Menopause,
molecules et risque vasculaire Aspects hematologiques.
Jean-Christophe
GRIS
Consultation
et Laboratoire d'Hématologie et Immunologie, CHU,
5 rue Hoche, BP 26, 30006 Nîmes cedex
Les maladies
cardiovasculaires endossent la responsabilité principale des décès
féminins en pays industrialisés. Leur prévention individuelle,
j'entends ici non uniquement statistique, suppose le rêve d'une appréciation
personnalisée du risque vasculaire, artériel ou veineux. Celle-ci
devrait d'abord évaluer la réalité d'un facteur épidémiologique
de risque vasculaire, connu comme tel car issu de l'étude d'un large
groupe, à l'échelle plus humaine d'une patiente. Le risque authentifié,
elle devrait ensuite détecter les effets potentiellement bénéfiques
ou délétères des traitements préventifs entrepris.
Cette évaluation se justifirait alors face à toute circonstance
pressentie ou connue pour majorer le risque, dont la ménopause.
Bien
qu'il existe une augmentation progressive de l'incidence des thromboses veineuses
avec l'age, les deux sexes partagent cette tendance et la ménopause n'est
pas connue pour majorer le risque thrombo-embolique. L'oestrogénothérapie
est revanche souvent perçue comme thrombogène. Les observations
de phlébite ou d'embolie pulmonaire faisant suite à la prescription
d'un oestro-progestatif contraceptif sont réalités, révélant
parfois un déficit constitutionnel en antithrombine III (ATIII), en protéine
S (PS), plus rarement en protéine C (PC), trois glycoprotéines
impliquées dans le contrôle de la génération de thrombine
libre active. Les oestrogènes inhibent de fait partiellement la synthèse
hépatique de l'ATIII et de la PS. Cependant, il s'agit ici de déficits
tout à fait rares, déjà symptomatiques dès l'age
de trente ans une fois sur deux, neuf fois sur dix à la ménopause.
Il n'y a donc pas lieu de les doser systématiquement chez la femme indemne
d'antécédent thrombo-embolique que l'on prévoit de substituer:
le risque serait de tomber par hasard sur un déficit de type variant
moléculaire asymptomatique, de signification clinique douteuse, aboutissant
à une contre-indication thérapeutique probablement portée
par excès et inévitablement à la banqueroute des caisse
d'assurance maladie. Le problème est différent en cas d'antécédent
de phlébite, a fortiori si existe une ambiance de thrombophilie familiale.
Un tout nouveau concept de thrombophilie, le syndrome de résistance à
la protéine C activée, vient d'être très récemment
décrit et nécessité d'être précisé:
nous ne connaissons pas sa réactivité biologique et clinique aux
oestrogènes. Cerner le risque veineux des oestrogène, s'il existe
aux doses et spécialités habituelles des traitements supplétifs,
ne peut donc pas venir d'une approche si parcellaire.
L'une des
caractéristiques de la thrombose veineuse est sa thrombino-dépendance.La
phlébite naît, dans la concavité d'une valvule veineuse,
d'un excès de génération locale de thrombine libre que
la stase favorise en limitant le renouvellement des inhibiteurs. Cette thrombine
active les plaquettes pour fournir le pied plaquettaire d'ancrage du thrombus
et coagule le fibrinogène en fibrine qui construit la croissance du caillot.
Nous pouvons actuellement évaluer la génération de thrombine
in vivo par dosage de marqueurs plasmatiques de la thrombinoformation.
Le premier évalue l'action de la prothrombinase sur la prothrombine:
il s'agit du fragment 1+2 de la prothrombine (F1+2), libéré
par protéolyse. Le second évalue la fraction de thrombine générée
puis inhibée par l' antithrombine III: il s'agit des complexes stables
thrombine-AT III (TAT). Le troisième évalue l'effet de
la thrombine active libre sur le clivage d'un de ses substrats, le fibrinogène:
il s'agit des fibrinopeptides A libres circulants (FPA). Le quatrième
évalue indirectement la fibrinoformation, plus directement sa protéolyse
par la plasmine (fibrinolyse): il s'agit des produits de dégradation
de la fibrine de type D-dimères (D-di).
Un travail
récent de Caine, du groupe de Rosenberg, a évalué l'activation
de la coagulation suivant l'administration, chez 29 femmes ménopausées,
d'un placébo, d'oestrogènes équins conjugués (PremarinR)
administrés durant trois mois à 0,625 mg puis 1,25 mg par jour.
Ils montrent une élévation très significative des F1+2
(en moyenne: +40% à 0,625 mg, +98% à 1,25 mg) et du FPA (+37%
et +71%). Les taux absolus constatés sont similaires à ceux trouvés
par la même équipe chez les patients porteurs d'un déficit
hétérozygote symptomatique en protéine C et chez les hommes
vieillissants. Ils confirment au passage la baisse d'ATIII et de PC. Les oestrogènes
conjugués, à une concentration plus faible que celle donnant des
thromboses veineuses (2,5 mg/j), à une concentration égale ou
inférieure à celle n'ayant pas montré d'induction d'un
risque thrombo-embolique veineux clinique, stimulent la thrombinoformation in
vivo de façon dose-dépendante.
Une communication
très récente du groupe batave de Meijer utilise la même
approche chez 27 patientes traitées 6 mois par une combinaison 17-béta-oestradiol
à 2 mg/j en continu et de didrogestérone, 10 mg/j de J1 à
J14. Ils trouvent des variations non significatives (+/- 10%) des F1+2 et des
TAT, ne permettant pas de conclure à une stimulation de la thrombinoformation
in vivo. Ils vérifient la baisse de l'AT III (-10%), de la protéine
S (-15 à 20%).
Ces nouveaux
outils d'investigation bio-clinique, dès lors qu'ils sont utilisés
sous forme d'une cinétique de profils de marqueurs (ex: F1+2, TAT, D-di),
semblent donc interressants et prometteurs pour explorer l'activation de la
coagulation associée aux différents protocoles de substitution
hormonale de la ménopause. Leur intérêt pourrait être
majeur dans l'exploration d'une femme à antécédent de phlébite,
sans syndrome des anticorps anti-phospholipides ni thrombophilie, chez qui l'on
voudrait prévenir le risque artériel et on peut à l'extrême
envisager de pouvoir trouver le traitement le plus anodin, ajusté à
chacun, en cas de thrombophilie. Ces marqueur d'activation dépassent
en tout cas le débat stérile des variations induites de tel ou
tel facteur de l'hémostase pris isolément, de signification discutable,
en se plaçant en aval, au niveau de la conséquence habituellement
associée à la thrombogénèse veineuse: la thrombinoformation
excessive.
Le
problème du risque cardio-vasculaire artériel est autre. La ménopause
abolit la protection relative dont bénéficie classiquement la
femme et l'incidence des maladies cardio-vasculaires augmente ensuite progressivement
pour approcher celle de l'homme. Les vingt études épidémiologiques
publiées pratiquées sur des cohortes entre 1974 et 1991, dont
la fameuse enquête par questionnaire postal réalisée à
Boston sur 121.700 infirmières, montrent que les femmes en période
post-ménopausiques qui prennent des oestrogènes font généralement
moins d'accidents cardiovasculaires que les femmes de même age non traitées,
exception faite notable de l'étude Framingham (2873 femmes) qui montre
une élévation du risque coronarien et cérébral.
Les 12 études cas-témoin publiées dans le même intervalle
de temps montrent une baisse du risque relatif de cardiopathie ischémique.
Au total, Framingham mis à part, le risque relatif moyen des femmes traitées
est de 0,5 à 0,6 +/- 0,3 sur pratiquement 9000 utilisatrices. Les résultats
discordants du Framingham ouvrent la porte à une appréciation
individuelle du risque de maladie cardio-vasculaire.
On doit
au groupe de Meade, à partir de l'enquête du Northwick Park Heart
Study, d'avoir su individualiser, dès 1985, deux paramètres épidémiologiques
biologiques prédictifs du risque vasculaire artériel plus puissants
que le sacro-saints cholestérol: les concentrations plasmatiques de fibrinogène
et de proconvertine (facteur VII de la coagulation). Plus leurs
concentrations s'élèvent, plus le risque croit. Les femmes non
ménopausées ont des taux circulants plus faibles que ceux des
hommes et la ménopause s'accompagne d'une élévation de
fibrinogène et du facteur VII. Un peu plus tard (1991), ce même
groupe a montré que des concentrations plasmatiques d' AT III
situées dans les tiers (tiertiles) supérieurs ou inférieurs
de la distribution des valeurs normales de cet inhibiteur des sérines
protéases sont associées à une augmentation significative
des décès par maladie cardio-vasculaire, coronarienne ou non (tiertile
inférieur: risque relatif 1,75 -0,76;4,33- et tiertile supérieur:
risque relatif 2,66 -1,18;6,00-). La représentation du pourcentage de
décès en fonction de l'appartenance à l'un des cinq quintiles
de l' AT III dessine un remarquable V dont la pointe est centrée sur
87% et les concentrations d' AT III sont positivement corrélées
au VII et au fibrinogène. On peut se demander si de fortes concentrations
circulantes d' AT III ne traduisent pas un mécanisme d'adaptation à
de fortes générations de thrombine in vivo et si les valeurs basse,
pourtant non déficitaires, ne signifient pas une impossibilité
d'ordre génomique à cette adaptation. La thrombine est impliquée
dans l'athérogénèse comme mitogène des fibroblastes
et des cellules musculaires lisses pariétales. On l'envisage plus globalement
comme facteur de croissance de la plaque d'athérome elle-même,
directement ou par le biais de la coagulation des dépôts de fibrinogène
sous-endothéliaux. Son rôle n'est plus à établir
dans l'athéro-thrombose, c'est à dire dans les complications thrombotiques
de l'athérome devenant symptomatique: preuve en est dans l'utilisation
nécessaire des héparines à la phase aiguë de l'infarctus
du myocarde, dans les premiers résultats de l'hirudine.
D'autres
facteurs de risque cardio-vasculaire sont décrits comme associés
au risque d'un second événement après un premier accident
coronarien. Leur crédibilité manque d'une étude prospective
ayant étudié la signification d'une concentration initiale, a
l'inclusion chez des femmes saines, sur l'apparition subséquente d'un
signe cardio-vasculaire: il en est ainsi des fortes concentrations d'inhibiteur
de type 1 des activateurs du plasminogène (PAI-1), des fortes concentrations
basales d'activateur tissulaire du plasminogène (t-PA), des taux de D-dimères
et de la protéine C réactive. Ce dernier élément
fournit la critique majeure opposée à ces paramètres biologiques
du risque: le fibrinogène, le facteur VII, l'antithrombine III, tout
comme le t-PA et le PAI-1 sont des glycoprotéines dont la synthèse
hépatique ou endothéliale est inductible par les médiateurs
de la réponse inflammatoire et il n'est pas impossible qu'elles ne soient
que le témoin indirect...de la nature inflammatoire de l'athérogénèse,
ce qui n'est pas une nouveauté. Il faut ici souligner que la protéine
C réactive elle-même est un inducteur de la synthèse et
de l'expression cellulaire du Facteur Tissulaire (apoprotéine de la thromboplastine)
et possède donc un effet procoagulant propre. Bien que fibrinogène,
VII et AT III restent d'intéret pratique clinique, il y a urgence à
étudier le poids prédictif des cytokine inflammatoires (IL1, TNF,
IL6, etc...) dans l'athérogénèse et l'athéro-thrombose.
Au plan
cellulaire, l'athérogénèse met en scène les monocytes,
les plaquettes, les cellules endothéliales vasculaires, les composants
cellulaires de la paroi artérielle (fibroblastes et cellules musculaires
lisses) et de plus en plus les lymphocytes pariétaux. L'appréciation
de risque artériel pourrait donc passer par l'étude de ces cellules;
plaquettes et monocytes sont d'accès facile puisque circulants; l'exploration
de l'endothélium vasculaire utilise des moyens indirects.
Au plan
plaquettaire, l'étude peut porter sur leur morphologie, leur degré
d'activation et leurs produits de sécrétion plasmatique, leur
fonction. Le temps de saignement court, le fort volume plaquettaire moyen, la
réponse aux divers agonistes de l'aggrégation et l'expression
membranaire des antigènes d'activation (P-selectin, Glycoprotéine
IIbIIIa réarrangée) sont des indices associés à
l'événement aigu qui n'ont pas de valeur prédictive établie.
Les concentrations plasmatiques de facteur 4 plaquettaire (FP4) et de béta-thromboglobuline
(BTG) sécrétés ne n'ont pas de poids prédictif primaire.
L'existence
d'un syndrome d'activation monocytaire (expression du Facteur Tissulaire monocytaire,
des récepteurs au plasminogène, au t-PA, à l'u-PA -activateur
du plasminogène de type urokinase-) a parfois été montré
dans l'angor instable mais là encore, pas de valeur prédictive
primaire assurée.
Au plan
endothélial, la multiplicité des fonctions cellulaires laisse
bien plus de perspectives d'exploration. Une véritable sémiologie
biologique de la cellule endothéliale est en cours d'édification.
Elle porte sur l'étude des concentrations plasmatiques basales de glycoprotéines
synthétisées et sécrétées par l'endothélium
(t-PA, PAI-1, vWF, u-PA, PAI-2, fibronectine,...), sur les propriétés
de largage de l'organe endothélial stimulé par un test d'occlusion
veineuse ou par la perfusion d'arginine vasopressine (variations du t-PA, des
complexes t-PA/PAI-1, de l'u-PA, du vWF), sur l'étude de la perméabilité
endothéliale lors de cette stimulation (variations induites de l'hématocrite,
de l'albuminémie, de la fibronectine), sur l'étude d'une protéine
de membrane endothéliale, la thrombomoduline, dont la forme soluble plasmatique
renseigne sur l'intensité des lésions endothéliales. Cette
sémiologie tend à individualiser:
* un
syndrome d'activation endothéliale: élévation des concentrations
plasmatiques basales de t-PA, de PAI-1, de complexes t-PA/PAI-1, de vWF, d'u-PA,
avec conservation des propriétés de largage endothélial
provoqué, augmentation de la perméabilité endothéliale.
Ce syndrome possède d'autres marqueurs d'abord plus difficile ( expression
accrue du complexe majeur d'histocompatibilité classe A et B; augmentation
de la sécrétion cellulaire d'IL-1 alpha, d'IL6, d'IL8, de GM-CSF,
de protéine chemotactique pour les monocytes -MCP-; expression accrue
des récepteurs de surface pour l'adhésion des plaquettes et leucocytes
tels le récepteur à la vitronectine, la GMP-140, PECAM, ELAM-1,
ICAM-1, VCAM-1 et expression du CD63; expression accrue du Facteur Tissulaire,
des sites liant les facteurs Xa et IXa et masquage de la thrombomoduline membranaire;
augmentation des récepteurs de surface au plasminogène, au t-PA,
à l'u-PA; synthèse accrue de facteurs de croissance type PDGF
et autres, de facteurs de stimulation de l'angiogénèse ).
* un
syndrome de faillite endothéliale: baisse ou absence de largage endothélial
de t-PA, u-PA, vWF induit par l'arginine vasopressine ou l'occlusion veineuse;
augmentation des flux macromoléculaires trans-endothéliaux forcés
(albumine, fibrinogène et occlusion veineuse);
* un
syndrome de lésion endothéliale avec élévation
des concentrations plasmatiques de thrombomoduline soluble et majoration des
diffusions macromoléculaires extra-vasculaires.
Ces syndromes
endothéliaux sont associés à l'initiation et à la
progression de l'athérogénèse. Il est cependant trop tôt
pour les utiliser comme indice de facteur de risque cardio-vasculaire. Nous
ne savons pas quel est l'effet de l'hormonothérapie de substitution sur
leur expression.
L'étude
des médiateurs endothéliaux de contrôle du tonus vasculaire,
au premier rand desquels l'E.D.R.F. / NO, fournit un autre moyen d'approche
indirect de la fonction endothéliale. Des arguments très forts
s'accumulent pour envisager, chez les patientes ayant des facteurs épidémiologiques
de risque de maladie cardio-vasculaire (hypercholestérolémies,
diabètes, personnes agées, hypertension artérielle) une
perte de la régulation endothéliale du tonus vasculaire avec en
particulier faillite de la synthèse d'EDRF/NO en réponse par exemple
à l'acétylcholine. La physiologie du tonus vasculaire envisage
en effet que les variations de sécrétion endothéliale du
NO permettent de maintenir un tonus vasculaire normal et de préserver
la perfusion artérielle basale en réponse à un agent vasoconstricteur
sur artère désendothélialisée. Chez l'athéromateux,
les segments atteints réagissent alors par une vasoconsriction paradoxale,
segmentaire, en regard des lésions pariétales, par faillite endothéliale.
L'étude de la sécrétion endothéliale provoquée
de NO devient donc un objectif majeur de l'évaluation des fonctions endothéliales
et de la recherche d'une anomalie prédisposant à l'athéro-thrombose.
Ceci est est d'autant plus important que , chez l'animal, la largage endothélial
artériel basal de NO est plus important chez les femelles que chez les
mâles. Cette différence disparaît après castration
et semble corrélée aux concentrations circulantes d'oestradiol.
De même, la guenon ovariectomisée acquière une vasoconstriction
paradoxale à l'acétylcholine, prévenue par la mise en place
d'implants d'oestrogènes; les lapines ovariectomisées traitées
par 17-béta-oestradiol ont une vasodilatation aortique induite par l'acétylcholine
bien supérieure à celle des lapines non traitées. L'oestradiol
a donc un effet de type inducteur de la NO synthétase endothéliale.
Ceci est à rapprocher des constatations d'exploration vasculaire montrant
l'effet des oestrogènes sur le recouvrement de la modulation du tonus
vasculaire. On ne peut pas bien sûr envisager de perfuser de l'acétylcholine
à toutes les patientes ménopausées chez qui l'on veut détecter
une atteinte endothéliale débutante. On peut en revanche s'aider
de l'échographie-dopler et utiliser un test récemment décrit:
la détection d'une vasodilatation artérielle humérale faisant
suite à la pose brève d'un garrot artériel (évaluation
de la synthèse endothéliale de NO en réponse à une
augmentation de la pression trans-murale) avec sa contre-épreuve, la
mesure de dilatation humérale induite par une dose de spray nitré
(vasodilatation non endothéliale dépendante, musculaire lisse
dépendante). Plus remarquable est la description récente que la
vasodilatation induite par l'arginine vasopressine (desmopressine, dDAVP) est
purement NO dépendante. Hors, on l'a vu, celle-ci est utilisée
pour évaluer le pouvoir de largage endothélial (t-PA, u-PA, vWF).
Chez l'animal, les largages de vWF et de t-PA sont métaboliquement associés.
L'utilisation de la dDAVP permettrait de rejoindre le cadre sémiologique
biologique endothélial brossé plus haut en liant diamètre
artériel basal/t-PA/u-PA/et vWF basal, variation de diamètre artériel
induit par lla desmopressine et largages de t-PA, u-PA, vWF. Il y a donc place
pour une perspective stimulante d'exploration fonctionnelle endothéliale
pratiquée par des équipes pluridisciplinaires associant gynécologues,
hématologues et échographistes. Elles permettraient d'évaluer
les patientes avant traitement de la ménopause, après traitement
et de repérer les individus non améliorés voire aggravés
par le traitement, donc à risque iatrogène.
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