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Titre: Morphologie foetale au 1er trimestre
Année: 2001
Auteurs: - Senat M.-V.
Spécialité: Gynécologie
Theme: Diagnostic prénatal

Morphologie fœtale au 1er trimestre

MV Senat, Laurent BIDAT

CHI Poissy-Saint-Germain

L'échographie du 1er trimestre est indispensable pour dater la grossesse, tout particulièrement lorsqu'on souhaite faire un dépistage de la trisomie 21 par les marqueurs sériques, mais aussi pour permettre de gérer différentes situations obstétricales : retard de croissance intra-utérin , dépassement de terme

Elle est aussi indispensable pour faire le diagnostic de grossesses multiples ainsi que de leurs chorionicités de façon à mieux les prendre en charge.

Elle permet de dépister les aneuploïdies grâce à la mesure de la clarté nucale, à condition de respecter un certain nombre de critères en particulier de terme, la distance cranio-caudale devant être comprise entre 38 et 84 mm.

Lorsque la clarté nucale est supérieure au 95ème percentile et que le caryotype est normal, on sait maintenant que la prévalence de certaines malformations est augmentée Souka (21) Sebire (26), en particulier celle des malformations cardiaques Hyett (10,11) Zosmer (27) Matias (14). Ceci permet de mieux les dépister.

Enfin, à condition de faire cette échographie en fin de 1er trimestre, entre 12 et 13 semaines d'aménorrhée, il est possible de faire un bilan anatomique précoce.

On voit d'emblée que l'échographie du 1er trimestre réunit les éléments nécessaires pour jouer un rôle clef dans le dépistage des anomalies morphologiques, soit directement avec l'analyse des structures fœtales grâce à l'utilisation de sondes hautes fréquences et de sondes vaginales, soit indirectement en permettant de sélectionner une population de fœtus à risque dont l'étude morphologique du 2ème trimestre sera orientée.

Quel rôle joue l'échographie du 1er trimestre dans le dépistage des anomalies morphologiques ?

Henardi (9) dans une étude prospective durant une période de 3 ans et portant sur 3991 foetus a identifié 35 fœtus porteurs de malformations au 1er trimestre, dont 22 présentant une anomalie des parties molles. L'échographie du 2ème trimestre a permis d'identifier 19 fœtus supplémentaires porteurs d'une malformation et l'échographie du 3ème trimestre en a dépisté 10. L'examen postnatal a révélé 10 fœtus porteurs de malformations non diagnostiquées en anténatal.
Si l'on soustrait les fœtus qui ont présenté une anomalie des parties molles qui a spontanément disparu et qui n'ont ni aneuploïdie ni malformation, la sensibilité du dépistage des malformations au 1er trimestre est 41 % (20/49).
Cette étude hongroise, qui remonte aux années 1992-1995 et confirmée par d'autres études conduites par d'Ottavio, retrouve une sensibilité de 61 %. L'échographie du 1er trimestre joue donc un rôle primordial dans le dépistage des malformations.
On peut actuellement espérer faire mieux dans la mesure où le matériel à notre disposition permet d'obtenir de meilleures images grâce à l'utilisation de sondes de plus hautes fréquences.

Quelles structures doit-on étudier aujourd'hui lors de ce premier bilan morphologique ?

Le bilan morphologique ne pourra pas être aussi complet que celui du deuxième trimestre en particulier en ce qui concerne les structures cardiaques et cérébrales. Il le sera cependant suffisamment pour permettre de dépister 50 % des malformations. Braithwaite (4)

Les organes visualisés devront être :

  • Le crâne : le contour osseux, le septum lucidum, les thalami, les plexus choroïdes, le cervelet et les ventricules latéraux. Un piège : le 4ème ventricule en arrière, assez large, peut être confondu avec le cavum du septum lucidum, en avant, et faire croire à tort à sa présence.
  • La face : On évalue, sans mesure systématique, la taille des orbites et l'écart inter-orbitaire. Les cristallins sont visualisés ainsi que les maxillaires.
  • Le cœur : la coupe des quatre cavités doit être réalisée, l'isovolumétrie droite gauche peut être contrôlée. Le départ de l'aorte du ventricule gauche et la crosse de l'aorte, dans de bonnes conditions d'examen, sont possibles dès 12-13 semaines mais ne font pas partie du bilan actuel. Paradoxalement si l'origine de l'aorte est visible, l'artère pulmonaire est, elle, difficilement analysable.
  • Le diaphragme : ou plus exactement l'interface entre l'abdomen et les poumons est assez facile à mettre en évidence et permet de faire très précocement le diagnostic des hernies diaphragmatiques probablement de très mauvais pronostic.
  • L'estomac : image anéchogène simple de la partie supérieure gauche de l'abdomen peut être visualisée dès 10 semaines.
  • La paroi abdominale : l'insertion du cordon et la réintégration des anses intestinales doivent être contrôlées, en sachant qu'une hernie ombilicale est physiologique jusqu'à 12 semaines.
  • Les reins et la vessie : les reins ont un aspect échogène parfaitement physiologique au 1er trimestre, la vessie qui se présente comme une image hypoéchogène pelvienne antérieure et médiane n'est pas toujours mise en évidence. Il est possible, dès ce terme de se servir du doppler couleur pour repérer la vessie entre les artères ombilicales.
  • Le rachis : il doit être étudié au minimum dans un plan de coupe coronal, de même que les téguments en regard. Les coupes transversales ne sont pas toujours faciles à analyser.
  • Les membres : chacun des trois segments des 4 membres doit être visualisé. Lorsque les conditions d'examen sont bonnes, on peut voir les 5 doigts des mains, les orteils sont beaucoup plus difficiles à mettre en évidence. La position des mains et des pieds doit être notée.

Le 1er trimestre est certainement un moment privilégié pour étudier les membres car il est possible d'avoir une vue d'ensemble de chaque membre, et l'on peut être certain de la présence du membre controlatéral qui peut être visualisé sur le même plan de coupe.

Ce bilan idéal est -il toujours réalisable ? par quelle voie abdominale (ETA)? vaginale systématique (ETV) ?

Plusieurs études Whitlow (24) Braithwaite (4) Cullen(5) Achiron (1) montrent que ce bilan n'a rien d'utopique et qu'il est réalisable dans 95 % des cas dès 12 semaines et dans 98 % dès 13 semaines, si l'on utilise la voie abdominale complétée en cas d'échec par la voie vaginale.

En effet, l'ETV systématique n'est pas indispensable, elle permet simplement d'améliorer les performances de l'ETA.

Terme

10 sa

11 sa

12 sa

13 sa

14 sa

ETA

0

58%

81%

87%

91%

ETV

6%

75%

96%

98%

98%


Tableau I
% de bilans morphologiques complets
N= 1288
B.J. WHITLOW Ultrasound Obstet Gynecol 1998:11:258-261

Certaines de ces études sont relativement anciennes (1989 et 1991) Cullen(5) Achiron (1) à l'échelle du temps du monde ultrasonore.

Le gain apporté par l'ETV est statistiquement significatif pour Braithwaite (4) ce qui signifie dans la pratique que si l'ETV n'est pas systématique, il est indispensable de pouvoir en disposer pour conduire correctement un bilan morphologique au 1er trimestre.

Tous les organes bénéficient de cet apport de l'ETV par rapport à l'ETA mais certains plus que d'autres : le cœur, les reins et la vessie sont significativement mieux étudiés par voie vaginale que par voie abdominale.

 

Crâne

80 / 82 %

Cœur

76 / 95 % *

Face

89 / 92 %

Paroi

94 / 98 %

Rachis

92 / 95 %

Estomac

94 / 99 %

Membres sup.

97 / 98 %

Reins

71 / 95 % *

Membres inf.

86 / 93 %

Vessie

73 / 94 % *


Tableau II
% de bilans morphologiques complets par voie abdominale / voie vaginale
N=298
J.M. Braithwate Br J Obstet Gynecol 1996;103:82-85

À quel terme doit-on réaliser ce bilan ?

Comme souvent en médecine, c'est un compromis.
Plus on est près de 10 semaines, plus le taux de succès de mesure de la clarté nucale est important. Plus on est près de 14 semaines, plus le pourcentage de bilan morphologique complet est élevé. Le meilleur compromis pour mesurer la clarté nucale dans de bonnes conditions et faire un bilan morphologique complet se situe entre 12 et 13 semaines d'aménorrhée.
Ce qui n'est pas sans poser des problèmes pratiques, à notre époque dominée par les économies de la santé, pour toutes les grossesses dont le terme est imprécis, et qui peuvent nécessiter parfois 2 échographies au premier trimestre.

Le bilan morphologique ne serait pas complet sans une étude biométrique.

  • La distance cranio-caudale (DCC) : comme pour la mesure de la clarté nucale le fœtus ne doit être ni en extension ni en flexion.
  • Le périmètre crânien (PC) doit être préféré au diamètre bipariétal (DBP).
  • Le périmètre abdominal (PA)
  • Le fémur (F) n'a pas de valeur en soi du fait de l'importante variation des mesures mais rapporté au PC, il peut permettre de dépister certaines dysplasies osseuses.

Des rapports PC/PA ou PC/F anormaux sont en faveur d'une trisomie 13 surtout s'ils sont associés à une clarté nucale > au 95ème percentile Guariglia(8)

Dans certaines circonstances, un doppler et une étude TM de la fréquence cardiaque seront réalisés.

Il ne semble pas exister d'intérêt à pratiquer des dopplers artériels chez le fœtus au 1er trimestre.

Par contre, le doppler veineux (du canal d'aranthius) lorsqu'il existe une clarté nucale supérieure au 95ème percentile chez un fœtus avec un caryotype normal, semble augmenter le taux de dépistage de cardiopathies Matias(14). Il va donc probablement devenir systématique en cas clarté nucale supérieure au 95ème percentile.

De même, la mesure de la fréquence cardiaque par TM de façon systématique semble peu informative. Elle servira à contrôler l'arythmie que l'œil a dépistée. L'association bradycardie et clarté nucale supérieure au 95ème percentile Baschat (2) est en faveur d'une cardiopathie.

Quelles sont les anomalies morphologiques les plus fréquemment rencontrées au 1er trimestre ?

Les anomalies des parties molles sont les pathologies les plus souvent rencontrées suivies par les anomalies du système nerveux. Viennent ensuite la non-fermeture de la paroi abdominale et les hernies des coupoles, les anomalies de l'appareil urinaire, les anomalies des membres et les malformations cardiaques.

21

Anomalies des parties molles

1

Hydrops

8

Anomalies du SNC

2

Défects de la paroi abdominale

1

Anomalie génito-urinaire

1

Dysplasie osseuse

1

Malformation cardiaque


Tableau III
35 malformations / 3991 fœtus
L Henardi Prenat Diag 1997 ; 8: 753-759

Anomalies des parties molles.

Il faut savoir distinguer :

  • Clarté nucale (CN) secondaire à un trouble de la circulation lymphatique.
  • Hygroma qui est cloisonné sur la ligne médiane et qui doit être rapproché des logettes cervicales qui, pour certains, sont une forme mineure d'hygroma.
  • Hydrops qui associe un œdème des parties molles généralisé et parfois des épanchements des séreuses.
  • Syndrome de Bonnevie-Ulrich qui est une forme extrême d'hygroma, souvent associé à une ascite et à un lymphoedème prédominant au niveau des mains et des pieds.
  • Lymphangiome du cou souvent asymétrique, souvent volumineux, cloisonné, non limité à la partie postérieure du cou.

Anomalies de l'appareil urinaire

  • Pyélectasie
    Dans une étude prospective portant sur 5385 fœtus Whitlow (23) a trouvé une prévalence de 0,9 % de pyélectasie (>= 3 mm entre 11 et 14 semaines) au 1er trimestre identique à celle du deuxième trimestre 0,8 % mais ne concernant pas forcément les mêmes fœtus.
    Elles sont significativement associées aux aneuploïdies.
  • Mégavessie
    Sebire et Nicolaides (16) rapportent une série de 15 mégavessies sur 24.492 patientes ayant bénéficié d'une échographie entre 10 et 14 semaines. Dans 7 cas tout redevient normal, dans 3 cas il existe une aneuploïdie, dans 4 cas une uropathie se développe et dans 1 cas la patiente fait une fausse-couche spontanée. Le taux de résolution spontanée paraît très important, ceci est peut-être dû à la définition de la mégavessie (supérieure à 8 mm) qui englobe des vessies à la limite supérieure de la normale.
    Le taux d'aneuploïdie justifie de proposer un caryotype fœtal. Si celui-ci est normal, l'évolution de l'appareil urinaire et de la quantité de liquide amniotique permettra de faire le diagnostic : Prune Belly, cloaque, valve de l'urètre postérieur…

Anomalies du système nerveux central

  • Kyste des plexus choroïdes
    Les kystes des plexus choroïdes, souvent multiples et de petite taille au 1er trimestre ne sont pas, comme au 2ème trimestre, un facteur de risque d'anomalies chromosomiques. Whitlow(23)
  • Anencéphalie
    L'anencéphalie est typiquement un diagnostic du 1er trimestre Johnson et Nicolaides (13) rapportent une série de 47 anencéphalies sur 55.237 patientes ayant bénéficié d'une échographie entre 10 et 14 semaines.
    39 cas ont été diagnostiqués au premier trimestre et 8 cas au 2ème trimestre, mais ils appartenaient tous à la première période de l'étude relativement ancienne.
    L'aspect de l'anencéphalie peut être différent au premier et au second trimestre. En effet, il subsiste souvent encore de la matière cérébrale au premier trimestre qui peut donner un aspect dit en tête de Mickey. Un examen rapide peut être responsable d'un faux négatif, d'où l'intérêt de faire systématiquement une mesure du périmètre crânien.
  • Méningo-encéphalocèle
    75 % des méningocèles et méningo-encéphalocèles sont de localisation postérieure et tout à fait à la portée d'un diagnostic au premier trimestre.
  • Syndrome de Meckel-Grûber
    Plusieurs cas de syndrome de Meckel Grûber complet (encéphalocèle, reins polykystiques, polydactylie) ont été rapportés au 1er trimestre Sepulveda (19)
  • Holoproencéphalie
    Parmi les holoproencéphalies alobaires (fusion des ventricules et des thalami), semilobaires et lobaires (de Meyer 1977), seules les holoproencéphalies alobaires sont accessibles au diagnostic du 1er trimestre.
  • Spina bifida
    Même si on retrouve dans la littérature quelques cas de spina bifida diagnostiqués en anténatal au 1er trimestre, la grande majorité échappe au dépistage à cette période.
    Sebire et Nicolaides rapportent 26 cas de spina bifida sur 61.972 grossesses ayant bénéficié d'une échographie du 1er trimestre. Aucun diagnostic n'a été fait entre 10 et 14 semaines, 28 diagnostics ont été faits entre 16 et 22 semaines et 1 diagnostic à 32 semaines.
    Des deux signes indirects, signe du citron (encoches frontales) et de la banane (le cervelet est aspiré en arrière), présents au 2ème trimestre, seul le signe du citron a été rapporté sur une très courte série au premier trimestre. Il reste à évaluer. Sebire (17)

Anomalies de paroi

  • Une hernie ombilicale est physiologique jusqu'à 12 semaines , ce qui n'exclut pas le diagnostic d'omphalocèle lorsque celle-ci est importante.
  • Omphalocèle
    Le diagnostic d'omphalocèle ne pose pas de problème au 1er trimestre.
    Il faut savoir rechercher les malformations associées, les anomalies des parties molles sont les plus fréquentes.
    Plus l'omphalocèle est petit, plus le risque d'anomalie chomosomique est grand, et c'est justement ces petits omphalocèles qui sont difficiles à distinguer d'une hernie ombilicale physiologique avant 12 semaines. Zalen-Sprock (26)
    Le caryotype est indispensable.
    Le diagnostic différentiel avec les laparoschisis ne pose pas de problème au 1er trimestre, l'insertion du cordon étant le plus souvent facile à dégager.
  • Hernie diaphragmatique
    Les hernies de coupoles (HCD) ne semblent pas accessibles au diagnostic du 1er trimestre Sebire et Nicolaides (18) rapportent 19 HCD sur 78.639 patientes ayant bénéficié d'une échographie entre 10 et 14 semaines. Le diagnostic a été fait 1 fois au 1er trimestre, 14 fois au 2ème trimestre et 3 fois au 3ème trimestre. Par contre 7 des 19 HCD présentaient une clarté nucale supérieure au 95ème percentile ce qui est un moyen indirect de les dépister.

Anomalies des membres

Les diagnostics des anomalies des membres sont accessibles au 1er trimestre. Cette période de la grossesse est même à notre avis privilégiée car, comme nous l'avons vu, il est possible de voir sur le même plan de coupe les deux membres supérieurs ou inférieurs, ou les trois segments d'un membre, ce qui ne sera pas toujours possible au 2ème trimestre.
Des cas d'anomalies des extrémités (polydactylie, symbrachydactylie), d'amputation transversale, de malposition des extrémités (main bote, pied bot) ont été rapportés.
Des anomalies du squelette (ostéogenèse imparfaite, achondrogenèse) ont été également observées.

Face
La malformation la plus fréquente est l'hypothélorisme de la trisomie 13, il faut donc systématiquement regarder les orbites.
Des malformations plus rares ont été rapportées (proboscis, encéphalocèle antérieure)
Des diagnostics de fente labiale ont été faits au 1er trimestre dans des contextes polymalformatifs.

Cœur
Les malformations cardiaques peuvent être diagnostiquées sur la coupe 4 cavités et des diagnostics d'hypoplasie du ventricule gauche ou de gros Canal Atrio-Ventriculaire ont été rapportés. Ces diagnostics peuvent être posés du fait de la présence d'une clarté nucale supérieure au 95ème percentile isolée ou associée à des flux anormaux dans le ductus venus. Zosmer (27) Hyett (10, 11) Mattias (14).
Les transpositions des gros vaisseaux pourraient être à la portée du diagnostic au 1er trimestre dans les années à venir.

Annexes
Kystes du cordon : la persistance d'un kyste du cordon, découvert au 1er trimestre, au 2ème trimestre est très en faveur d'une aneuploïdie ou d'une malformation fœtale 18 fois sur 23 dans la revue de la littérature faite par Smith (20).

Une anomalie lors de l'échographie du 1er trimestre augmente la prévalence des malformations au 2ème trimestre.

Population

C.N.

Malformations cardiaques

0,5/1000

10/1000

Hernies diaphragmatiques

1/4000

8/4000

Omphalocèle

1/3000

5/3000

Immobilité fœtale

6/4000

Achondrogenèse II

1/40.000

1/4000

Achondroplasie

1/26000

1/4000

Tableau III
Prévalence des malformations en population et avec clarté nucale
.P Souka. Ultrasound Obstet Gynecol 1997:10:429-442

Références

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4/ J.M. Braithwate, MA Armstrong, DL Economides . Assessment of fetal anatomy at 12 to 13 weeks of gestation by transabdominal and transvaginal sonography.
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