Chapitre 8
Ventriculomégalies foetales : le rôle du
radiopédiatre
A. Couture
introduction
Les progrès du diagnostic anténatal
ont profondément modifié et bouleversé le
visage actuel des ventriculomégalies postnatales : c'est
ainsi que dans notre hôpital, la ventriculomégalie
de la malformation de Dandy Walker, de l'holoprosencéphalie,
de l'hydrocéphalie malformative (myéloméningocèle,
sténose de l'Aqueduc de Sylvius) ou infectieuse sont devenues
très exceptionnelles. Il est évident que l'hydrocéphalie
acquise, en particulier post-hémorragique et également
infectieuse (toxoplasmose, cytomégalovirus), représente
actuellement la préoccupation essentielle du radiopédiatre.
Ceci montre que les circonstances d'étude
d'une dilatation ventriculaire en période néonatale
sont devenues beaucoup plus rares que précédemment.
Il peut s'agir d'une hydrocéphalie non diagnostiquée
en période anténatale : c'est une éventualité
très rare ; il peut s'agir d'une ventriculomégalie
modérée pour laquelle le bilan néonatal et
le suivi restent fondamentaux : c'est une éventualité
non exceptionnelle.
I le problème de la ventriculomégalie
foetale isolée
On connaît toute la gravité pronostique
de l'hydrocéphalie foetale ; c'est ainsi que l'étude
d'AUBRY (1) sur 177 ventriculomégalies foetales constate
que 43 % s'accompagnent d'une anomalie du système nerveux
central (myéloméningocèle, malformation de
Dandy Walker, holoprosencéphalie, agénésie
du corps calleux). De plus 37 % des dilatations ventriculaires
sont associées à un syndrome polymalformatif dans
lequel prédominent les anomalies chromosomiques (Trisomies
13, 18, 21, mosaïque). Enfin, et c'est le problème
certainement le plus intéressant, 20 % sont représentés
par une ventriculomégalie isolée : c'est habituellement
celle-là que le radiopédiatre est amené à
explorer. C'est dire que la conduite à tenir est toujours
un problème difficile à trancher : on conçoit
qu'une hydrocéphalie malformative à début
précoce et à diamètre bipariétal augmenté
justifie une interruption médicale de grossesse. Cependant,
on doit s'interroger devant une hydrocéphalie "symptôme"
où la mise en évidence d'autres éléments
malformatifs montre qu'il est difficile de proposer une attitude
constamment tranchée : syndrome de Dandy Walker, agénésie
du corps calleux.... Enfin, on doit encore plus s'interroger devant
la découverte d'une hydrocéphalie foetale post-hémorragique
souvent tardive quant on sait que précocement dérivée
le pronostic est, dans la plus part des cas, bon.
Ceci fait bien comprendre que l'appellation "hydrocéphalie"
devant toute ventriculomégalie est abusive (4) et qu'une
dilatation ventriculaire ne doit plus être constamment synonyme
d'interruption de grossesse si on prend en compte des critères
de décision très rigoureux.
C'est à AUBRY (1) que l'on doit d'avoir précisé
des critères très stricts de ventriculomégalie
bénigne : dilatation ventriculaire modeste et stable à
plusieurs examens ultrasonores successifs, absence de trouble
de la migration neuronale à l'examen IRM foetal, diamètre
bipariétal normal pour l'âge gestationnel, absence
d'anomalie du système nerveux central, aucune autre anomalie
morphologique décelable, caryotype normal, étude
hémodynamique en doppler pulsé des artères
cérébrales foetales normale. C'est dans ces circonstances
(qui représentent un nombre non négligeable de cas)
qu'une décision multidisciplinaire de simple surveillance
est le plus souvent prise.
Le radiopédiatre confirme constamment les
données anténatales par la mise en évidence
d'une ventriculomégalie stable et bénigne : l'hémorragie
intraventriculaire foetale d'intensité modeste représente
probablement l'étiologie la plus fréquente. Cependant,
cette attitude reste un "challenge" difficile car même
une ventriculomégalie, en apparence isolée, peut
être en réalité le stigmate d'un syndrome
malformatif plus complexe et dont le diagnostic foetal est impossible.
II les autres circonstances étiologiques
(2)
a- On sait que le paysage étiologique actuel des hydrocéphalies
néonatales se modifie considérablement : l'habituel
mauvais pronostic d'une hydrocéphalie foetale associée
à un syndrome polymalformatif, conditionne à l'évidence
l'augmentation du nombre d'avortements. C'est dire que depuis
quelques années, l'hydrocéphalie congénitale
représente une part de plus en plus restreinte dans le
bilan étiologique d'une hydrocéphalie néonatale.
C'est ainsi que l'hydrocéphalie du myéloméningocèle
(colpocéphalie) est de plus en plus rarement étudiée
en période néonatale : la séméiologie
diagnostique foetale (masse lombosacrée, signe de la banane,
signe du citron, disparition de la grande citerne) est évidente.
Le radiopédiatre peut avoir à explorer une ventriculomégalie
dans le cadre d'une malformation de Dandy Walker : dans cette
affection, l'hydrocéphalie est très
fréquente et elle se développe le plus souvent après
la naissance (8). L'hydrocéphalie est rare dans l'holoprosencéphalie
et la dilatation ventriculaire de l'agénésie du
corps calleux siège habituellement au niveau des carrefours.
Enfin, l'association d'un anévrisme de la veine de Galien
et d'une ventriculomégalie reste une éventualité
peu fréquente : la dilatation ventriculaire s'explique
probablement par la compression de l'aqueduc de Sylvius. Le bilan
échographique hémodynamique (doppler couleur, doppler
pulsé) permet un diagnostic foetal ou néonatal facile.
b- La tumeur cérébrale s'accompagne très
fréquemment d'une ventriculomégalie (16). Largement
présente dans la localisation tumorale sus-tentorielle,
l'hydrocéphalie est constante dans les tumeurs sous-tentorielles
: la compression et le laminage de la filière ventriculaire
expliquent la précocité de la dilatation ventriculaire.
Parmi les tumeurs, l'hydrocéphalie du papillome
du plexus choroïde mérite d'être isolée.
Le papillome choroïdien est une tumeur originale car son
diagnostic repose sur des arguments ultrasonores spécifiques
marqués par un aspect hyperéchogène, des
contours lobulés, une localisation intraventriculaire et
un retentissement sur l'hydraulique cérébrale. L'hydrocéphalie
résulte en réalité d'une interaction complexe
de plusieurs mécanismes (14) : obstruction tumorale de
la filière ventriculaire, lésions hémorragiques
intraventriculaires associées diminuant l'absorption du
liquide céphalo-rachidien, augmentation de la pression
de pulsations ventriculaires et enfin hyperproduction de liquide
céphalo-rachidien par l'élément tumoral.
Cependant, dans toutes ces circonstances tumorales on peut raisonnablement
penser que l'exploration ultrasonore anténatale sera à
même de poser ce diagnostic.
c- C'est souligner qu'actuellement l'essentiel des préoccupations
du diagnostic et de la surveillance des ventriculomégalies
en période néonatale est représenté
par des dilatations acquises d'origine hémorragique ou
infectieuse.
III le rôle du radiopédiatre
1. Il doit établir un diagnostic précis et
surveiller l'évolutivité de la ventriculomégalie.
Le diagnostic
Le diagnostic d'une ventriculomégalie repose
sur des critères morphologiques et non pas sur des mensurations
: la perte de la concavité du plancher ventriculaire et
un aspect arrondi des cavités ventriculaires constituent
toujours un signe d'alarme en faveur d'une dilatation ventriculaire
débutante.
Le diagnostic d'une hydrocéphalie se base
sur l'augmentation de volume des cavités ventriculaires
lors d'examens ultrasonores successifs. Lors de la constitution
d'une hydrocéphalie, il faut porter une attention particulière
à la morphologie des cornes occipitales et à l'atrium
ventriculaire car la dilatation ventriculaire débute toujours
à ce niveau (12). Les conditions anatomiques locales expliquent
parfaitement ces phénomènes. Le processus de distension
épargne longtemps la substance grise des noyaux gris centraux
qui bordent les régions frontales et corporéales
des ventricules latéraux. Ceci explique la dilatation longtemps
modérée des cornes frontales. A l'inverse, les lésions
oedémateuses majeures de la substance blanche bordant l'atrium
et les cornes occipitales expliquent leur distension précoce.
L'exploration échographique joue un rôle essentiel
pour situer le niveau de l'obstruction. Au cours d'une hydrocéphalie
obstructive non communicante, l'atteinte se situe au niveau des
sites les plus vulnérables : foramen de Monro, aqueduc
de Sylvius, trous de Lushka et Magendie. C'est dire que lorsqu'il
existe un blocage de la base, l'aspect arrondi et globuleux du
4ème ventricule bombant dans le vermis cérébelleux
constitue, avec l'absence de visualisation de la grande citerne,
un argument indiscutable d'hydrocéphalie non communicante.
A l'inverse, la présence de la grande citerne au-dessous
du vermis cérébelleux, signe la nature communicante
de l'hydrocéphalie ; dans cette éventualité,
le 4ème ventricule garde une forme triangulaire à
base antérieure alors que l'aqueduc de Sylvius est rarement
visible.
Devant une ventriculomégalie, affirmer l'existence
d'une hydrocéphalie reste le problème essentiel
car les ultrasons n'apportent que des données morphologiques
et ne fournissent bien entendu aucun renseignement sur la pression
qui règne au sein des ventricules.
Devant une dilatation évolutive, le diagnostic
échographique est simple mais tout le problème est
de différencier l'hydrocéphalie latente ou lentement
évolutive d'une atrophie cérébrale (7). Plusieurs
critères permettent d'apprécier et d'orienter l'origine
atrophique d'une ventriculomégalie : la dilatation ventriculaire
prédomine habituellement au niveau des cornes frontales
qui peuvent être volumineuses et arrondies. Le 2ème
critère échographique est représenté
par l'aspect non évolutif ou parfois régressif de
la dilatation ventriculaire à plusieurs examens successifs.
Le 3ème critère est tardif mais d'intérêt
diagnostique essentiel car il apporte un stigmate morphologique
direct d'atrophie cérébrale : il existe une diminution
du volume du parenchyme cérébral que les sondes
à haute fréquence individualisent parfaitement sous
la forme d'une expansion sous-arachnoïdienne dans la scissure
interhémisphérique. Ce signe échographique
n'est jamais présent chez un nourrisson hydrocéphale.
L'évolutivité de la ventriculomégalie
La définition de l'hydrocéphalie est
un phénomène dynamique : le diagnostic se base sur
l'augmentation plus ou moins rapide du volume des cavités
ventriculaires lors d'examens ultrasonores successifs. Il peut
être en effet extrêmement dangereux d'affirmer ce
diagnostic sur les données d'une seule exploration échographique.
Une ventriculomégalie peut avoir des significations fort
différentes : certes, il peut s'agir d'une hydrocéphalie
débutante, mais cela peut également évoquer
une atrophie cérébrale, une dilatation ventriculaire
par perte de substance blanche d'origine ischémique, une
irruption de sang dans une cavité ventriculaire, une perturbation
temporaire de la dynamique du liquide céphalo-rachidien
ou enfin une hydrocéphalie stabilisée. Le pronostic
et le traitement de ces hypothèses diagnostiques sont bien
entendu totalement différents. C'est dire qu'isolément,
une ventriculomégalie n'a aucune signification spécifique
: le contexte clinique, la morphologie de la ventriculomégalie
et surtout l'évolutivité ultrasonore prennent alors
toute leur valeur.
La dynamique évolutive d'une hydrocéphalie
est très variable et l'examen échographique constitue
une exploration précieuse pour la préciser.
Le premier critère est la vélocité
de la dilatation ventriculaire.
Au cours d'une hydrocéphalie tumorale ou malformative,
la dilatation ventriculaire est le plus souvent déjà
présente et volumineuse lors du premier bilan ultrasonore.
Au cours d'une méningite purulente, l'hydrocéphalie
peut s'installer en un mois. La vitesse de dilatation ventriculaire
peut être explosive dans les suites d'une hémorragie
intraventriculaire massive.
Le second critère est directement en
rapport avec les conséquences de la dilatation ventriculaire
sur le parenchyme cérébral périventriculaire
et la couronne épendymaire.
La réabsorption transépendymaire de
liquide céphalo-rachidien, moyen palliatif compensateur,
à l'origine d'un oedème périventriculaire
dont les signes TDM sont parfaitement connus (11), possède
une traduction échographique : l'utilisation de sondes
de haute fréquence montre en effet la présence d'images
hyperéchogènes radiaires paraventriculaires au cours
d'une hydrocéphalie aigue. Dans des conditions privilégiées,
l'exploration ultrasonore apporte un argument supplémentaire
pour mieux apprécier l'évolutivité de la
ventriculomégalie : alors que l'épendyme normal
se présente sous la forme d'une image linéaire discrètement
hyperéchogène d'aspect continu, la destruction épendymaire
secondaire à l'hydrocéphalie provoque des interruptions
multiples de l'épendyme particulièrement évidentes
au niveau des angles externes des ventricules latéraux
: c'est "le pointillé épendymaire".
Le troisième critère de l'évolutivité
d'une hydrocéphalie repose sur les données hémodynamiques.
La réalisation d'un doppler pulsé au
niveau de l'ensemble des artères cérébrales
est un impératif absolu au cours de la surveillance d'une
hydrocéphalie active. L'augmentation de la résistance
vasculaire d'aval, marquée par une inversion diastolique,
est un signe constant et représente probablement un élément
d'alerte avant que ne se constitue une souffrance cérébrale
d'origine ischémique.
Au total, il existe plusieurs
signes échographiques objectifs permettant de préciser
l'intensité évolutive d'une hydrocéphalie
et par conséquent de mieux cerner le profil thérapeutique
(prélèvements répétés de liquide
céphalo-rachidien, dérivation ventriculo-péritonéale)
: rapidité d'augmentation des cavités ventriculaires,
lésions épendymaires, hyperéchogénicité
des régions paraventriculaires, perturbations hémodynamiques
avec augmentation de la résistance vasculaire.
L'intensité de l'hydrocéphalie dépend
essentiellement de sa cause. Si habituellement la présence
d'une tumeur ou d'une hémorragie intraventriculaire massive
entraîne une dilatation ventriculaire rapide, il faut savoir
que l'hydrocéphalie d'un enfant myéloméningocèle
est moins évolutive. On sait qu'il peut exister une stabilisation
d'une hydrocéphalie en particulier après une hémorragie
intraventriculaire voire même une régression de la
ventriculomégalie.
Il faut enfin insister sur l'importance de l'apport
de l'étude hémodynamique : l'apparition d'une augmentation
de la résistance vasculaire est le reflet d'une hydrocéphalie
aiguë rapidement évolutive. Le risque de lésions
ischémiques par diminution du flux sanguin cérébral
est évident : il faut dériver. Le neurochirurgien
dispose maintenant d'arguments objectifs supplémentaires
pour prendre, dans des conditions optimales, une décision
thérapeutique.
2. Il doit surveiller le traitement de l'hydrocéphalie
Le traitement d'une hydrocéphalie évolutive,
quelle qu'en soit sa cause, repose sur la mise en place d'une
dérivation de liquide céphalo-rachidien par une
valve ventriculo-péritonéale.
a- Surveillance échographique de l'efficacité
du shunt ventriculo-péritonéal (2, 15).
Lorsque le shunt est efficace, le diamètre
ventriculaire régresse dès la première semaine
chez des enfants dérivés précocement. Le
3ème ventricule retrouve sa taille normale dès le
lendemain de la mise en place du shunt. Les ventricules latéraux
diminuent progressivement de volume, les cornes occipitales restent
les dernières dilatées. Au cours de la surveillance
d'un shunt, l'échographie morphologique doit être
obligatoirement couplée à une étude hémodynamique
des vaisseaux cérébraux. Dans tous les cas où
la décision d'une dérivation ventriculo-péritonéale
est basée sur une hydrocéphalie évolutive
et surtout sur des perturbations hémodynamiques, on assiste
dans les heures qui suivent la mise en place du shunt à
une normalisation du système vasculaire encéphalique.
C'est dire que le bilan vasculaire par étude doppler pulsé
constitue un moyen beaucoup plus efficace, beaucoup plus précoce
et beaucoup plus objectif que le volume des cavités ventriculaires
pour prouver que la dérivation ventriculo-péritonéale
est efficace et la sonde fonctionnelle (6).
a- Le radiopédiatre doit également
dépister les nombreuses complications d'une dérivation
ventriculo-péritonéale : obstruction ou dysfonctionnement
du shunt (10), complications infectieuses (13) le plus souvent
redoutables (abcès, cloisonnements ventriculaires, empyème
sous-dural), recherche d'une hémorragie
intraventriculaire, mise en évidence d'une collection sous-durale,
recherche d'un quatrième ventricule
exclu (3), diagnostic d'une complication digestive et en particulier
d'un pseudo-kyste péritonéal (5).
b- Tout le problème est d'apprécier
de façon multidisciplinaire le devenir de ces enfants (ventriculomégalie
non évolutive, hydrocéphalie shuntée). En
cas de ventriculomégalie stable on peut penser que l'avenir
psychomoteur à long terme sera de qualité. De même
le pronostic d'une hydrocéphalie post-hémorragique
dérivée précocement est habituellement bon.
Dans la plupart des autres cas (ventriculomégalie et/ou
hydrocéphalie tumorale ou malformative) le pronostic est
le plus souvent péjoratif.
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Alain COUTURE
Service de Radiologie Pédiatrique - Hôpital Arnaud-de-Villeneuve,
34295 Montpellier Cedex 5
: JOURNÉES
DE TECHNIQUES AVANCÉES EN GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE
ET PÉRINATALOGIE PMA, Fort de France 12 - 19 Janvier 1995
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