Les XXXIIe JTA
> Présentation
> Programme
> Comité scientifique
> Intervenants
> Contacter les JTA

En pratique
> S'inscrire
> Renseignements
> Vol et Hébergement
> Programme social
> Conference AMP Jean Cohen

Les archives
> Andrologie
> Biologie
> Gynécologie
> Infertilité
> Médecine foetale
> Néonatologie
> Nutrition
> Obstétrique
> Pédiatrie
> Périnatalité
> Périnéologie
> Phlébologie
> Psychosomatique

> Authors' race

Rechercher

2009 > Néonatologie > Acides gras polyinsatures  Telecharger le PDF

Acides gras à longue chaîne et développement du nouveau-né à terme

I. Demontgolfier

 

Avant l'accès à cet article, nous vous proposons un QCM de pré évaluation, le QCM de post évaluation se trouve en fin d'article

QCM pre-test
1.Les acides gras polyinsaturés

a.sont fabriqués par l’organisme dès la naissance

b.Comprennent l’acide linoléïque qui est dit essentiel

c.Et l’acide alpha-linolénique qui appartient à la lignée des oméga 6

d.Puis entrent dans la composition des acides gras polyinsaturés à très longue chaîne

e.Dont l’acide arachidique est particulièrement utile au bon fonctionnement du cerveau

 

1 : b, d

2.La supplémentation des laits infantiles en acides gras poly insaturé à très longue chaîne

aest quasiment universel depuis 2003

b est assuré par l’apport exclusif de DHA

c est assuré par l’apport de d’ARA principalement

d utilise les AGPI-LC contenus dans l’œuf, le poisson ou les algues

 

2 : D

3. La supplémentation en AGPI-LC permet 

A. améliore la croissance staruro pondérale en particulier grâce à ceux de la lignée oméga 3

B. améliore la vue des enfants encore 1 ans après l’arrêt de la supplémentation.

C. améliore le développement cognitif d’une population mais dans des proportions moindre que ce qui est observé pour l’acuité visuelle

D .est peu ou pas efficace si elle est inférieure à 0,2% des AG du lait infantile administré

 

3 : C, D

 

Pourquoi s’intéresser aux acides gras polyinsaturés à longue chaîne ?

Les recherches sur les éléments nutritifs probablement responsables des avantages du lait de mère observés sur le développement neurologique se sont concentrées sur les acides gras polyinsaturés à longue chaîne (AGPI-LC), sur l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide arachidonique (ARA) parce qu’ils représentent la plus grande proportion des AGPI-LC contenus dans les phospholipides des tissus neurologiques et rétiniens et que leur synthèse requiert des apports très spécifiques dès les premiers jours de vie. Leur accumulation dans ces tissus s’accélère nettement entre le dernier trimestre de grossesse et les deux premières années de vie, période de croissance cérébrale accélérée.

Les acides gras (AG) à longue chaîne ont entre 14 et 22 atomes de carbones, au de-là ce sont des AG à très longue chaîne. Si il existe plusieurs doubles liaisons entre les atomes de carbone, l’AG est polyinsaturé (AGPI), et selon la position de la première double liaison, il appartient à la lignée oméga-6 ou la lignée oméga -3.

Les AGPI sont synthétisés par l’organisme à l’exception de ceux qui sont dits essentiels, l’acide linoléïque pour la lignée des omega-6 et l’acide alpha-linolénique pour la lignée oméga-3. Les enzymes nécessaires à ce processus sont présents chez le fœtus et le nouveau-né (jusqu’à 4 mois) mais ne permettent pas d’obtenir des taux suffisants pour permettre un bon développement.

A partir des AGPI, l’organisme synthétise des AG plus longs et plus insaturés, les acides gras polyinsaturés à longue chaîne dont deux intéressent plus particulièrement les pédiatres, l’acide arachidonique (ARA) de la lignée des oméga 6 et l’acide docosahexaénoïque (DHA) de la lignée oméga 3.

Depuis la fin de la gestation jusqu’à la fin de la deuxième année l’ARA et l’DHA s’accumulent  plus particulièrement au niveau de la rétine et du système nerveux central et pourraient participer au bon fonctionnement de ces organes. [1,2]

Est-il possible de supplémenter les nourrissons en AGPI-LC par l’alimentation?

Avant 2003, aucun lait infantile ne contenait du DHA ou de l’ARA parce qu’ils ne font pas partie des composants naturels des huiles végétales utilisées dans leur fabrication. La présence d’acides gras essentiels, acide linoléique et alpha linolénique tentait d’assurer les substrats nécessaire à la synthèse endogène d’AGPI-LC par les nouveau-nés.

Il a fallu trouver des sources d’AGPI-LC utilisables pour la nutrition infantile et s’assurer qu’une supplémentation orale permet une augmentation des taux mesurés chez les nourrissons.

En pratique on peut évaluer la teneur en AGPI-LC d’un individu en dosant les lipides plasmatiques, les phospholipides des membranes des globules rouges ou la concentration en DHA cérébral.

Hoffman observe que les dosages en AGPI-LC s’élèvent en cas de supplémentation dans du lait premier age [3]. Après 6 mois, le DHA continue de s’accumuler dans le cortex cérébral jusqu’à 2 ans. En revanche, si la supplémentation est arrêtée, le taux d’AGPI-LC diminue.

Il existe trois sources d’AGPI-LC :

-Le jaune d’œuf contient de l’ARA et de l’DHA sous forme de phospholipides mais une purification soignée est nécessaire pour éviter le cholestérol en excès.

-Les huiles de poisson ne contiennent que des oméga-3 dont le DHA mais aussi d’autres types comme l’acide eicosa pentaenoïque (EPA) absent dans le lait de mère.

-Les huiles issues de la fermentation d’algues ou de champignons microscopiques  contiennent de l’DHA ou de l’ARA quasiment pures. Ces AGPI-LC sont disponibles sous forme de triglycérides, comme le lait maternel et leur biodisponibilité est très bonne.

Cependant, les nourrissons peuvent synthétiser de l’ARA et de l’DHA à partir des précurseurs, acides linoléïque et acide alpha linolénique présents dans les formules infantiles.  Si ceux-ci sont présents à 1,75% des AG on a pu observer des développements acceptable malgré des taux faibles d’ARA et DHA.

Quels bénéfices sur le développement de l’enfant peut-on attribuer aux AGPI-LC ?

Chez les nouveau-nés de l’homme, plusieurs études  prospectives randomisées en double aveugle montrent un effet positif de l’enrichissement du lait en AGPI-LC. Néanmoins, il faut considérer les résultats de ces études avec précaution. En effet la comparaison du développement d’un nouveau-né nourri au sein avec celui d’un autre recevant une alimentation artificielle est très délicate, les biais socio-économiques, ou de caractéristiques maternelles en terme de QI par exemple étant extrêmement nombreux.

De plus la transposition des résultats d’études cliniques menées sur des populations où le mode d’alimentation majoritaire des nourrissons est l’allaitement maternel exclusif plus de 4-6 mois à la France ou l’allaitement ne concerne que 56% des femmes et n’est poursuivi à 4 mois que par 5% d’entre elles nécessite réflexion : Les résultats sont-ils significatifs pour une supplémentation moins importante en quantité et en durée. La plupart des études  font état du développement cognitif ou visuel des enfants à 4, 6, parfois 24  mois, jamais plus, de sorte que le caractère pérenne des caractéristiques observées n’est pas véritablement connu [4,5] .

Développement staruro-pondéral

Les AGPI-LC ont un  rôle sur la croissance pondérale mais celui-ci est très variable selon les lignées : ainsi une supplémentation exclusivement constituée d’oméga 3 entraîne une moindre croissance staturo-pondérale [6]. Simmer en revanche montre que la supplémentation des formules infantiles avec des AGPI-LC plus équilibrés n’affecte pas les paramètres de croissance tels que le poids, la taille et le périmètre crânien. [7]

Enfin, entre 4-6mois, sous supplémentation en AGPI-LC divers, la croissance staturo-pondérale obtenue est comparable à celle obtenue sous allaitement maternel [8].

Développement visuel

La comparaison de deux populations d’enfant nourris au sein avec un lait d’une part naturellement pauvre en DHA et d’autre part naturellement riche en DHA montre une association significative entre le contenu en DHA du lait maternel et l’acuité visuel à 2, 4 et 12 mois [9,10].

Les PEV sont améliorés à 6 semaines et à 4-6 mois en cas de supplémentation en AGPI-LC. [11]

Le bénéfice visuel se poursuit après 6 mois, l’utilisation de petits pots enrichis permet une amélioration de l’acuité visuelle des enfants de 12-18 mois.

Une méta-analyse publiée en 2003 par Uauy, conclut à un effet bénéfique et significatif de l’acide docosahexaénoïque (DHA) sur l’acuité visuelle en particulier au 4ème mois [12].

Depuis, une étude rapportée par Birch compare les PEV des deux groupes randomisées à 5 jours de vie, contrôlés recevant en double aveugle, soit une formule infantile non supplémentée (n=52), un autre recevant une formule enrichie (DHA 0,36%, ARA 0,72% des lipides totaux) (n=51). On observe d’une part une augmentation significative de la concentration en DHA dans les hématies à 17 semaines puis 39 semaines et d’autre part une augmentation significativement supérieure des PEV dans le groupe supplémenté [13].

Des études se sont également intéressées au rôle de la supplémentation des laits administrés en sevrage de l’allaitement maternel. Ces laits permettent de maintenir plus longtemps un statut en DHA proche de celui des enfants allaités et d’améliorer la fonction visuelle à 17, 26 et 52 semaines [14]

Développement psychomoteur

La première revue de la littérature qui a permis de clarifier la situation par une relecture complète et critique des nombreuses études publiées jusqu’alors est une revue américaine publiée par McCann en 2005 qui se fixait un objectif de santé publique, pouvait-on améliorer par une supplémentation nutritionnelle le développement cognitif de populations défavorisées. Il commence par une revue de la littérature des comparaisons de développement des enfants allaités en comparaison à ceux recevant un lait industriel. Même si les facteurs confondants sont nombreux, il apparaît cependant que le QI croit avec la durée de l’allaitement maternel confirmant des qualités nutritionnelles plus importantes du lait maternel. Cependant, la complexité de la composition du lait de femme ne permet pas de conclure que se soit le taux important de DHA qui soit à l’origine d’un meilleur développement [4].

Parmi les 13 études comparant le développement cognitif d’enfant recevant une formule supplémentée en comparaison randomisée avec une population sans supplémentation, 3 révèlent un bénéfice, les autres ne retrouvent pas de différence significative à 18 et 39 mois. La moindre efficacité des démonstrations en comparaison avec les évaluations de l’acuité visuelle est probablement due au caractère parfois assez subjectif des tests de développement de l’enfant. De plus, l’amélioration des tests visuels sous DHA pourrait être responsable d’une amélioration des test de développement par la seule amélioration de la participation visuelle.

Finalement McCann conclut que parce qu’une supplémentation en DHA et/ou ARA chez l’animal s’accompagne d’une augmentation de sa concentration au niveau cérébral, on peut extrapoler qu’une telle situation biologique puisse espérer un effet clinique chez le nouveau-né que les tests actuellement réalisés n’ont pas réussi à mettre en évidence formellement. [4,5]

Les retentissements à long terme de la relative carence en AGPI-LC ne sont pas connus [15].

Les effets sont-ils doses-dépendants ?

La composition en DHA dans le lait de mère peut varie d’un facteur 5 à 10 selon l’alimentation maternelle, plus élevée en cas de consommation d’huile de poisson gras (saumon, thon), de jaune d’oeuf, de viande ; en moyenne le DHA représente 0,35% des acides gras.

L‘ARA dépend moins de l’alimentation maternelle, sa proportion dans le lait de mère est plus stable, 0,5% des acides gras.[16]

Parmi les études randomisés qui ont cherché à évaluer l’effet d’une formule infantile contenant des AGPI-LC avant 4 mois : 3 études contenaient du DHA <0,2% et de l’ARA (0,43-0,46%), 6 études contenaient du DHA ≥ 0,3% et de l’ARA (0,34%-0,72% sauf une). Six ont montré un effet positif (1/3 avec DHA<0,2% et 5/6 avec DHA≥ 0,3%).

Sur 12 études randomisées visant à évaluer l’effet d’une formule infantile supplémentée en DHA (0,1-0,36%) et  en ARA (0,30-0,72%) sur le développement neuro-sensoriel de nourrissons sains de plus de 4 mois : huit montrent aucun effet significatif, une montre un effet négatif sur l’apprentissage du langage, trois montrent un effet positif. [17]

Par exemple l’étude de Auestad rapportée en 2001 réunit des nouveau-nés répartis en 5 groupe, deux nourris au sein les trois autres avec du lait artificiel. Un groupe au sein, et deux autres étaient supplémentés en ARA et DHA a des taux respectifs de O,13% et 0,46% et bien que cette étude aient inclus un nombre important de cas (plus de 80 par groupe) et suivit une méthodologie très rigoureuse, aucune différence significative n’est constatée entre les groupes.[18]

Il est probablement important de contrôler la dose d’AGPI-LC présent dans le lait administré, les études utilisant moins de 0,2% d’AG sous forme non essentielle ne montrent pas d’effet.[1, 12, 5]

Les recommandations de l’ESPGHAN (société européenne de gastroentérologie hépatologie et nutrition pédiatrique) de 2005, pour les enfants à terme suggèrent un enrichissement des laits infantiles, 0,2%-0,5% des AG sous forme de DHA, 0,5-0,7% de ARA [12,19L’intérêt se poursuit probablement pendant toute la première année [20]. Ceci est actuellement appliqué dans tous les laits infantiles des USA, et commence à l’être en France.

Chez le prématuré, les recommandations sont identiques [21].

Chez l’enfant présentant un retard de croissance intra-utérin, les données sont pauvres ; On sait que leurs teneurs en AGPI-LC sont faibles et leur capacité de synthèse endogène aussi, il semble logique de proposer une supplémentation.

Au regard des données actuelles de la littérature, il parait donc souhaitable de supplémenter les laits infantiles en DHA et ARA mais le respect des doses recommandées est nécessaire. L’effet bénéfique de cette supplémentation doit faire l’objet de plus amples travaux, en effet le caractère pérenne du bénéfice n’est pas connu et son caractère éventuellement très transitoire pourrait en faire discuter l’intérêt.

Bibliographie

Morale SE, Hoffman DR, Castaneda YS, et al. Duration of long-chain polyunsatured fatty acid availability in the diet and visual acuity. Early Hum Dev 2005 ; 81 : 197-203.

Martinez M. Tissues levels of polyunsatured fatty acids during early human developpment. J Pediatr 1992 ; 120 : S129-38.

Hoffman DR, Wheaton DK, James KJ et al. Docosahexaenoic acid in red blood cells of term infants receiving two levels of long-chain polyunsatured fatty acids. J Pediatr Gastroenterol Nutr 2006 ; 42 : 287-92.

McCann JC, Ames BC. Is docosahexaenoic acid, an n-3 long-chain polyunsaturated fatty acid, required for development of normal brain function? An overview of evidence from cognitive and behavioral tests in humans and animals. Am J Clin Nutr 2005 ; 82 : 281–95.

Heird WC,  Lapillonne A.The role of essential fatty acids in development.  Annu Rev Nutr 2005 ; 25 : 549-571

Lapillone A, Carlson SE. Polyunsatured fatty acids and infant. Lipids 2001 ; 36 : 901-11.

Simmer K. Long-chain polyunsatured fatty acid supplementation in infants born term. Cockrane Database Syst. Rev 4, CD000376 (2001).

Makrides M, Gibson RA, Udell T, et al. International LCPUFA investigators. Supplementation if infant formula with long-chain polyunsatured fatty acids does not influence the growth of term infants. Am J Clin Nutr 2005 ; 81 : 1094-101.

Innis SM, Gilley J, Werker J. Are human milk long-chain polyunsaturated fatty acids related to visual and neural development in breast-fed term infants? J Pediatr 2001;139 : 532-8.

Jorgensen MH, Hernell O, Hugues E, Michaelsen KF. Is there a relation between docosahexaenoic acid concentration in mothers' milk and visual development in term infants? J Pediatr Gastroenterol.Nutr 2001;32:293-6.

Hoffman DR, Birch E, Castañeda Y et al. Visual function in breast-fed term infants weaned to formula with or without long-chain polyunsaturated at 4 to 6 months : A randomized clinical trial. J Pediatrics 2003 ,142 ;  6: 669-677

Uauy R et all. Term infant studies of DHA and ARA supplementation on neurodevelopment : résults of randomized controles trials. J Ped 2003 ; 143 : S17-S25.

Birch EE et coll. Visual maturation if term infants fed long-chain polyunsatured fatty acids supplemented or control formula for 12 mo. Am J Clin Nutr 2005 ; 81 : 871-9.

Birch EE, Hoffman DR, Castaneda YS, Fawcett SL, Birch DG, Uauy RD. A randomized controlled trial of long-chain polyunsaturated fatty acid supplementation of formula in term infants after weaning at 6 wk of age. Am J Clin Nutr 2002;75:570-80.

Birch EE, Garfield S, Castaneda Y et al. Visual acuity and cognitive outcomes at 4 years of age in a double-blind randomized trial of long chain polyunsatured fatty acid-supplemented infant formula. Early Hum Dev 2007 ; 83 : 279-84

Koletzko B, Cetin I, Thomas Brebnna J. Dietary fat intakes for pregnant and lactating women. Br  Nutr 2007 ; 98 : 873-7.

Hadders-algra M. The role of long-chain polyunsatured fatty acids in growth and development. Adv Exp Med Biol 2005 ; 569 : 80-94.

Auestad N, Scott DT,  Janowsky JS et al. Visual, cognitive, and language assessments at 39 months: a follow-up study of children fed formulas containing long-chain polyunsaturated fatty acids to one year of age. Pediatrics 2003 ; 112(3 Pt 1) : e177-83.

Koletzko B, Baker S, Cleghorn G, et al. Global stabndard for the composition of infant formula : recommendations of an ESPGHAN coordinated international expert group. J Pediatr Gastroenterol and Nutr 2005 ; 41 : 584-99.

Koletzko B, Lien E, Agostoni C, Böhles H, Campoy C, Cetin I, et al The roles of long-chain polyunsaturated fatty acids in pregnancy, lactation and infancy: review of current knowledge and consensus recommendations. Journal of Perinatal Medicine 2008 ; 36 , 1 : 5–14.

Agget  PJ, Agostoni C, Axelsson I et al. ESPGHAN committee on Nutrition. Feeding preterm infants after hospital discharge : a commentary by the ESPGHAN Committee on Nutrition. J Pediatr Gastroenterol Nutr 2006 ; 42 : 596-603

 

QCM post-test
1.Les acides gras polyinsaturés

a.sont fabriqués par l’organisme dès la naissance

b.Comprennent l’acide linoléïque qui est dit essentiel

c.Et l’acide alpha-linolénique qui appartient à la lignée des oméga 6

d.Puis entrent dans la composition des acides gras polyinsaturés à très longue chaîne

e.Dont l’acide arachidique est particulièrement utile au bon fonctionnement du cerveau

 

1 : b, d

2.La supplémentation des laits infantiles en acides gras poly insaturé à très longue chaîne

aest quasiment universel depuis 2003

b est assuré par l’apport exclusif de DHA

c est assuré par l’apport de d’ARA principalement

d utilise les AGPI-LC contenus dans l’œuf, le poisson ou les algues

 

2 : D

3. La supplémentation en AGPI-LC permet 

A. améliore la croissance staruro pondérale en particulier grâce à ceux de la lignée oméga 3

B. améliore la vue des enfants encore 1 ans après l’arrêt de la supplémentation.

C. améliore le développement cognitif d’une population mais dans des proportions moindre que ce qui est observé pour l’acuité visuelle

D .est peu ou pas efficace si elle est inférieure à 0,2% des AG du lait infantile administré

 

3 : C, D

 

 

 

 Inès de Mongolfier