Les
contraceptions : présent et futur Les nouveautés galéniques
C. PELISSIER-LANGBORT
Le nombre d'avortements, en France, reste
à peu près stable, même s'il a un peu diminué (180 000 environ).
Les médecins gynécologues
ont-ils une responsabilité vis-à-vis de ces chiffres presque constants
?
Quelles femmes n'ont pas accès
à la contraception et pourquoi ?
Y a-t-il un réel échec contraceptif
?
Les nouvelles variétés galéniques
en matière contraceptive, vont-elles améliorer l'observance des femmes
?
C'est en fait l'enjeu de cette première
décennie du XXIe siècle si l'on veut maîtriser ce problème
de santé publique. Que savons-nous aujourd'hui et quelles améliorations
galéniques existent dans le Futur ?
Que ce soit pour la contraception du
Présent ou celle du Futur, le gynécologue doit aujourd'hui et devra demain,
choisir une contraception, sûre, fiable, réversible, aisée, qui s'adapte
aux préférences de la femme concernée, mais aussi à sa situation
gynécologique, à sa parité, à son âge, à sa sexualité
et à ses éventuelles pathologies associées.
La pilule oestroprogestative reste
encore aujourd'hui la première méthode de contraception et 35 % des femmes
l'utilisent en France. Elle demeure très efficace, (indice de Pearl de 0 à
0, 18), d'utilisation aisée et réversible.
Mise au point par Pincus dès 1958,
elle a beaucoup évolué, et la dose d'éthinyl-oestradiol qu'elle contient
(EE) est de : 50, 40, 35, 30, 20 et 15 gamma. Cet estrogène synthétique,
par voie orale, entraîne selon ses doses certains retentissements sur la coagulation
et les vaisseaux, sur le métabolisme hépatique. D'où la nécessité
d'une baisse considérable de la dose d'Ethinyl oestradiol. Elle n'a été
possible que grâce au fort pouvoir antigonadotrope des progestatifs, dérivés
de la 19 Nortestostérone de 2e génération (Levonorgestrel),
mais surtout de 3e génération (Desogestrel et Gestodène).
En effet, presque toutes les pilules
oestroprogestatives sauf 2* qui contiennent aujourd'hui, une progestatif dérivé
de la 19 Nortestostérone de la 1ère, 2e ou 3e génération.
Dans la contraception oestroprogestative
classique, la dose d'éthinyl oestradiol aidait le progestatif à l'inhibition
de l'axe hypothalomo-hypophyso ovarien. 50 gamma d'Ethinyl oestradiol étaient
nécessaires avec de fortes doses de progestatifs, qui dérivés de
la Testostérone avaient alors un réel effet androgénique.
Pour éviter une trop grande atrophie
endométriale et pour éviter une absence d'hémorragie de privation,
la dose d'Ethinyl Estradiol ne pouvait être que de 50 gamma, au mieux de 30,
avec les progestatifs de 2e génération.
Un équilibre fragile était
obtenu.
La diminution trop importante et de
l'EE et du Levonorgestrel a conduit à des pilules certes, contraceptives, mais
laissant se développer des follicules ovariens de 20 à 25 mm à l'échographie
!
L'apparition vers 1990, de progestatifs
de 3e génération (Desogestrel), plus actifs à faible dose,
plus antigonadotropes, et donc moins androgéniques entraînant une atrophie
endométriale moindre, a contribué à faire diminuer la dose d'éthinyl
oestradiol à 20 gamma par comprimé avec un équilibre estrogène/progestatif
semblable et avec un excellent contrôle du cycle. Et même l'un de ces
progestatifs de 3e génération (Gestodène) a permis de
réaliser des pilules à 15 gamma d'éthinyl oestradiol : c'est le progestatif
qui assure quasiment l'activité anti gonadotrope et l'éthinyl oestradiol
n'est là que pour le confort du cycle ou à peu près. Mais pour renforcer
l'action inhibitrice, on a prolongé de 3 jours, le traitement habituel : 24
comprimés au lieu de 21. L'équilibre physiologique endométrial est
moindre, et aménorrhée et spottings sont plus fréquents.
Autrement dit, avec ces progestatifs
Norstéroïdes de 3e génération, il n'est pas possible
de diminuer davantage le taux d'EE, sauf à avoir une atrophie endométriale
marquée, et une substitution oestrogénique insuffisante.
C'est ce qui explique que le même
laboratoire a développé très récemment une association contenant
35 gamma d'ethinyl oestradiol (ce qui est peut-être trop) et un progestatif,
voisin de la Spironolactone : la Drospirenone. (3 mg) progestatifs ayant une
action antiminéralocorticoïde modérée qui reste l'un des arguments
de cette association. En effet si la pilule oestroprogestative reste la contraception
la plus utilisée par les Françaises, et le moyen contraceptif le plus
sûr, l'observance n'est pas très bonne, l'abandon fréquent. L'une
des causes invoquée est la prise pondérale, bien que tous les travaux
entrepris ne le confirme pas. La prise pondérale, la contrainte quotidienne
de la prise orale, les craintes sur les risques thromboemboliques des progestatifs
de 3e génération, les craintes suscitées par la WHI et
la Million Women Study, pour les traitements hormonaux de la ménopause, et
leurs impacts sur le risque de cancer du sein, le rôle vasculaire attribué
aux oestrogènes par voie orale, expliquent la mauvaise observance, mais aussi
la recherche d'autres contraceptions, qui aideraient d'autres femmes. Il est en
effet apparu nécessaire, d'assurer à toutes les femmes, mêmes à
celles qui sont à l'évidence, plus à risques que d'autres, une contraception
efficace et aisée :
- les fumeuses avérées
de plus de 35 ans ;
- les obèses, les diabétiques,
les hypertendues, les insuffisantes rénales, celles ayant des antécédents
familiaux de thrombophilie ou même des antécédents personnels etc.
Or, les seuls produits antigonadotropes,
de prise aisée, par voie orale, sont pour l'instant les Progestatifs. En effet,
nous ne disposons aujourd'hui que des Agonistes et Antagonistes du Gnrh, qui ne
sont pas actifs per os. C'est ainsi que très vite s'est développée
la contraception progestative pure.
Les microprogestatifs de 1re
génération utilisant des progestatifs Norstéroïdes de 1re
et 2e génération, à faible dose, en continu, n'ont théoriquement
qu'un effet local sur la glaire, qu'ils rendent inhospitalière aux spermatozoïdes,
et sur l'endomètre qu'ils atrophient. En fait, ils inhibent l'axe hypothalamo-hypophyso
ovarien, dans 50 % des cas, et entraînent alors une aménorrhée avec
hypo-oestrogénie.
FSH et LH ne sont que partiellement
freinés dans 40 % des cas, avec comme corollaires la formation de kystes fonctionnels,
sur des ovaires dystrophiques, avec hyperoestrogénie. Un seul oubli lève
rapidement ce freinage et l'effet anti glaire n'existant plus, une grossesse peut
survenir.
Enfin la prise en continu de ces progestatifs
entraîne des spottings, par atrophie endométriale avec dilatation des
vaisseaux de l'endomètre et l'on insiste aujourd'hui sur le rôle des métalloprotéaases.
Ce sont ces métalloprotéases endométriales dont on fait aujourd'hui
l'immuno localisation, qui sont de plus en plus étudiées. La maîtrise
de ces problèmes de saignements est bien entendu le sujet de recherche de bien
nombreux laboratoires.
Récemment, un progestatif de 3e
génération (Desogestrel : Cerazette*) a été introduit comme
micropilule progestative avec l'AMM pour cette indication. Par rapport aux autres
micropilules, il inhibe davantage l'axe hypothalamo hypophyso ovarien, et s'il existe
des follicules ovariens de 16 à 22 mm, il n'y a pas de kystes fonctionnels,
et il permet une certaine sécrétion oestrogénique résiduelle.
Mais les saignements sont identiques. S'il est certainement le Microprogestatif
le meilleur chez la femme allaitante, il est difficile à utiliser dans d'autres
circonstances que le post-partum en raison des saignements et de la mauvaise maîtrise
du cycle.
Quant à la contraception progestative
normodosées discontinue, elle est aisée d'utilisation, mais reste franco-française
en raison de notre particularisme. Et il n'y a pas eu en France de travaux en double
aveugle : « l'évidence based medecine » n'a pas été
respectée chez nous une fois de plus.
Les premiers progestatifs prescrits
ont été les dérivés 19 Nortestostérone dérivés
de la molécule de Testostérone et si le Lynestrenol est le seul progestatif
qui a l'AMM pour la contraception, très vite leurs effets délétères
sur le poids, le métabolisme glucidique et lipidique, la pression artérielle,
les facteurs de coagulation (Lynestrenol) les ont fait abandonner pour d'autres
progestatifs, d'autres familles.
En effet, tout comme les Norstéroïdes,
les progestatifs dérivés de la 170H progestérone et des 19 Norpregnanes
sont anti-gonadotropes. Le mécanisme d'action antigonadotrope a bien été
étudié et il a été démontré que l'action hypothalamique
et hypophysaire était directe et ne passait pas par les récepteurs aux
androgènes. Il n'y a pas d'action ovarienne directe.
Sont des progestatifs antigonadotropes
:
- les dérivés de la
170H Progesterone : Acetate de Chlormadinone Luteran* ; Acetate de Cyproterone Androcur*
; Acetate de Medroxyprogesterone (MPA) Medrogestone Colprone*
- les dérivés de la
19 Norprogesterone (Norpregnanes) : Acetate de Nomegestrol Lutenyl* ; Promegestone
Surgestone*.
Tous ces progestatifs dérivés
de la progestérone sont dénués d'effets délétères,
métaboliques, pondéraux, tensionnels et n'ont aucun impact sur la coagulation,
à l'exception du Medroxyprogesterone Acetate, non utilisé en France et
pour lequel les données sont insuffisantes et contradictoires.
Prescrits 18 à 20 jours sur 30,
ils donnent une hémorragie de privation, ont très peu de spottings et
on fait la preuve de leur utilité depuis plus de 20 ans, mais ils n'ont pas
l'AMM pour cette indication. Mais ces molécules n'existent qu'en France et
que dans quelques pays européens. Nous n'avons jamais fait de grandes études.
Ainsi dans la Cochrane Review (2000), on ne retrouve aucune étude sur l'efficacité
des progestatifs prescrits en antigonadotropes 18 à 21 jours par cycle. Une
seule étude randomisée compare un progestatif Norstéroïde, la
Norethystérone au stérilet au Levonorgestrel. La conclusion est la suivante
: « le traitement progestatif 21 jours par cycle induit une diminution
significative de l'abondance des règles ».
N'ayant pas de progestatifs non dérivés
des Norstéroïdes, et conscients des effets délétères qu'ils
induisent, d'autres pays européens nous ont proposé une contraception
progestative locale par :
- les implants ;
- les dispositifs intra utérins
avec ou sans hormones ;
- les anneaux vaginaux.
Les implants
En France, le seul implant disponible est l'Implanon*,
implanté aisément après apprentissage, en sous cutané, à
la face interne du bras. Il s'agit d'un seul bâtonnet (et non plus de 3 comme
le avec le Norplant*). Il s'agit d'un progestatif Norsteroïde de 2e
génération , le Levonorgestrel, à libération continue et régulière,
qui dure 3 ans. Son indice de Pearl est excellent, mais l'aménorrhée secondaire
est fréquente. Surtout des saignements irréguliers sont pratiquement inévitables,
au moins pendant les premiers mois d'utilisation.
Au point que l'OMS passe en revue en
2002 les mécanismes d'action de ces saignements et les thérapeutiques
que l'on peut proposer (M. Hickey, C. d'Arcangues Contraception 2002). Cet excellent
mode contraceptif pour l'efficacité et la compliance (puisqu'il ne faut rien
faire) est souvent entaché de saignements imprévisibles et de périodes
d'aménorrhée. Il est conseillé surtout aux migrantes, aux femmes
devant se rendre dans des zones peu sûres, à celles qui ayant un risque
vasculaire, qui ont déjà eu une grossesse indésirée, ou plus
d'une IVG, aux patientes psychiatriques, et à celles qui préfèrent
ne pas avoir de contrainte journalière et acceptent les inconvénients
de ce mode de contraception. D'autres implants sont à l'étude avec du
Nomegestrol, avec du Nestorone.
Les dispositifs intra-utérins
Il existe de très nombreux dispositifs intra
utérins, au cuivre, utilisés en France. L'adjonction de Levonorgestrel,
en libération régulière, continue fait du MIRENA* le stérilet
progestatif par excellence. S'il est utilisé avec succès dans certains
cas de méno métrorragies rebelles voire d'adénomyose, il apporte
un contrôle du cycle imparfait, surtout les premiers mois. Il entraîne
une aménorrhée persistante dans 60 % des cas. Il peut donner des effets
systémiques : acné, séborrhée. Ce stérilet au Levonorgestrel
a fait l'objet d'une étude randomisée pour le comparer à une contraception
progestative normodosée (Norethysterone) 21 jours. Cette étude montre
une efficacité importante des deux traitements dans les mastodynies et les
ménométrorragies avec cependant une supériorité significative
du traitement normodosé discontinu (Cochrane Review 2000).
Le Fibroplant - Levonorgestrel*
vient de réussir son étude pilote. Il est filiforme, flexible, sans armature
plastique et devrait s'adapter de ce fait à tous les utérus. Son efficacité
contraceptive serait excellente (Wildermeersch D., Serfaty D. et all. Gyn. Obst.
Fertil. 2001).
D'autres stérilets sont à
l'étude :
- celui au Danazol ;
- celui au Desogestrel (Janssen
Cilag).
Des essais sont actuellement réalisés
pour envisager la diffusion de progestatifs par des anneaux vaginaux.
Un autre vieil espoir de la contraception
est de remplacer l'ethinyl oestradiol par du 17 Béta oestradiol. Si des essais
ont été et sont en cours, ils n'ont pas abouti car pour une imprégnation
oestrogénique, il faudrait 4 à 6 mg de 17 Béta qui, par voie orale,
donneraient les mêmes effets métaboliques.
Quant à la voie parentérale,
elle n'a pas abouti jusque là.
Par contre, 2 nouveautés en France
gardent l'ethinyl oestradiol et sa stabilité dans la biodisponibilité
, pour être administré par voie non orale, en association à un progestatif.
Un patch EVRA* (Janssen Cilag) une
fois par semaine. Cette technique pourrait améliorer l'observance. Mais l'on
sait déjà qu'avec l'EE l'impact métabolique est le même quelque
soit la voie d'administration. Une étude de B.L. Sicat (2001) montre qu'il
y a le même contrôle du cycle avec les 20 microgrammes délivrés
par le patch, que les 35 gamma apportés par la pilule oestro progestative.
L'étude française doit débuter
dans quelques semaines.
Le Nuvaring* est un anneau flexible,
transparent dont le diamètre extérieur est de 54 mm et l'épaisseur
de 4 mm. Cet anneau en Ethylène Vinyl Acetate (EVA) diffuse 120 mg d'etonorgestrel
et 15 g d'ethinyl oestradiol par jour pendant 3 semaines car mis en place par l'utilisatrice,
il est retiré une semaine et c'est alors que survient l'hémorragie de
privation. Alors que cet anneau donne des taux circulants d'estradiol qui sont de
50 % inférieurs à ceux donnés par une pilule à 30 gamma. Cette
association inhibe parfaitement l'ovulation (Timmer 2000). Le contrôle du cycle
est excellent. La tolérance clinique, métabolique, tensionnelle et pondérale
est satisfaisante.
L'indice de Pearl est à 0,65 (Résultats
d'une étude multicentrique - Roumon 2000).
Cet anneau est déjà disponible
aux Etats Unis et dans certains pays. Il offre une nouvelle voie contraceptive,
sous contrôle de la femme. L'insertion mensuelle sera un plus pour certaines
femmes, une impossibilité pour d'autres.
Toutes ces formes galéniques,
toutes ces voies permettront peut être à plus de femmes de se responsabiliser
et de poursuivre régulièrement leur contraception.
Pour celles qui décidément
ne peuvent rien supporter et qui ont déjà des enfants, vient également
d'être proposé le système ESSURE qui est un appareil qui, par voie
hystéroscopique, en ambulatoire, sans anesthésie générale, permet
d'obturer les trompes. Ce système est définitif, irréversible et
n'est donc pas à proprement parler une méthode contraceptive, mais un
mode de stérilisation ambulatoire.
« Un enfant si je veux, quand je
veux... » c'est peut-être... pour demain ?
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Orthoevra : a new contraceptive patch - Pharmacotherapy 2003, 23, 472-480.
348 C.
PéLISSIER-LANGBORT
* l'une n'a pas l'AMM pour
la contraception et contient la Cyprotérone Acétate dérivé 170H
progestérone ; l'autre, la Drospirenone, voisin de la Spironolactone.
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CONTRACEPTIONS : PRéSENT ET FUTUR - LES NOUVEAUTéS
GALéNIQUES 349
350 C.
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