Quelles innovations technologiques pour
la stimulation de l'ovulation en 2004 en vue d'une FIV ?
C. RONGIèRES
L'utilisation des gonadotrophines a fait son
apparition dans les années 1960 et une première grossesse a été
attribuée aux HMG dans les années 1962. Avec l'apparition de la FIV et
autres techniques d'AMP les principes de la stimulation ovarienne ont changé
et on est passé d'une stimulation mono-folliculaire à une stimulation
pluri-folliculaire dans le but d'obtenir le maximum d'ovocytes matures. L'apparition
des agonistes de la GnRH dans les années 1980 a entraîné une plus
grande consommation de gonadotrophines. Les gonadotrophines recombinantes ont été
mises sur le marché en 1996-1997. Leur légitimité reposait sur une
maîtrise de leur production, l'absence de toute trace de LH donc un produit
pur et une éventuelle sécurité sanitaire dans la mesure où il
ne s'agissait pas de produit d'extraction humaine. L'efficacité de ces produits
comparativement aux hMG ou aux FSH urinaires purifiées a été démontrée
sur de nombreuses études. Le coût de ces produits est par contre trois
fois plus élevés que celui des produits urinaires récemment remis
sur le marché en France. Les antagonistes de la GnRH utilisés depuis 2000
ont apporté d'emblée une facilité thérapeutique aussi bien pour
les patientes que pour les médecins. Un apprentissage est pourtant nécessaire
comme toute nouvelle molécule. Enfin les dernières nées sont la LH
et l'HCG recombinantes dont l'intérêt de l'une n'est pas encore démontrée
et la possible auto-injection de l'autre n'a pas encore mis aux rancarts l'hCG urinaire.
Tous ces produits nous amène à réfléchir sur leur intérêt
thérapeutique et les innovations technologiques qu'elles pourraient apporter.
Les objectifs des praticiens ont changé.
Si le premier critère de la réussite d'un traitement est la grossesse
évolutive ce ne doit plus être au détriment de la santé des
patientes (OHSS) ou de la santé des enfants (grossesse multiple). La qualité
prime sur la quantité. Il semble aussi que s'éveille une conscience collective
sur la part de responsabilité des coûts des traitements et qui ne sera
pas sans effet sur les choix thérapeutiques.
La FSH
Les gonadotrophines urinaires sont de retour après
quelques années d'absence totale en France. Certains s'en sont réjouis,
d'autres ont considéré cela comme une régression. Nous sommes nous
posés les vraies questions : efficacité, coûts, satisfaction des
patientes et sécurité sanitaire. Dans une première phase, de nombreux
articles depuis la mise sur le marché des rFSH ont comparé les deux types
de protocoles. Les résultats tendaient à démontrer une meilleure
efficacité des rFSH. Il est à noter que la quasi totalité des articles
comparaient les rFSH avec les FSH hautement purifié HP que l'on appellera ici
les uFSH.
Daya et al avaient repris une série
de 12 articles comparant rFSH aux HMG ou aux uFSH en FIV/ICSI. 5 articles sur les
12 ont comparé les rFSH aux HMG et datent de 95 ou avant. Ce sont les articles
les moins puissants. Toutes les patientes étaient sous agonistes. Sur un total
de 2 875 cas dont 1556 ont eus des rFSH et 1319 des uFSH, le taux de grossesses
par cycle débuté est significativement meilleur avec les FSH recombinantes
que les urinaires (OR 1.20 [1.02-1.42]). Les auteurs soulevaient la possibilité
que des résultats différents auraient pu ne pas être publiés
et seraient un biais dans les résultats de cette analyse. Cependant l'ampleur
de l'échantillon était largement suffisant pour cette démonstration.
Hoomans et al avaient montré sur
une étude randomisée l'efficacité de la rFSH à dose fixée
de 150 UI par rapport à une dose fixée de 225 UI de uFSH. Avec 83 et 82
patientes dans chaque groupe, ils ont bien sur eu une différence significative
du nombre d'unités totales de FSH mais aussi un taux de développement
des embryons et donc d'embryons congelables supérieur avec les rFSH qu'avec
les uFSH. Il n'existait pas de différence entre les deux groupes en ce qui
concerne le nombre d'ovocytes recueillis, le taux de grossesse par cycle ou par
transfert.
Frydman et al avaient utilisé
une étude randomisée en double aveugle, Schats et al une étude randomisée
en simple aveugle. Ils démarraient tous les deux avec des doses de 150 UI par
jour sous agoniste de la GnRH. Chaque groupe comprenait plus de 100 patientes, 139
pour Frydman et 232 pour Schats. Leurs résultats étaient superposables.
Il n'existait pas de différence entre les groupes pour les taux de grossesses
par cycle, par transfert, les taux de fausses couches et les naissances d'enfants.
Mais ils retrouvaient de façon significative dans le groupe des patientes sous
rFSH : moins de jours de traitement, moins de doses de FSH utilisé avec comme
corollaire moins de réajustement de traitement par augmentation des doses,
plus d'ovocytes récupérés et un meilleur taux de clivage (Tableau
1). Lenton et al ne retrouvaient aucune différence sur une étude randomisée
mais sans aveugle et sur 69 patientes dans chaque groupe. Ne retrouvant pas de différence
significative, les valeurs de P n'étaient pas données et on ne sait pas
si cela tendait vers une significativité. La puissance de l'étude pouvait
être discutée du fait d'un effectif réduit par groupe.
Les dernières études sorties
sur la comparaison hMG et rFSH sont basées soit sur une méta-analyse de
la littérature, soit sur une étude rétrospective, soit sur une méthode
statistique complexe extrapolant des résultats (van Wely 2003, Al-Inany 2003,
Goldfarb 2003, Silverberg 2002, Romeu 2003). La recherche du coût-efficacité
est au cur du débat. Pour les uns, il n'y a pas de différence retrouvée
pour les autres, l'efficacité serait plus grande dans le groupe des recombinantes
avec un coût équivalent voire moindre.
L'évidence serait d'effectuer
une étude randomisée prospective en double aveugle sur une population
homogène suffisante pour rendre les résultats suffisamment puissants.
Les objectifs en FIV des praticiens ont changé avec une moyenne d'ovocytes
recueillis moindre du fait d'une stimulation plus douce en général et
un nombre d'embryons transférés qui commencent en France à se généraliser
à 2. Nous sommes loin des critères retenus il y a 10 ans. L'étude
du coût efficacité est également de notre responsabilité si
l'on veut garder notre libre arbitre sur le choix thérapeutique. Ce type d'études
quel que soient leurs résultats permettraient aux médecins de la FIV d'imposer
des arguments pour une pratique clinique cohérente. Pour les gonadotrophines,
les innovations technologiques vont changer notre état d'esprit pour une meilleure
pratique clinique.
La LH recombinante
Il avait été dit que l'administration
de LH exogène pour la stimulation ovarienne n'était pas utile voire même
délétère à la croissance folliculaire et à la maturation
ovocytaire chez des patientes normogonadotrophiques.
Pourtant sur le rôle de la LH
dans la folliculogénèse, on peut reprendre deux idées maîtresses
:
- La LH sans être indispensable
en phase folliculaire précoce contribue à un seuil minimal d'estradiol.
- Durant la phase folliculaire
tardive, la LH stimule la stéroïdogénèse directement sur les
cellules de la granulosa
Fleming et al avaient comparé
20 patientes qui présentaient une LH < 0.5 UI à 41 patientes avec une
LH normale, en milieu de phase folliculaire. Ces patientes étaient sous Busériline
nasale® et stimulées par de la FSH HP. Ils avaient retrouvé une différence
significative du taux fécondation, du taux d'estradiol par le diamètre
total des follicules, non par le nombre de follicules et du nombre d'embryons surnuméraires
en faveur des LH normales. Par contre, il n'existait pas de différence entre
les deux groupes sur le taux de formation des blastocystes. Dans cette étude,
la suppression excessive de LH mettait en évidence un moins grand nombre d'embryons
surnuméraires donc congelables mais une compétence au développement
jusqu'au stade blastocyste inchangée (Tableaux 2 et 3).
Agrawal et al sur une méta-analyse
mettaient en évidence une supériorité des FSH recombinantes (rFSH)
seules sur les HMG dans les protocoles sans agoniste, pas de différence entre
les deux modes de stimulations dans les protocoles courts (1 étude valable
seulement) et dans les protocoles longs par agoniste. L'ajout de LH exogène
sans suppression de la LH endogène n'auraient pas d'intérêt voire
pourrait être délétère. La LH résiduelle dans les protocoles
longs pourrait être suffisante pour garder un bénéfice de la LH en
fin de phase folliculaire. Tout repose alors sur la nécessité d'un taux
résiduel de LH qui supérieur à 1 UI/L semblerait suffisant pour une
folliculogénèse normale. Pour l'obtenir et en s'appuyant sur les expériences
des patientes présentant un hypogonadisme hypogonadotrope, les doses seraient
de 75 UI par jour, suffisantes à une stéroïdogénèse pour
le développement optimal du follicule et à introduire quand le taux résiduel
de LH est inférieur à 1.
Ainsi il pourrait y avoir un bénéfice
à rajouter de la LH en cas de LH résiduelle basse en fin de phase folliculaire.
Quelques études ont montré l'importance de la LH en fin de phase folliculaire.
Westergaard et al en 2000 sur une étude rétrospective ont montré
qu'un taux de LH bas en milieu de phase folliculaire augmentait les pertes ftales
précoces (Tableau 4).
Balash et al en 2001 n'avaient pas
retrouvé sur une étude rétrospective d'augmentation de fausses couches
précoces mais seulement une diminution du taux d'implantation (Tableau 5).
Une étude récente de Humaidan
a tenté de retrouver des valeurs seuils plus fines de la LH. Ainsi trop peu
de LH serait délétère mais semble-t-il moins que trop de LH (Tableau
6).
Fort de ces résultats, il était
important de donner une place réelle à la LH recombinante. Ce n'est pas
encore fait. Quelques études ciblées randomisées prospectives n'ont
pas montré d'avantage à la LH en systématique voire même de
plus mauvais résultats (Tableaux 7 et 8). On peut conclure que la LH recombinante
n'a pas sa place partout dans toutes les stimulations. Elle peut probablement apporter
de meilleurs résultats chez des patientes qui ont d'emblée des taux de
LH bas. L'introduction des antagonistes de la GnRH du fait de la profonde dépression
de LH qu'ils entraînent pourraient bénéficier d'un apport de LH exogène
(hMG ou LH recombinante ?).
Effets des antagonistes
L'arrivée des antagonistes sur le marché
a perturbé certaines règles. Dans le cadre de protocole permettant son
utilisation avec des patientes définies comme « bonnes répondeuses »,
les résultats obtenues ont été satisfaisants. Les travaux avec le
Cetrorelix® (AstaMédica) ont été menés curieusement avec
des HMG à l'ère de la rFSH. Les études concernant Orgalutran®
(Organon) ont utilisé des FSH recombinantes.
Dans une étude récente, Olivennes
et al comparent antagonistes en simple dose de 3 mg de Cétrorelix® et
agonistes retard (Decapeptyl® 3 mg Ipsen Biotech) chez des patientes stimulées
par des HMG. Les patientes sous antagonistes ont moins d'ovocytes et d'embryons,
autant d'ovocytes matures et de taux de fertilisation et plus de grossesses par
rapport au protocole long classique. Diedrich et al comparent antagoniste à
doses multiples de 0,25 mg de Cetrotide® à agoniste intranasal journalier
associé à une stimulation par HMG. Ils retrouvent un temps de traitement
plus court, un nombre d'ampoules moindre, un taux d'estradiol le jour de l'hCG moins
élevé et moins d'ovocytes de façon significative avec les antagonistes.
Par contre dans les deux groupes, le taux de LH pendant la stimulation est similaire,
ainsi que le nombre de transfert par cycle commencé, le nombre de grossesses
cliniques et le nombre d'enfants nés par embryons replacés. Enfin, l'European
Orgalutran® Study Group effectue une étude randomisée antagoniste
à dose quotidienne à 0.25 mg versus agoniste (buseriline intranasale à
dose quotidienne) avec une stimulation par FSH recombinantes. Il n'existe pas de
différence significative entre les deux groupes pour les taux de LH pendant
la stimulation, les taux d'implantation, de grossesses cliniques et évolutives.
Dans cette étude, ils ont également regardé les résultats après
décongélation et retrouvent un taux de grossesses comparables.
En conclusion, il n'existe pas de différence
entre les traitements agonistes/antagonistes que ce soit à dose quotidienne
ou en « single dose ». Les taux de LH chutent au moins à
partir du 9e jour mais restent comparables aux taux de LH sous agonistes
et > 1 UI/L. Il n'existe pas encore de travaux sur l'antagoniste « single
dose » et les traitements par FSH recombinants.
Les résultats n'ont pas montré
de différence statistiquement significative en terme de taux de grossesses
et de naissances vivantes par cycles. Il s'agissait de résultats au sein de
protocoles ciblés. Il en a été différemment lorsque les centres
ont commencé dans leur centre au tout venant des couples.
Il existe un temps d'apprentissage
que l'on avait bien démontré dans notre centre . On avait rétrospectivement
regardé les résultats de nos stimulations quand on utilisait de l'hMG
à l'introduction du Cetrotide 3 mg. De Sept 2000 à janvier 2001,
201 patientes ont reçu du Cetrotide® 3 mg. Les patientes sélectionnées
étaient définies comme de mauvaises répondeuses (FSH> 10 UI ou
> 38 ans) ou il s'agissait d'échecs des traitements agonistes antérieurs.
Les 115 premières patientes ont été stimulées sous FSH recombinantes
seules (Groupe A) les 86 patientes suivantes ont reçu rFSH + hMG à partir
du Cetrotide® 3 mg (Groupe B). Aucune différence significative n'a été
retrouvé pour l'âge, les dosages hormonaux de base, l'IMC, la technique
utilisée (FIV/ICSI) ou le rang de tentative. Les résultats sont résumés
dans le tableau 10.
Il est bien démontré aujourd'hui
qu'il existe une diminution des OHSS sous antagoniste, ce qui en fait un candidat
intéressant dans les traitements de FIV des patientes SOPK. De même après
avoir longtemps couru après les traitements purs des patientes mauvaises répondeuses,
il devient de fait le traitement de choix de celle-ci. Mais pas ou peu d'études
à ce jour ont spécifiquement étudié ces populations.
Dans notre centre nous avons initié
deux études prospectives randomisées. L'une comparant les deux formes
de Cétrotides sous rFSH et l'autre étudiant l'intérêt de la
LH exogène sous la formes d'hMG à 75 UI à l'introduction du Cetrotide
3 mg. Les résultats intermédiaires ont montré aucune différence
de résultats entre le Cetrotide ® « Single dos » et
« multiple dose » en terme de taux de grossesses cliniques obtenues
(Tableau 11). L'hMG n'augmenterait pas les taux de grossesses mais diminuerait les
taux de fausses couches spontanées (Tableaux 12 et 13).
Les antagonistes de la GnRH ont encore
beaucoup à nous apprendre. Il reste encore à connaître l'impact réel
de la chute de la LH et l'intérêt à introduire de la LH recombinante.
Une première attitude a été également de mettre les antagonistes
le plus tard possible dans la phase folliculaire. Devroey et al (2003) tendent à
considérer qu'au contraire cela met en jeu l'implantation embryonnaire et qu'il
faudrait donc l'introduire plus tôt justement pour éviter des taux de
LH trop élevés en début de phase folliculaire. La phase lutéale
est en cours d'étude dans notre centre et est très mal connue à l'heure
actuelle sous antagonistes.
L'HCG recombinante
La LH et l'hCG sont structurellement semblables
et stimulent toutes les deux le récepteur de la LH. Une hCG recombinante (Ovitrelle®
Serono) a été récemment mise sur le marché. Deux études
prospectives randomisées ont montré que l'injection de 250 mg de rhCG
sont équivalents voire meilleurs que le déclenchement par hCG urinaire
à 5000 UI (Driscoll 2000, European Recombining Human Chorionic Gonadotrophin
study group 2000). Les mêmes résultats sont retrouvés dans une autre
étude randomisée propsective en comparant 205 mg et 500 mg de rhCG à
10 000 UI d'uhCG. L'intérêt de cette hCG serait de rendre une stimulation
de l'ovulation en FIV et hors FIV tout recombinant mais surtout de permettre aux
patientes de s'effectuer elle-même cette injection sous cutané souvent
tard le soir ce qui entraînait beaucoup de difficultés pour faire cette
injection par une infirmière. Elle n'a pas encore pris sa place du fait du
manque d'habitude des praticiens et de leurs inquiétudes sur la qualité
de leurs résultats.
Conclusion
Les technologies nouvelles apportent indéniablement
un confort pour les patientes en terme de souplesse, d'adaptation et de facilité
d'emploi. Certaines nouvelles molécules ont changé certaines données
et méritent des précisions par des études lardes et prospectives.
Les deux grosses questions restent l'intérêt de la LH recombinante dans
les protocoles sous rFSH et l'amélioration des protocoles sous antagonistes
pour optimiser les résultats. Certes ces innovations ont des avantages indéniables
mais ils engendrent souvent un coût important et doivent donc aussi défendre
leur place sur le marché.
Bibliographie
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242 C.
RONGIèRES QUELLES
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES POUR LA STIMULATION
DE L'OVULATION ? 243
Tableau 1 : Etudes randomisées prospectives
comparant rFSH aux uFSH sous agonistes.
IVF/ICSI
150 UI |
˙rFSH |
˙uFSH |
˙P |
˙Busériline IN SB |
˙n= 247 |
˙n=249 |
˙Schats et al 2000 |
˙Décapeptyl 0.1 DB |
˙n=130 |
˙n= 116 |
˙Frydman et al 2000 |
˙N° jours de ttt |
˙11.6 ± 1.9 |
˙12.4 ± 2.7 |
˙<0.0001 |
˙ |
˙11.7 ± 1.9 |
˙14.5 ±3.3 |
˙0.0001 |
˙N° follicules 12 mm |
˙15.6 ± 8.2 |
˙13.6 ±7.1 |
˙<0.01 |
˙ |
˙12.1 ±5.2 |
˙10.4 ±4.6 |
˙0.005 |
˙N° d'ovocytes récupérés |
˙13.1 ±7.7 |
˙11.4 ±7.6 |
˙<0.002 |
˙ |
˙11.0 ±5.9 |
˙8.8 ±4.8 |
˙0.002 |
˙Besoin dosages |
˙56.2 |
˙85.3 |
˙0.001 |
˙Gross évolutives/cycles
% |
˙62/247 (25.1) |
˙50/249(20.1) |
˙NS |
˙ |
˙25 (18) |
˙25 (18) |
˙NS |
˙Naissances |
˙72 |
˙63 |
˙NS |
˙ |
˙36 |
˙35 |
˙NS |
244 C.
RONGIèRES Tableau
2 : Effets d 'une suppression profonde de LH et stimulation par uFSH.
|
˙n |
˙E2 (pg/ml) |
˙N°ovocytes |
˙E2(pg/ml)/ |
˙E2/mm FD |
| |
˙ |
˙ |
˙JhCG/cas |
˙ |
˙ovocytes JhCG |
˙JhCG |
|
˙nLH |
˙41 |
˙2923 |
˙13.07 |
˙239 |
˙10.4 |
|
˙ |
˙(2213) |
˙(139) |
˙(4.3) |
| | |
˙<LH |
˙20 |
˙1778 |
˙10.28 |
˙169 |
˙7.2 |
|
˙ |
˙(1762) |
˙(97) |
˙(3.6) |
| | |
˙P
value |
˙ |
˙NS |
˙NS |
˙NS |
˙0.03 |
|
˙(SD) |
˙ |
˙ |
˙ |
˙ |
˙ |
˙ |
˙ |
˙ |
˙ |
˙ |
˙ |
˙Fleming, 1998 |
Tableau 3 : Potentiel de développement
des embryons au stade blastocyste.
|
˙Ovocytes |
˙Fertilisation |
˙N°E sup/cas |
˙Blastocyste formé
(%) |
|
˙ |
˙(n) |
˙Totale n (%) |
˙ |
|
˙n LH |
˙536 |
˙450 (84.2) |
˙7.8 (5.4) |
˙23.2 |
˙<LH |
˙185 |
˙140 (75.7) |
˙5.1 (4.4) |
˙27 |
˙P value |
˙ |
˙< 0.02 |
˙0.05 |
˙NS |
˙ |
˙ |
˙ |
˙ |
˙ Fleming
1998 |
QUELLES
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES POUR LA STIMULATION
DE L'OVULATION ? 245
Tableau 4 : Clinical outcome of in-vitro fertilization
and intracytoplasmic sperm injection related to serum concentrations of luteinizing
hormone (LH) below or above 0.5 IU/l on stimulation day 8.
Concentration of LH on stimulation
day 8
|
˙<0.5 |
˙>0.5 |
˙Total |
|
˙No. of started
cycles |
˙98 |
˙102 |
˙200 |
˙N° cycle with ET |
˙85 |
˙91 |
˙176 |
˙Positive pregnancy test (n) |
˙29 |
˙35 |
˙64 |
˙% per started cycle |
˙30 |
˙34 |
˙32 |
˙% per transfer |
˙34 |
˙38 |
˙36 |
˙Biochemical pregnancies (n)
_ |
˙4 |
˙2 |
˙6 |
˙Clinical pregnancies (n) |
˙25 |
˙33 |
˙58 |
˙Ectopic pregnancy (n) |
˙1 |
˙5 |
˙6 |
˙Number of pregnancy lossa (%) |
˙13 (45)b |
˙3 (9)b |
˙6 |
˙Number of Deliveries (%) |
˙15 (52)c
|
˙27 (77)c |
˙42 |
b P< 0.005 c P < 0.05
Westergaard 2000 246 C.
RONGIèRES Tableau
5 : Analyse de la réponse ovarienne et de la réussite du traitement en
fonction des valeurs de la LH.
LH <1 1 0.7 >0.7 <0.5 0.5
All patients (n = 144) 44 (31) 100
(69) 21 (15) 123 (85) 10 (7) 134
(93)
Non-conception group (n = 72) 24 (33) 48
(66) 10 (14) 62 (86) 4 (6) 68
(94)
Conception
group |
| | | | | |
˙(n
= 72) |
˙20 (28) |
˙52 (72) |
˙11 (15) |
˙61 (85) |
˙6 (8) |
˙66 (92) |
˙Early pregnancy loss |
˙4 (20) |
˙10 (19) |
˙2 (18) |
˙12 (20) |
˙2 (33) |
˙12 (18) |
˙Ongoing pregnancy |
˙16 (80) |
˙42 (81) |
˙9 (82) |
˙49 (80) |
˙4 (66) |
˙54 (82) |
Oestradiol at S7 419 ± 54 648
± 67 471 ± 91 604 ± 59 442
± 14 597 ± 55 (pg/ml)
Abortion rates and hormonal levels at S7 in groups dictated by
the LH concentration are presented in conception cycles. Values are mean ±
SE or n (%). a,b,c Values in rows with common superscripts were significantly
different (P < 0.001; Mann-Witney U-test).
(Balash
2001) Tableau 6 : Taux de LH
en milieu de phase folliculaire et devenir des résultats en FIV.
|
˙ |
˙ Concentration of
LH on stimulation day 8 |
| | |
˙ |
˙< 0.5 |
˙0.51-1.0 |
˙1.01-15 |
˙>1.51 |
˙Nombre de cycles débutés |
˙24 |
˙108 |
˙38 |
˙37 |
˙Nombre de cycles avec PO |
˙24 |
˙108 |
˙38 |
˙37 |
˙% de cycles avec TE |
˙79 |
˙92 |
˙92 |
˙89 |
˙Taux de fécondation |
˙45.9 a,c |
˙53.9 a,b
|
˙63.7 b |
˙38.9 c |
˙N° d'ET |
˙1.8±0.1 |
˙1.9 ±0.0 |
˙1.9 ±0.1 |
˙1.8 ±0.1 |
˙% de BhCG + |
˙42 a,b |
˙57 a,c |
˙56 a,c |
˙32 b |
˙% de grossesses cliniques |
˙38 |
˙46 a |
˙44 |
˙24 b |
˙Taux d'implantation |
˙40 a |
˙35 |
˙32 |
˙23 b |
a,b,c P< 0.05
(Humaidan 2002) QUELLES
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES POUR LA STIMULATION
DE L'OVULATION ? 247
Tableau 7 : Apport de la LH recombinante sous
agoniste. Tableau 8
: Comparaison entre rFSH/placebo versus rFSH+rLH.
|
˙rFSH/P |
˙rFSH+rLH |
˙P |
|
˙N° patientes |
˙57 |
˙55 |
˙NS |
˙Jours de Traitement |
˙9.9±3.2 |
˙9.7 ±2.3 |
˙NS |
˙N° de Follicule > 14
mm |
˙8.4 ±5.1 |
˙9.1 ±3.8 |
˙NS |
˙Taux d'E2 |
˙1538 ±723 |
˙1901 ±1073 |
˙0.001 |
˙N° d'ovocytes |
˙9.8 ±7.0 |
˙10.1 ±5.4 |
˙NS |
˙N° d'ET |
˙2.9 ± 1.5 |
˙3.2 ± 1.5 |
˙NS |
˙N° de G /Cycles (%) |
˙14(23) |
˙9 (16.4) |
˙NS |
˙Taux de naissance (%) |
˙10 (16.9) |
˙6 (10.9) |
˙NS |
Nombre de naissances vivantes 16 8
(Shoham 2002) FSH-HP(%) FSH-HP+rLH
(%) (n=17) (n=14)
G cliniques/cycles D 64.7 35.7
G Cliniques/PO 68.8 45.5
G Cliniques/TE 68.8 45.5
G Evolutives/cycle D 58.8 28.6
Taux d'implantation 26.9 11.9
(Sills 1999)
248 C.
RONGIèRES Tableau
9 : Comparaison des antagonistes du GnRH aux agonistes : dose unique (Olivennes
2000) versus Décapeptyl retard et doses multiples (Albano 2000) versus
Busériline en sous cutané. Cetro Agonistes P Busériline,
cetro 0.25 n=113 n=36 Decapeptyl R Cetro
3 n=188 n=85
Nombre
d'ampoules |
˙24.3±7.4 |
˙35.6 ± 15.1 |
˙S |
˙ |
˙23.6 ± 8.5 |
˙25.6 ± 7.6 |
˙<0.01 |
˙Nombre jours de ttt |
˙9.4 ± 1.4 |
˙10.7 ± 1.7 |
˙S |
˙ |
˙10.6 ± 2.3 |
˙11.4 ± 1.8 |
˙<0.01 |
˙E2 JhCG |
˙1786 ± 808 |
˙2549 ± 1194 |
˙S |
˙ |
˙1625 ± 836 |
˙2082 ± 1049 |
˙<0.01 |
˙Nombre d'ovocytes totaux |
˙9.2 ± 5.1 |
˙12.6 ± 7.4 |
˙S |
˙ |
˙8.0 ± 4.9 |
˙10.6 ± 6.6 |
˙<0.01 |
˙Nombre d'embryons obtenus |
˙5.4 ± 3.5 |
˙7.5 ± 4.9 |
˙S |
˙ |
˙4.5 ±3.3 |
˙6.0 ± 4.1 |
˙0.01 |
˙Gross Cliniques/PO |
˙22.6 |
˙28.2 |
˙NS |
˙Gross cliniques/cycle |
˙22.3 |
˙25.9 |
˙NS |
˙OHSS (%) |
˙3.5 |
˙11.1 |
˙S |
˙Naissances/cycle |
˙12.2 |
˙14.3 |
˙NS |
QUELLES
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES POUR LA STIMULATION
DE L'OVULATION ? 249
Tableau 10 : Intérêt de l'ajout d'hMG
à l'introduction du Cetrotide® 3 mg. Groupe
A Groupe B n=115 n=86
E/J Cetro 652.4 ± 319.5 597.7
± 337.2
E2/J hCG 1331.3 ± 741.1 1799.72
± 1016.9
LH/ J hCG 1.4 ± 2.1 1.18
± 1.0
Dose totale FSH R+U 2702.3 ±1 124 2707.8
± 1260.65
Durée du traitement 12.1 ± 1.3
12.1 ± 1.91
Taux de fécondation % 58.4 52
Taux de clivage % 60.8 52.9*
Moy d'ET 1.78 ± 0.8 1.56
± 0.8
TG Cliniques/TE % 17.4 22.1
TG évolutives/TE % 13.0 21.0
*p=0.05 250 C.
RONGIèRES Tableau
11 : Comparaison des antagonistes 3 mg et 0,25 mg avec des rFSH.
Tableau 12 : Intérêt de la LH exogène
à l'introduction des hMG.
Stimulation
ovarienne |
˙Group A |
˙Group B |
˙P |
˙ |
˙n=56 |
˙n=55 |
˙ |
˙Day of introduction of Cetrorelix
|
˙9 ± 1.7 |
˙9.4 ± 1.7 |
˙NS |
˙Number of follicles 12 mm
|
˙4.5 ± 4.1 |
˙4.6 ± 2.9 |
˙NS |
˙Estradiol on day of Cetrorelix
(pg/mL) |
˙743.8 ± 324.2 |
˙757.7 ± 360.7 |
˙NS |
˙Estradiol at hCG administration
|
˙2006.6 ± 1163.9 |
˙1314.8 ± 785.2 |
˙0.001 |
˙LH at Cetrorelix introduction
(IU/mL) |
˙2 ± 1.9 |
˙2.3 ± 3.9 |
˙NS |
˙LH at hCG administration (IU/ml) |
˙1 ± 1 |
˙0.8 ± 1.4 |
˙NS |
˙Total dose of gonadotrophins |
˙2175.5 ± 774 |
˙228.8 ± 916.7 |
˙NS |
˙Duration of gonadotrophin stimulation
(days) |
˙12.5 ± 1.7 |
˙12.6 ± 1.8 |
˙NS |
Tableau 13 : Clinical outcome after oocyte
retrieval.
Variables
|
˙Group A |
˙Group B |
˙P |
˙ |
˙n=56 |
˙n=55 |
˙ |
˙Total nomber of oocytes retrieved |
˙8.4 ± 4.2 |
˙8.5 ± 6 |
˙NS |
˙N° of oocytes inseminated |
˙6.8 ± 3.5 |
˙7.1 ± 4.6 |
˙NS |
˙N° of embryos transferred
|
˙1.7 ± 0.5 |
˙2 ± 0.4 |
˙NS |
˙N° of embryos cryopreserved |
˙1.6 ± 2.1 |
˙1.4 ± 2.1 |
˙NS |
Clinical pregnancy per % (n) NS
Cycles 25 (14/56) 23.6 (13/55)
Oocyte retrieval 27.4 (14/51) 26 (13/50)
Embryo transfer 31.8 (14/44) 30.9 (13/42)
Ongoing pregnancy rate/ET (%) 19 25 NS
FCS % (n) 21.4 (3/14) 38.5 (5/13) NS
3 mg 0.25
mg
Nombre oocytes inseminated 7.6 ± 5.5 6.9
± 4.0
Fertilization rate ( %) 65 % 67
%
Cleavage rate ( %) 94 % 87 %
Nombre embryos transfered 1.6 1.6
Nombre embryos frozen 1.6 1.0
Pregnancy /Cycle ( %) 21.1 % 18.3
%
Pregnancy / transfer ( %) 24.2 % 22.0
%
Ongoing pregnancy / transfer ( %) 14.5 % 13.5
% QUELLES
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES POUR LA STIMULATION
DE L'OVULATION ? 251
252 C.
RONGIèRES QUELLES
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES POUR LA STIMULATION
DE L'OVULATION ? 253
254 C.
RONGIèRES |