'immaturité des structures
cérébrales : la perturbation de la migration neuronale vers le cortex cérébral à
partir des zones germinatives périventriculaires, la fragilité de la vascularisation
cérébrale avec ses risques d'hémorragie et surtout d'ischémie intra-parenchymateuse,
l'absence de myélinisation sont les éléments de risque de séquelles neurologiques,
d'autant plus important que l'enfant est de faible âge gestationnel. Le troisième
facteur concerne les capacités à maintenir une homéostasie stable, car la coordination
des multiples fonctions neuro-hormonale, hépatique, rénale, métabolique et enzymatique
ne commence à être efficace qu'à partir de 24-26 semaines d'AG. Ainsi, sur le plan
biologique, la limite de viabilité s'établit aux alentours de 23-24 semaines d'AG.
Mais, face à cette limite qui paraît pour l'instant infranchissable, de nouveaux
progrès médicaux et thérapeutiques sont en attente, et permettront peut-être, dans un
proche avenir, non seulement d'améliorer les prises en charge actuelles, mais peut-être
de faire reculer ces limites. Parmi ces progrès à venir, il convient de citer tous les
facteurs qui sont actuellement à l'étude pour accélérer le processus de maturation
enzymatique des organes, et les recherches actuellement menées dans le domaine de la
neuro-protection pour diminuer les risques de survenue des lésions cérébrales qui
grèvent encore si lourdement le pronostic.
CONCLUSION
On se plaît souvent à dire que depuis que l'on dispose de moyens de diagnostic
anté-natal, le foetus est devenu un patient. Pourquoi alors le très grand prématuré
n'en serait-il pas un ? Cette population d'enfants représente un véritable défi
médical pour les équipes obstétricales et pédiatriques. Longtemps ignorée, elle est
actuellement au coeur des préoccupations, puisque les moyens de faire survivre ces
enfants sont actuellement disponibles. Les enjeux sont majeurs : la grande
prématurité représente 50 % de la mortalité périnatale et environ la moitié des
séquelles motrices observées dans la petite enfance. La prise en charge des problèmes
posés par la grande prématurité implique nécessairement une politique de
régionalisation des soins périnatals, afin que les transferts des mères dans un centre
obstétrico-pédiatrique adapté puissent être effectués devant tout risque
d'accouchement très prématuré. Enfin, la venue au monde d'un enfant (voire de plusieurs
en cas de grossesse multiple) dans une famille entraîne un bouleversement considérable
sur le plan familial et social. Il est important de rappeler que, même en cas de décès,
il est très important pour les parents de savoir que cet enfant qui a existé pour eux,
n'a pas été escamoté par les professionnels : malgré sa prématurité, sa
fragilité, sa petitesse, il a été soigné, accompagné, et tout ceci aide beaucoup les
parents à affronter cette pénible épreuve.
BIBLIOGRAPHIE
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